L’antispécisme à la tribune dans Marianne   

Chasse Actu
date 25 octobre 2023
author Richard sur Terre

Sous couvert d’empathie et d’amour, les antispécistes tiennent des propos parfaitement stupides en mélangeant tous les concepts.

Et ça commence par ce constat, si cher à nos amis végans :

« Le lien entre les violences exercées à l’encontre des animaux et celles exercées à l’encontre des humains vulnérables, notamment les enfants, a été largement observé. »

C’est la base de toute leur réflexion ; comment alors s’étonner qu’ils soient complètement à côté de la plaque ?

Je précise en préambule (parce que je sens que c’est nécessaire), que moi-même, chasseur, je m’oppose à toute forme de maltraitance animale, quelle qu’elle soit. Si vous pensez que c’est un paradoxe, c’est que vous faites la même erreur que les antispécistes.

Pour affirmer ce lien entre violence exercée à l’encontre des animaux et violence à l’encontre des humains, nos amis se basent sur une étude qu’ils citent eux-mêmes dans l’article. Et cette étude exprime ceci :

« La maltraitance des animaux est plus fréquente chez les garçons. Elle se produit plus souvent chez les adolescents évoluant dans un climat familial détérioré, bénéficiant de moins de soutien de la part de leurs amis, de moins d’attachement à l’école et souffrant d’une symptomatologie anxio-dépressive plus élevée. Comme l’implique l’hypothèse de la déviance généralisée, la maltraitance des animaux est liée à des comportements tels que l’alcoolisation et le harcèlement ».

Jusque-là, rien de bien nouveau. Mais on retrouve aussi ce point :

« En outre, cette étude a montré pour la première fois que la maltraitance des animaux était plus élevée chez les adolescents qui adoptaient des attitudes spécistes.« 

Il y a comme un léger biais statistique quand on sait que 99% des humains ne sont pas antispécistes, et adoptent donc des attitudes « spécistes ». Comme manger des animaux ou porter des vêtements en cuir ou en laine.

Maltraiter un animal, c’est le faire souffrir en éprouvant du plaisir ou du soulagement, ou toute forme d’apaisement d’un mal-être. Et la littérature scientifique a largement évoqué ce lien entre maltraitance animale et humaine, comme il est rappelé dans l’article.

Le soucis dans cette démonstration, c’est qu’il y a un amalgame très volontaire entre maltraitance et « spécisme ».

Quand je tue un sanglier pour le manger, je réalise un acte de prédation qui ne peut en aucun cas être assimilé à de la maltraitance.

Mais cette mélangerie n’est pas nouvelle : nos amis antispécistes la cultivent avec obstination, tentant pas tous les moyens de la faire accepter par le plus grand nombre. Pour eux, frapper un chien pour lui occasionner des souffrances, c’est la même chose que de tuer un animal dans l’objectif de le manger.

J’en ai déjà parlé dans cette vidéo que je vous invite à visionner :

Cet amalgame, on le retrouve dans la mouvance antispéciste qui considère que l’humain devrait intervenir dans la nature pour éliminer la prédation animale dans son ensemble car elle est source de souffrance.

(Vous pouvez vous balader dans ces écrits-là tirés des Cahier Antispécistes : Éliminer les animaux pour leur bien: promenade chez les réducteurs de la souffrance dans la nature.)

De manière générale, on retrouve ce besoin (qui frise l’obscurantisme), de s’éloigner de la science pour entrer dans le dogme. Ma chaîne Youtube est pleine de leur méconnaissance du monde animal. Connaissance qui ne leur est pas nécessaire, puisque seul l’individu compte à leurs yeux.

Dans cet article qui décrypte l’ouvrage « La révolution antispéciste », on peut lire :

« Les espèces à la poubelle

Dans un chapitre assez technique, David Olivier soutient que «Les espèces non plus n’existent pas», qu’il faudrait les jeter dans la même poubelle ontologique où gisent les races. »

Point besoin de connaître les espèces, ni leurs particularités, ni leur place dans la nature, puisqu’elles n’existent pas.

Voilà chers amis journalistes de Marianne, à qui vous tendez vos colonnes.

Partager cet article
4 Commentaires :
  1. Ambroise
    25/10/23

    Des parents végans qui « nourrissent » leur bébé selon leur mode de vie, ç’est ça de la maltraitance !

    1. Jean-Marc
      02/11/23

      Sauf erreur de ma part: il y eu, il y a quelques temps (années), un couple vegan qui a été condamné pour maltraitance envers leur enfant…

  2. Couic
    25/10/23

    Le problème n’est pas tant que certaines personnes puissent penser de la sorte, le problème est dans le fait qu’ils sont sur-représentés par une presse complice et qu’ils cherchent à imposer leurs croyances

  3. LEXOU
    25/10/23

    Comment discourir avec des personnes aussi dogmatiques , qui , par des biais complètement farfelus , nous soumettent des études boiteuses ??..
    Le problème est l’audience qu’on leur accorde dans les médias qui est perfide . Mais personne ne parle des dégâts dont sont victimes les enfants soumis à ce régime .

Soumettre un commentaire

Dans la même catégorie

Articles les plus récents