Quand le militantisme devient intimidation : Muriel Fusi cible un restaurant parisien dans un « name and shame » indigne.
Dans une nouvelle démonstration de militantisme à l’emporte-pièce, Muriel Fusi, ancienne porte-parole du Parti Animaliste, s’est encore illustrée par un tweet mêlant mépris et intimidation. Non contente de critiquer un restaurant parisien pour son absence supposée d’options végétariennes, elle pousse l’indécence jusqu’à nommer l’établissement en question, appelant à la rescousse l’association L214 dans un appel au « name and shame » à peine voilé.
Il y a encore des restaurants en région parisienne qui n'ont pas d'option végera*ienne à la carte.
— Muriel Fusi (@Muriel_FUSI) December 21, 2024
C'est bien de proposer de faire une poêlée de légumes ou de servir des frites. Mais c'est pas suffisant en 2024.
Help @L214 : restau Le théoréme, 32 Rue Raspail, Levallois-Perret
Le procédé est simple : désigner une cible à la vindicte publique et laisser une foule numérique faire le reste. Muriel Fusi espère que son tweet déclenchera une avalanche de critiques, voire de harcèlement, contre l’établissement concerné. Ce n’est pas du militantisme, c’est de l’intimidation pure et simple.
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Le fond du message est lui-même révélateur d’un mépris latent. Qualifier une poêlée de légumes ou des frites de solution « insuffisante en 2024 » pourrait ouvrir un débat légitime sur l’évolution de l’offre végétarienne en restauration. Mais ici, il s’agit davantage d’imposer une vision dogmatique, où tout ce qui ne répond pas aux standards d’une minorité militante est systématiquement décrié, sans jamais chercher à comprendre les contraintes économiques ou organisationnelles d’un restaurant.
Il y avait un plat vg sur internet, pas sur place. Tu dois de satisfaire de la poêlée de légumes à 20 euros et dire merci ? https://t.co/ASGMmJqyA9 pic.twitter.com/aWHVlwmmjh
— Muriel Fusi (@Muriel_FUSI) December 22, 2024
Et que dire de cet appel à L214, une organisation déjà controversée pour ses méthodes agressives ? En mêlant une association aussi clivante à une querelle de carte de restaurant, Fusi envoie un message clair : soit vous vous conformez immédiatement, soit vous serez exposés à des pressions insoutenables. Derrière les mots, c’est une stratégie de coercition qui se dessine, où l’on cherche à humilier plutôt qu’à convaincre.
Le « name and shame » pratiqué par Muriel Fusi n’a rien de constructif. Il ne s’agit pas de faire évoluer les pratiques ou de sensibiliser sur l’importance de diversifier les menus. Non, il s’agit de jeter un établissement en pâture à la foule, sans considération pour les restaurateurs, les cuisiniers ou les serveurs qui en subiront les conséquences. Ce n’est plus une bataille d’idées : c’est une guerre d’intimidation.
Mais au-delà de la cible immédiate, ce type de comportement nuit à la cause elle-même. À force d’arrogance et d’hostilité, ce militantisme agressif ne fait que creuser le fossé entre les positions, alimentant rancunes et incompréhensions. En cherchant à diviser et à stigmatiser, Muriel Fusi ne sert ni les animaux, ni l’évolution des mentalités, ni même son propre camp. Elle illustre plutôt les dérives autoritaires d’un militantisme qui s’éloigne chaque jour davantage de l’empathie qu’il prétend incarner.
Il est temps de dénoncer ces pratiques pour ce qu’elles sont : des outils de division et de polarisation. Si la cause animale mérite un débat sérieux et nuancé, ce n’est pas par la peur, la culpabilisation ou l’arrogance qu’elle progressera. Muriel Fusi ferait bien de se rappeler qu’imposer une vision par la coercition, c’est d’abord trahir les valeurs de tolérance et de bienveillance qu’elle prétend défendre. Mais peut-être cela demanderait-il une capacité à écouter et à dialoguer qu’elle semble, malheureusement, avoir oubliée.
A voir en vidéo :
Mme Fusi a le droit de ne pas manger de viande mais elle a le devoir de ne pas pourrir la vie des autres.
Et depuis quand les restos doivent proposer des plats végétariens ?
Si ça ne lui plaît pas, elle va manger ailleurs !
Ben oui quoi, quand on est animaliste, antispéciste-zoophile, végétarienne-nazie il faut se faire remarquer !
Il existe des restaurants de toutes sortes , pour tout les goûts , toutes les croyances religieuses et même pour les végétariens et végans , alors qu’elle foute la paix aux gens normaux …
Je me rends régulièrement à Paris(*), je ne connaissais pas ce restaurant. Il a de bonnes notes et la carte me plait bien (très peu de plats).
Je remercie donc Muriel « trip advisor » Fusi de me l’avoir fait connaître.
(*) Comment peuvent-il vivre dans ces clapiers? Impossible de cuisiner la dedans, Il faut aller manger au restaurant
Muriel Fusi, petite bourgeoise très mal élevée qui pratique des méthodes de gansters. C’est plus qu’une langue de vipère.
A vomir !
Il faut savoir que Levallois-Perret, ville tout contre Paris XVII et Neuilly, est une ville plutôt riche, habitée par des personnes aux revenus au-dessus de la moyenne. Ça va pour elle, les restaurants, etc…
Petite bonne femme dégueulasse !
J’ai un restaurant, et quand on me reproche de ne ps proposer d’option vegan, je réponds invariablement que je proposerai une option vegan le jour où les restos vegan proposeront une option carnée.
Soutien au resto le Théorème à Levallois. Allez y manger… transformez la bêtise de Muriel Fusi en publicité pour cet établissement.
J’ai un restaurant, et quand on me reproche de ne ps proposer d’option vegan, je réponds invariablement que je proposerai une option vegan le jour où les restos vegan proposeront une option carnée.
Soutien au resto le Théorème à Levallois. Allez y manger… transformez la bêtise de Muriel Fusi en publicité pour cet établissement.
Monsieur, vous faites une réponse intelligente aux végans qui vous font ce reproche. Bravo !
Que les restaurants végans proposent à leur carte une option viande et on voit après.
Et quid des resto vege qui ne propose pas de plat flexi sur leur carte ?