Muriel Fusi en guerre contre un restaurant

Antispécisme
date 23 décembre 2024
author Richard sur Terre

Quand le militantisme devient intimidation : Muriel Fusi cible un restaurant parisien dans un « name and shame » indigne.

Dans une nouvelle démonstration de militantisme à l’emporte-pièce, Muriel Fusi, ancienne porte-parole du Parti Animaliste, s’est encore illustrée par un tweet mêlant mépris et intimidation. Non contente de critiquer un restaurant parisien pour son absence supposée d’options végétariennes, elle pousse l’indécence jusqu’à nommer l’établissement en question, appelant à la rescousse l’association L214 dans un appel au « name and shame » à peine voilé.

Le procédé est simple : désigner une cible à la vindicte publique et laisser une foule numérique faire le reste. Muriel Fusi espère que son tweet déclenchera une avalanche de critiques, voire de harcèlement, contre l’établissement concerné. Ce n’est pas du militantisme, c’est de l’intimidation pure et simple.

A lire aussi : Muriel Fusi tacle EELV & LFI

Le fond du message est lui-même révélateur d’un mépris latent. Qualifier une poêlée de légumes ou des frites de solution « insuffisante en 2024 » pourrait ouvrir un débat légitime sur l’évolution de l’offre végétarienne en restauration. Mais ici, il s’agit davantage d’imposer une vision dogmatique, où tout ce qui ne répond pas aux standards d’une minorité militante est systématiquement décrié, sans jamais chercher à comprendre les contraintes économiques ou organisationnelles d’un restaurant.

Et que dire de cet appel à L214, une organisation déjà controversée pour ses méthodes agressives ? En mêlant une association aussi clivante à une querelle de carte de restaurant, Fusi envoie un message clair : soit vous vous conformez immédiatement, soit vous serez exposés à des pressions insoutenables. Derrière les mots, c’est une stratégie de coercition qui se dessine, où l’on cherche à humilier plutôt qu’à convaincre.

Le « name and shame » pratiqué par Muriel Fusi n’a rien de constructif. Il ne s’agit pas de faire évoluer les pratiques ou de sensibiliser sur l’importance de diversifier les menus. Non, il s’agit de jeter un établissement en pâture à la foule, sans considération pour les restaurateurs, les cuisiniers ou les serveurs qui en subiront les conséquences. Ce n’est plus une bataille d’idées : c’est une guerre d’intimidation.

Mais au-delà de la cible immédiate, ce type de comportement nuit à la cause elle-même. À force d’arrogance et d’hostilité, ce militantisme agressif ne fait que creuser le fossé entre les positions, alimentant rancunes et incompréhensions. En cherchant à diviser et à stigmatiser, Muriel Fusi ne sert ni les animaux, ni l’évolution des mentalités, ni même son propre camp. Elle illustre plutôt les dérives autoritaires d’un militantisme qui s’éloigne chaque jour davantage de l’empathie qu’il prétend incarner.

Il est temps de dénoncer ces pratiques pour ce qu’elles sont : des outils de division et de polarisation. Si la cause animale mérite un débat sérieux et nuancé, ce n’est pas par la peur, la culpabilisation ou l’arrogance qu’elle progressera. Muriel Fusi ferait bien de se rappeler qu’imposer une vision par la coercition, c’est d’abord trahir les valeurs de tolérance et de bienveillance qu’elle prétend défendre. Mais peut-être cela demanderait-il une capacité à écouter et à dialoguer qu’elle semble, malheureusement, avoir oubliée.

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10 Commentaires :
  1. serge
    23/12/24

    Mme Fusi a le droit de ne pas manger de viande mais elle a le devoir de ne pas pourrir la vie des autres.

  2. Quentin
    23/12/24

    Et depuis quand les restos doivent proposer des plats végétariens ?
    Si ça ne lui plaît pas, elle va manger ailleurs !

  3. Lolo0126
    23/12/24

    Ben oui quoi, quand on est animaliste, antispéciste-zoophile, végétarienne-nazie il faut se faire remarquer !

  4. Marc
    23/12/24

    Il existe des restaurants de toutes sortes , pour tout les goûts , toutes les croyances religieuses et même pour les végétariens et végans , alors qu’elle foute la paix aux gens normaux …

  5. Michel
    23/12/24

    Je me rends régulièrement à Paris(*), je ne connaissais pas ce restaurant. Il a de bonnes notes et la carte me plait bien (très peu de plats).
    Je remercie donc Muriel « trip advisor » Fusi de me l’avoir fait connaître.
    (*) Comment peuvent-il vivre dans ces clapiers? Impossible de cuisiner la dedans, Il faut aller manger au restaurant

  6. MARKK
    23/12/24

    Muriel Fusi, petite bourgeoise très mal élevée qui pratique des méthodes de gansters. C’est plus qu’une langue de vipère.

    A vomir !

    Il faut savoir que Levallois-Perret, ville tout contre Paris XVII et Neuilly, est une ville plutôt riche, habitée par des personnes aux revenus au-dessus de la moyenne. Ça va pour elle, les restaurants, etc…

    Petite bonne femme dégueulasse !

  7. Olaaf
    23/12/24

    J’ai un restaurant, et quand on me reproche de ne ps proposer d’option vegan, je réponds invariablement que je proposerai une option vegan le jour où les restos vegan proposeront une option carnée.

    Soutien au resto le Théorème à Levallois. Allez y manger… transformez la bêtise de Muriel Fusi en publicité pour cet établissement.

  8. Olaaf
    23/12/24

    J’ai un restaurant, et quand on me reproche de ne ps proposer d’option vegan, je réponds invariablement que je proposerai une option vegan le jour où les restos vegan proposeront une option carnée.

    Soutien au resto le Théorème à Levallois. Allez y manger… transformez la bêtise de Muriel Fusi en publicité pour cet établissement.

    1. OLGA
      24/12/24

      Monsieur, vous faites une réponse intelligente aux végans qui vous font ce reproche. Bravo !

      Que les restaurants végans proposent à leur carte une option viande et on voit après.

  9. brice
    24/12/24

    Et quid des resto vege qui ne propose pas de plat flexi sur leur carte ?

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