AVA dépasse les bornes

Anti-chasse
date 18 octobre 2024
author Richard sur Terre

Chasse à courre et agressions sexuelles : le nouvel amalgame répugnant d’un groupuscule rempli de haine (et de bêtise).

Le 18 octobre 2024, AVA (Abolissons la Vénerie Aujourd’hui) a de nouveau frappé en publiant un tweet accusant les chasseurs à courre de « privilégier leur réseau plutôt que leurs enfants victimes d’attouchements ». Une accusation grave, à peine voilée derrière un émoji de dégoût et une couronne censée symboliser la noblesse et les privilèges, qui cherche à lier la chasse à courre à des comportements criminels, sans aucune preuve, ni fondement. Cette manipulation médiatique, qui s’appuie sur un fait divers douloureux, franchit une nouvelle ligne rouge dans la guerre idéologique menée par les opposants à la chasse.

Un amalgame indigne et non fondé

Dans son tweet, AVA reconnaît qu’aucun chiffre ne peut appuyer l’accusation généralisée qu’elle porte. Pourtant, cela ne les empêche pas de franchir le pas, et d’accuser toute une communauté de chasseurs d’être complices de crimes sexuels. Cette méthode n’a qu’un but : frapper l’opinion publique par des attaques chocs, quitte à éclipser les faits et à instrumentaliser une affaire tragique pour servir leur cause. C’est une stratégie classique : exploiter l’émotion collective pour généraliser un cas isolé et nourrir une rhétorique de dénigrement contre la chasse.

A lire aussi : AVA : le foutage de gueule

En réalité, cette affaire concerne un septuagénaire condamné par le tribunal de Saint-Brieuc pour des agressions sexuelles commises sur une adolescente. L’homme, ayant déjà été condamné en 2022 pour des faits similaires, n’a agi qu’en tant qu’individu, pas en tant que représentant d’une pratique ou d’une communauté.

Retour aux faits : l’affaire de Loudéac

Revenons sur les faits. Un homme a été condamné par la justice pour des agressions sexuelles répétées sur une jeune fille dans le cadre de chasses à courre auxquelles il participait. Ces actes odieux, qui ont commencé lorsque la victime était encore mineure, ont eu lieu lors des périodes où les chasseurs étaient dispersés pour suivre le gibier. La justice a fait son travail, et cet homme a été condamné à une peine de neuf mois de prison sous bracelet électronique, assortie d’une inscription au fichier des délinquants sexuels (FIJAIS).

Rien dans cette affaire ne permet de généraliser ces comportements à l’ensemble des chasseurs. Mais AVA n’en est pas à sa première manipulation. Plutôt que de se concentrer sur la condamnation d’un agresseur, ce groupe préfère utiliser ce fait divers pour faire passer les chasseurs pour des complices silencieux de crimes sexuels. Une stratégie qui repose sur l’amalgame et la désinformation, comme toujours.

Un appel à la responsabilité dans le débat public

Ce qui est véritablement en jeu ici, c’est la responsabilité dans le débat public. En diffusant ce genre de message, AVA ne cherche pas à débattre de manière constructive sur la place de la chasse dans la société, mais bien à monter l’opinion publique contre une pratique légale en l’associant à des crimes. Ce procédé est non seulement malhonnête, mais il dénature profondément la notion de justice.

Si AVA veut critiquer la chasse à courre, elle a le droit de le faire, mais en se basant sur des arguments, des chiffres, et des faits, et non en manipulant des affaires criminelles pour généraliser l’inacceptable à toute une communauté.

Nous resterons vigilants et déterminés à défendre la chasse moderne et responsable face aux attaques injustifiées. Nous refusons que la chasse soit salie par la putasserie de ses opposants, et nous continuerons à défendre nos valeurs.

A voir en vidéo :

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1 Commentaire :
  1. Didier
    19/10/24

    Qu’est-ce que vous attendez pour porter plainte en diffamation.

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