L’ ASPAS s’indigne, les chasseurs nettoient

Anti-chasse
date 12 mars 2025
author Léa Massey

Alors que les chasseurs se mobilisent pour nettoyer la nature lors de l’opération « J’aime la nature propre », l’ASPAS et ses militants choisissent de dénoncer, de critiquer et d’inonder les réseaux sociaux de hashtags puérils.

Ce week-end, partout en France, des milliers de chasseurs vont enfiler leurs gants, remplir leurs sacs et sillonner la campagne pour nettoyer les forêts, les champs et les bords de rivière. L’opération « J’aime la nature propre », organisée par les fédérations de chasse, mobilise chaque année des bénévoles pour ramasser des tonnes de déchets abandonnés par l’ensemble des usagers de la nature. C’est un engagement concret, palpable, mesurable.

Face à eux, un autre type de mobilisation : celle de l’ASPAS et de ses militants, bien installés derrière leurs écrans, appelant à une « contre-offensive » numérique. Leur mot d’ordre ? Publier des photos d’impacts supposés de la chasse sur l’environnement et inonder les réseaux sociaux de hashtags indignés. Pendant que les uns ramassent des détritus bien réels, les autres s’agitent sur Twitter. Retrouvez leur propagande ici.

La force de l’action vs. l’illusion du clic militant

Il y a ici deux visions du monde qui s’opposent. D’un côté, ceux qui consacrent leur temps et leur énergie à une action utile, dont l’impact est mesurable. Chaque sac de déchets collecté est une preuve tangible d’un engagement pour la nature. Ce sont les chasseurs qui ramassent les bouteilles vides laissées par les randonneurs, les pneus abandonnés dans les fossés, les canettes de bière dispersées le long des chemins. De l’autre, ceux qui préfèrent dénoncer, pointer du doigt, mais dont l’implication se limite à quelques tweets et à des captures d’écran.

A lire aussi : J’aime la Nature Propre 2025

L’ASPAS accuse les chasseurs de vouloir se donner bonne conscience avec une « opération de communication ». Mais qui trompe réellement le public ? Ceux qui passent leur week-end à nettoyer des zones souillées par l’irresponsabilité générale, ou ceux qui préfèrent entretenir une polémique virtuelle ?

Ramasser des déchets, c’est agir. Poster un hashtag, c’est exister.

Si la chasse était une source majeure de pollution, les déchets retrouvés sur le terrain seraient majoritairement liés à cette activité. Or, ce sont les canettes, les plastiques et les décharges sauvages qui remplissent les sacs des bénévoles. Ce n’est pas un discours, c’est une réalité que chacun peut constater en se joignant aux opérations de ramassage. Mais bien sûr, cela exige de sortir de chez soi, de mettre les mains dans la boue et de s’investir pour de vrai.

Le combat pour l’environnement ne se joue pas derrière un écran, à coup de slogans et de montages photos biaisés. Il se mène sur le terrain, en affrontant la réalité de la pollution et en agissant concrètement. Ce week-end, il y aura deux camps : ceux qui se retroussent les manches et ceux qui tapent sur un clavier. La vraie question est simple : qui, à la fin, aura vraiment fait quelque chose pour la nature ?

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5 Commentaires :
  1. Philippe
    12/03/25

    L’aspas, l’association sans subvention pour échapper au radar des contrôle. L’aspas et son réseau militant gangrénant toutes les associations écolo de France. L’aspas des réseaux… L’aspas des clics où quelques centaines de militants se déclarant être des dizaines, des centaines de milliers. L’aspas des dons…bradant l’argent des contributeurs à l’instar du parc de Valfanjousse. L’aspas des réserves de vie sauvage ne servant à rien. L’aspas des inutiles. L’aspas de la haine des chasseurs. L’aspas pour la diversité sauf celle des idées.

    1. quentin
      12/03/25

      Quand on donne de l’argent à l’ASPAS, on en récupère une partie (66%) en réduction d’impôts. C’est vérifiable sur leur site !
      Ils utilisent donc de l’argent public même s’ils s’en défendent !
      Sans ce système, ils n’auraient qu’un tiers de leur budget, l’ASPAS fonctionne donc avec 2/3 d’argent public !
      Que l’on appelle ça subvention ou pas n’y change rien. C’est bien 2 €/3 € utilisés par l’ASPAS qui viennent des impôts donc de l’Etat !

  2. Marc
    12/03/25

    C’est incroyable , ces gens là sont d’une mauvaise fois ! Jamais ils n’essayeront de comprendre les chasseurs , jamais ils ne leurs trouveront une qualités . Que de la haine , du mépris et des mensonges . C’est épuisant de lutter contre ces hypocrites .

  3. Jean 2
    12/03/25

    Bonjour,hé bien moi ! Samedi Je serai sur le terrain à ramasser tous ces détritus jetés par nos concitoyens avec mon association de chasse!.

  4. Mike
    12/03/25

    Bonjour, j’ai cru à un sursaut d’orgeuil de l’aspas, dans leur message ils disent: »Prenons-les à leur propre jeu » je me dit chic ils viennent nous aider, mais non mème pas la suite du message: »documentons la réalité de la chasse en France et son impact réel sur l’environnement, en diffusant photos et vidéos sur les réseaux sociaux » ils veulent juste faire des photos, ou pire en trouver sur le net et les diffuser sur les résaux, quel courage de leur part, il ne risque pas de se mouiller ou de prendre un coup de soleil.

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