Un arrêté préfectoral pour imposer le respect des veneurs en action de chasse.
Dans l’Oise, pendant la période de la chasse à courre (15 septembre 2023 au 31 mars 2024), un arrêté préfectoral encadre l’accès des forêts de Compiègne, Laigue et Ourscamp. Evidemment, les routes forestières, pistes cyclables et sentiers de randonnée balisés restent libres à la circulation.
Ces restrictions au public sont valables deux jours par semaine : les mercredis et samedis.
L’objectif est de sécuriser les parcelles chassées et d’imposer une forme de respect mutuel. J’insiste sur le mot respect, visiblement oublié par certains activistes qui ne se sentent pas concernés par cet arrêté. Des anti-vénerie qui profitent de la moindre occasion pour perturber la chasse.
On parle bien sûr d ’AVA (Abolissons la Vénerie Aujourd’hui), qui bat la campagne à la recherche de matière à détourner pour nourrir sa propagande.
Dans cet article, Oise Hebdo commente l’arrêté préfectoral pris par Catherine Séguin, préfète de l’Oise, qui prend soin d’énumérer toutes les actions anti-vénerie qui ont eu lieu depuis 2017. Et la liste est longue…
Notamment « des bousculades entre activistes et veneurs, ayant entraîné des dépôts de plainte ».
Les militants anti-vénerie ne lésinent pas sur les moyens employés pour faire échouer la chasse à courre : « usage de citronnelle ou d’enceintes portatives »; la préfète parle de « radicalisation des activités anti-chasse ».
On s’interroge alors sur la nature des futures actions anti-chasse, et SURTOUT sur la limite qu’elles peuvent atteindre (si ces limites existent).
C’est vraiment malheureux que ces gens se croient tout permis pour une activité qu’ils n’apprécient pas.
Ce n’est pas parce que je n’aime pas la spéléologie que je vais chercher à l’interdire.