Amélie Rosique, chroniqueuse sur RMC, accuse les chasseurs français d’avoir provoqué la prolifération des sangliers. Analyse d’une affirmation simpliste débunkée 100 fois.
Dans sa chronique pour RMC, Amélie Rosique avance que « les chasseurs se sont tournés vers le sanglier » après le déclin du petit gibier et qu’ils auraient « fait augmenter artificiellement leur population » en relâchant des sangliers dans la nature. Une accusation séduisante pour les détracteurs de la chasse, mais qui ignore l’ampleur globale d’un phénomène dont personne ne semble vouloir appréhender la complexité.
🐗 Vous êtes-vous déjà retrouvé face à un sanglier, en pleine forêt ou même en ville ? C'est de plus en plus courant d'en croiser. @amelierosique nous explique pourquoi.#ApollineMatin pic.twitter.com/KUYJ8F5s0Z
— RMC (@RMCInfo) November 19, 2024
Le phénomène sangliers : un défi mondial
La prolifération des sangliers est une réalité qui dépasse largement les frontières de la France. Dans les provinces argentines, ils sont devenus une espèce envahissante, soutenue par des conditions climatiques favorables et l’absence de prédateurs naturels. Au Japon, les zones rurales en dépeuplement et la transformation des écosystèmes ont vu les sangliers coloniser les campagnes, sans que la chasse française ne puisse être incriminée. En Israël, notamment en Galilée, leur prolifération est liée à l’absence de tradition cynégétique et aux changements environnementaux. Enfin, au Maroc, les dégâts agricoles causés par les sangliers témoignent encore d’une dynamique de croissance indépendante des chasseurs français.
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Ces exemples montrent que la prolifération des sangliers est un phénomène mondial, façonné par des facteurs tels que le réchauffement climatique et les pratiques agricoles modernes, et non par une quelconque manipulation des chasseurs français.
Le rôle des chasseurs : gestionnaires, pas responsables
En France, comme ailleurs, les chasseurs interviennent pour limiter les dégâts causés par cette prolifération. Ils contribuent à éviter des catastrophes écologiques et économiques en régulant les populations. Ces efforts ne doivent pas être confondus avec une hypothétique volonté de « surpeupler » les campagnes de sangliers, une affirmation sans fondement sérieux.
Chroniqueurs, osez la rigueur !
Amélie Rosique, en attribuant aux chasseurs une responsabilité globale, simplifie une problématique complexe et détourne le débat des causes réelles de cette explosion des populations de sangliers. Il est temps que les voix médiatiques adoptent une approche rigoureuse et factuelle pour éclairer les citoyens, au lieu de nourrir les préjugés. Le débat sur la chasse mérite mieux que des idées reçues rabâchées sans vérification, qui ne flattent finalement que les esprits simples.
A voir en vidéo :
Je me demande comment son recruter les journalistes ils connaissent de moins en moins leur sujet mais s’est pas grave il suffit qu ils parlent de la chasse pour raconter n’importe quoi mais sa passe Mme et messieurs les journalistes faites votre travail correctement pour salir la chasse on a déjà des professionnels du mensonge qui je suis sur ce reconnaîtront
Quand on voit les approximations, mensonges, biais d’analyses ou idéologiques des journalistes concernant la chasse ou tout autre sujet pour lequel on est un peu expert, on vous laisse réfléchir à la qualité d’information qu’ils nous servent pour tous les autres sujets…..