Un loup qui attaquait un troupeau à Oriol-en-Royans a été abattu : 8e spécimen éliminé cette année dans le cadre des tirs de défense autorisés.
Un loup en pleine attaque sur un troupeau ovin a été abattu dans la nuit du 17 au 18 janvier 2025 à Oriol-en-Royans, dans le cadre d’un tir de défense autorisé par la préfecture de la Drôme. Ce tir, réalisé par les lieutenants de louveterie, marque le deuxième cas dans ce département et le huitième au niveau national depuis le début de l’année.
Cet abattage intervient dans un contexte réglementaire strict encadré par les arrêtés du 24 février 2024 et du 23 octobre 2020, fixant les conditions de dérogation et un plafond national de 192 loups pouvant être abattus chaque année. Ces tirs sont envisagés uniquement en complément des mesures de protection mises en œuvre par les éleveurs, comme les clôtures renforcées ou la présence de chiens de garde.
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L’équilibre entre protection des élevages et conservation du loup reste un sujet brûlant. Les opposants aux tirs soulignent l’importance de protéger une espèce emblématique et menacée, tandis que les éleveurs rappellent que la prédation impacte durement leur activité. Le débat, animé par des sensibilités opposées, soulève des enjeux à la fois économiques, écologiques et éthiques.
Avec déjà huit loups abattus en France en ce début d’année, la pression monte sur les quotas et la gestion des conflits entre le loup et les activités humaines. Ce nouvel épisode dans la Drôme illustre une réalité de terrain complexe, où chaque décision met le feu aux poudres.
A voir en vidéo :
192 loups c’est le plafond pour 2025, pas chaque année…