Vieux de 32 ans, le Groupement d’Intérêt Cynégétique (GIC) du Val d’Allier œuvre chaque jour pour le petit gibier. Situé à l’extrême sud de la Réserve Naturelle du Val d’Allier, il baigne non loin de l’une des dernières rivières sauvages d’Europe de l’Ouest. Ancré sur les communes de Pérignat-sur-Allier, Chauriat, Mezel, Saint-Bonnet-lès-Allier et Saint-Georges-lès-Allier ainsi que le domaine privé « La Borie » de Saint-Bonnet-lès-Allier, il s’étend sur près de 4000 ha. Pour ce GIC c’est le lièvre qui est avant tout un cheval de bataille.
Texte et photos : Margaux Huntress
Au départ, seulement une partie des communes de Pérignat-sur-Allier, Chauriat et Saint-Georges-lès-Allier constituaient le GIC. C’est seulement à l’aube des années 2000 que les communes qui constituent le GIC aujourd’hui se sont réunies tout en intégrant la totalité de leur territoire.
Afin de pouvoir donner un nouveau souffle au Lepus europaeus, les chasseurs du GIC ont commencé par arrêter complètement sa chasse pendant près de 10 ans. Mais, ils ont rapidement constaté que cette restriction n’allait pas changer la donne en un claquement de doigt. Petit à petit, des comptages par Indice Kilométrique d’Abondance (IKA) sont mis en place. Cette méthode de comptage, qui s’effectue de nuit sur un parcours prédéfini, permet de mettre en rapport le nombre de lièvres comptés et le nombre de kilomètres parcourus, donnant ainsi un état des populations.
Quand une bête rousse, devient bête noire…
A partir du moment où ils ont pu rechasser le lièvre, les gestionnaires ont pris le taureau par les cornes et ont voulu œuvrer en faveur de deux autres espèces : la perdrix grise et la perdrix rouge. Jusqu’au milieu du 20ème siècle, ces deux oiseaux étaient largement répandus dans le Nord du Massif Central. A la fin des années 1970, les populations de perdrix grises et rouges étaient en revanche dans une situation de fort déclin.
Alors que les paysages ruraux de plaine subissent une intensification de l’agriculture accompagnée d’une simplification des assolements, le secteur connaît plutôt une certaine forme d’appauvrissement de ses agrosystèmes. La spécialisation dans l’élevage devient presque systématique, entraînant une augmentation considérable des prairies naturelles et artificielles. Ces pratiques amènent des fauches régulières, intervention destructrice pour la petite faune sauvage.
Le remembrement a également engendré la destruction de nombreuses haies, n’apportant plus de couvert pour la protection et la reproduction de ces deux espèces. Les hivers rigoureux ne sont pas non plus sans conséquence pour ces oiseaux si fragiles. Et sans se voiler la face, des prélèvements massifs plusieurs années de suite ont participé au déclin des belles des plaines.
Des efforts qui ne paient pas
Malgré des relations qui s’altèrent d’année en année entre les ruraux et agriculteurs, et les nouveaux habitants des campagnes qui débarquent des villes, le GIC a de nouveaux projets en perspectives. Toujours plus motivés, ces messieurs tant passionnés par le petit gibier, veulent s’atteler à œuvrer en faveur du lapin de garenne. Et c’est grâce à cette ténacité que le petit gibier a de beaux jours devant lui, car Thierry en est persuadé : « il faut être clair, un GIC se fait pour les générations futures ». Elémentaire, mon cher Thierry !
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