La FNC fait appel après un jugement qu’elle considère injuste et qui refuse aux chasseurs le droit de défendre leur réputation.
La justice a rendu un jugement qui laisse un goût amer à la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) et à ses partisans. Le 30 octobre 2024, le tribunal judiciaire de Paris a statué dans l’affaire opposant la FNC à Sandrine Rousseau, députée EELV, qui avait établi un lien infondé entre les chasseurs et les féminicides, qualifiant la pratique de la chasse de « violence intrinsèque ». La décision de la 17ᵉ chambre est tombée : la plainte déposée par la FNC pour « dénigrement » et « atteinte aux intérêts moraux et droits fondamentaux des chasseurs » a été rejetée.
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La FNC, qui espérait une reconnaissance juridique de cette atteinte publique, se voit déniée de ce droit, le juge ayant statué que les chasseurs ne constituent pas une communauté protégée par la loi sur la presse. Une interprétation que conteste fermement Willy Schraen, président de la FNC, dénonçant un « déni de justice » envers une communauté légitime et en droit de se défendre.
La FNC entend faire appel, se positionnant contre un traitement qu’elle juge discriminatoire par rapport à d’autres professions comme les avocats ou les buralistes, bénéficiant, eux, d’une protection juridique. Schraen souligne la gravité de cette décision, qui risque d’encourager les détracteurs de la chasse, déjà très présents dans les médias, à continuer leurs attaques sans crainte de répercussions légales. Il conclut sur une note déterminée : « La liberté d’expression ne peut être un prétexte pour diffuser des propos infondés et insultants à des fins purement politiques. »
Avec cet appel, la FNC espère obtenir réparation et défendre publiquement la légitimité des chasseurs face aux attaques répétées. Affaire à suivre pour cette communauté qui entend bien ne pas se laisser étiqueter sans réagir.
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Le juge a peut-être choisi de désigner les chasseurs comme communauté à insulter et sur qui on peut déverser sa haine puisque ce n’est pas possible pour motif religieux racial ethnique ou sexuel. Il faut bien un défouloir aux haineux en tout genres.
On insulte,on participe a des manifestations ou les gendarmes sont caillassés,les véhicules brûlés avec une écharpe bleu,blanc,rouge sur le dos en toute impunité.pourquoi se gêner,ils ont l accord des juges.
Écœurant. Que quelqu’un essaie d’insulter un magistrat, il comprendra sa douleur
Que vient faire la loi sur la presse là dedans ? L’avocat de la FNC aurait mal évalué l’angle d’attaque ?
effectivement, on se demande si la fnc n’aime pas perdre …
Je suis dégoutés , déçu et résignés . J’ai la certitude que notre combat pour sauver notre passion et notre mode de vie et perdu , que tous sont contre nous . pas plus tard que ce matin , mon fusil sur l’épaule j’ai salué un vététiste qui n’a pas daigné répondre à mon bonjour , dimanche , un gars est passé prés de nous (au rendez-vous) et à demandé d’un air agressif si on pouvez passer sans se faire tirer dessus . Les gens qui s’arrêtent pour discuter et nous poser des questions sont de plus en plus rares . C’est désolant .
Ce que je lis me paraît curieux. Il me semble que l’avocat retenu par la FNC n’a pas pris comme base les bonnes lois pour défendre les chasseurs.
Dénigrement, hum, hum !!!