Le vendredi 15 novembre dernier, l’association SN21 a organisé une soirée d’échange avec l’association locale des chasseurs, preuve qu’un débat constructif et apaisé est encore possible.
Au cœur d’une actualité chasse dominée par le militantisme anti-chasse, les clichés et le matraquage d’une presse putaclic à l’affût du moindre accident, se cachent quelques pépites qui nous redonnent de l’espoir.
Lorsque Jeannot Thomas, président des chasseurs de Saint-Nolff, a su que son stand allait se retrouver collé à celui de l’association écolo SN21 lors d’un forum, on ne peut pas dire que ce dernier fut emporté par la joie.
« Quand j’ai su que nous étions à côté de SN21, je me suis demandé comment cela allait se passer. Nous avons l’habitude d’être pointés du doigt, voire injuriés par certaines personnes. Finalement, cela s’est très bien passé. Je suis toujours partant pour informer sur nos pratiques », a-t-il expliqué au journal Ouest-France.
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Et on ne va pas se mentir, on le comprend, le Jeannot. Quand on voit le traitement médiatique réservé aux chasseurs ces dernières années, le dernier endroit où l’on a envie de planter son stand, c’est bien à côté de l’association écolo du coin.
Si les chasseurs de Saint-Nolff s’attendaient à passer une journée des plus désagréables, il n’en fut rien. Au contraire, les deux associations ont même réussi à entamer un dialogue.
De son côté, l’association SN21, qui prône l’écologie et défend les animaux, s’est rendu compte qu’elle ne connaissait finalement que très peu de choses sur le monde cynégétique. Si la méconnaissance de la chasse se traduit habituellement par un rejet de cette dernière, force est de constater que les membres de SN21 n’ont rien à voir avec leurs homologues de One Voice ou de l’ASPAS.
Voyant qu’il y en avait plus à apprendre que la soupe habituelle servie par les médias, SN21 et les chasseurs de Saint-Nolff ont décidé d’organiser une soirée ouverte au public afin de casser les clichés et éclaircir les zones d’ombres.
Différents thèmes ont ainsi pu être abordés, tels que le permis de chasser, la sécurité, la signalétique, le rôle du garde-chasse, le fonctionnement des battues et la surpopulation de sangliers.
« Nous nous sommes aperçus que nous avions plus de choses à partager autour de la nature que nous ne le pensions. […] Les chasseurs ont une connaissance très importante de la faune locale qu’il faut partager. »
Même s’il est illusoire d’attendre une telle ouverture d’esprit des grandes associations animalistes qui ont fait du mensonge et de la diffamation leur métier, cette rencontre apparaît comme une petite lueur d’espoir. Comme le disent si bien les membres de SN21, les chasseurs et tous les autres amoureux de la nature ont plus à partager qu’ils ne le pensent.
Sources :
A voir en vidéo :
Bel exemple,devrait se generaliser.
C’est beau et ça redonne un peu d’espoir . Ah si l’ASPAS et … non , là je rêve . En tout cas , ça fait du bien de voir que certains de nos opposants font preuve de respect et d’honnêteté .
Se parler avant de s’insulter c’est surement la bonne approche. Même si je choc je suis certain que nombre de chasseurs sont écologiques dans l’âme, les marais les zones humides sont à défendre par tous idem pour les projets d’autoroutes qui parfois sont plus politiques que nécessaires, là aussi il y a un rapprochement possible. Que chacun fasse un pas vers l’autre et peut-être danserons nous un jour ensemble.
Encore une fois ça se passe au niveau local. Dans une autre vie, c’est à dire les années 70, chasseurs et écologistes de terrain travaillaient souvent ensemble et, bien sûr, se respectaient.
Puis sont venus les bougrain dubourg etc…
Ps: ne pas oublier que la chasse « au gros » n’est pas la seule chasse que nous pratiquons.