Ah la palombe comme on dit chez nous dans le Sud Ouest, cet oiseau mythique qui nous contamine de la fièvre bleue !
Une maladie souvent héréditaire, pour laquelle aucun remède n’existe ; une sorte de fatalité sans séquelles.
Voici une recette colorée d’une note sucrée, qui va très certainement propager ce mystérieux virus chez vos convives !
Pour 4 personnes :
- 4 beaux blancs de pigeon ramier
- 120 g de miel de fleurs
- 1 demi-tasse de fleur de thym
- 10 cl d’huile de tournesol
- 20 cl d’eau
- 2 cuillerées de fond brun de veau lié
- Sel, poivre
Mettre les blancs de pigeon dans un plat, les arroser de miel de fleurs et saupoudrer de fleur de thym.
Mettre au frais 30 min.
Prendre une poêle, y verser l’huile de tournesol, la faire chauffer, faire dorer et cuire les blancs de pigeon 2 à 3 min de chaque côté si vous aimez le pigeon rosé. Si vous l’aimez plus cuit, le cuire 5 à 6 min sur chaque face tout en badigeonnant la viande de miel à l’aide d’un pinceau.
Saler et poivrer.
Lorsque la viande est cuite, la retirer de la poêle, la maintenir au chaud. Déglacer avec l’eau, ajouter le miel et le thym restants et saupoudrer avec le fond brun de veau lié.
Laisser bouillir 5 min à feu doux sans cesser de remuer.
Saler et poivrer.
Mettre la sauce au fond de votre assiette.
Couper la viande dans sa largeur comme pour un magret et la dresser en rosace dans l’assiette, une présentation digne d’un restaurant gastronomique !
En accompagnement, il est souhaitable de favoriser des légumes comme les petits pois. Bons pour la santé vous pourrez vous permettre de « ne pas y aller avec le dos de la cuillère ». A propos du vin, un côtes-du-rhône sera parfait.
Bon appétit !