Boeuf musqué en été, la chasse courage au Groenland

Chasse à l'étranger
date 26 janvier 2022
author Richard sur Terre

Infatigable chasseur globe-trotter, Bernard Andries est en perpétuelle recherche de nouveaux horizons pour assouvir sa passion et sa curiosité. Ces leitmotivs l’ont conduit à se rendre au Groenland pour chasser le bœuf musqué et le renne. Belle et physique aventure !

Texte et photos : Bernards Andries

Il n’est pas facile de trouver de nouvelles terres de chasse à parcourir. Après des décennies d’expérience, l’étau se resserre forcément. Cependant, plusieurs lectures et reportages récents m’ont orienté vers le Groenland où évolue notamment le bœuf musqué, ou muskox. Cette espèce a quelque part un aspect mythique d’animal préhistorique. Malgré son nom, c’est un en fait un capriné aberrant adapté au climat arctique. Il est proche des souches primitives de l’Asie tropicale et subtropicale ainsi que de la chèvre des montagnes Rocheuses de l’Ouest américain.

Au terme de quelques recherches sur le net, je me suis rapproché, pour des questions de budget, d’un contact direct sur place. Selon les différents programmes consultés, je me suis aperçu que la chasse en elle-même ne réclamait pas plus de 4 jours. J’optais par ailleurs pour un forfait m’offrant la possibilité de tirer un bœuf musqué et un renne. Je décidais d’autre part de cumuler avec une partie de tourisme plus généraliste. Il était prévu que je parte avec mon ami Éric et nos épouses respectives.

Option estivale

Deux options de période de chasse s’offraient à nous. Nous pouvions nous rendre sur place entre les mois de mars et d’avril, laps de temps pendant lequel la température pouvait atteindre – 40°C durant la nuit mais qui nous garantissait des déplacements aisés en motoneige ou en quad à 6 roues motrices tant pour nous rendre au camp que pour réaliser les repérages du gibier avant les approches à pieds. Cette saison réduisait en revanche les choix d’activités touristiques à des balades en traineau à chiens et à l’observation de l’aurore boréale.

L’autre formule consistait à nous rendre au Groenland entre juillet et septembre, donc en été, à condition que nous acceptions de gagner le camp de base en bateau, puis à pieds, sur une longue distance, et de coucher sous la tente sauf à doubler ou tripler notre budget pour des transferts en hélicoptère et un hébergement en bungalow. Cette option estivale nous permettait, en outre, côté villégiature hors cynégétique, de naviguer à travers des fjords de la côte ouest, au milieu des icebergs, au voisinage des glaciers. Nous avions aussi le plaisir de pouvoir pêcher. Tout bien mesuré, nous avons fini par choisir de voyager en été et de nous déplacer à pieds pour aller chasser. Il faut savoir que cette période correspond au rut du bœuf musqué. C’est le seul moment où les mâles intègrent les troupeaux de femelles et jeunes. S’agissant du renne, là-bas appelé caribou, il est sous velours au moins jusqu’à la fin août. Le renard arctique ouvre à partir du 1er septembre. Le tir du lièvre arctique est aussi possible.

Après réflexion, nous avons donc décidé nous rendre au Groenland en été en combinant une croisière de 10 jours puis 4 jours de chasse. A toutes fins utiles, pour ceux qui l’ignoreraient, cette colonie danoise forme la deuxième plus grande île du monde. Plus des trois quarts de son territoire sont couverts par la seule calotte glaciaire contemporaine en dehors de l’Antarctique. Avec une population de 56 081 habitants en 2020, il est le pays le moins densément peuplé de la planète. Ses ressources principales restent la chasse, la pêche et, plus récemment, le développement du tourisme généraliste. Les locaux peuvent prélever chaque année 150 ours blancs et peuvent chasser librement le phoque.

Ils ont également l’autorisation de prélever un quota non négligeable d’une douzaine de baleines à bosse et plusieurs dizaines de rorquals. Quant aux bœufs musqués, il s’en tire environ 2000 chaque année. Une partie de ceux-ci l’est par le biais de la chasse sportive qui vise la récolte de trophées de vieux mâles, via des nemrods étrangers. L’autre partie concerne des femelles et des jeunes plus particulièrement chassés par les autochtones pour la viande que l’on trouve, notamment, dans tous les restaurants.

Magnifique croisière

Pour nous rendre sur la grande île, nous avons choisi de transiter par Copenhague où nous avons fait escale le temps d’une visite de la ville, du port et d’une nuit à l’hôtel avant de nous envoler le lendemain vers Kangerlussuaq puis vers Illulisat. Dans cette dernière agglomération, nous avons laissé à la consigne de l’hôtel divers bagages dont la mallette à carabine dissimulée dans un sac de voyage pour les récupérer plus tard. Je me voyais mal me faire remarquer à bord du bateau avec une arme (ce qui, a postériori, n’aurait semble-t-il pas posé de problème).

Ainsi délestés, nous avons repris la voie des airs, par hélicoptère cette fois, pour atteindre Uummannaq afin d’embarquer pour 12 jours de croisière à bord d’un petit voilier de tourisme français, « La Louise », emportant 8 passagers et 2 skippers dont le bourru mais sympathique Thierry. Ce dernier, marin d’exception, va se révéler un véritable cordon bleu. Il sera secondé par une efficace navigatrice, encore plus sympa, qui nous permettra de sillonner les eaux remplies de glace, d’admirer des paysages époustouflants, de voguer tout près des glaciers, de pêcher (trop peu), de contempler les baleines et surtout de goûter au silence absolu.

Pour nous qui n’étions pas branchés voile, il a fallu se faire à la promiscuité des micro-cabines de 2 couchettes superposées exiguës où l’on pouvait à peine se retourner. C’était quand même une approche agréable du confinement.

Chaque jour, nous descendions dans un village pour s’y promener, apprécier les paysages, les maisons multicolores, être en contact avec la vie locale, les chiens de traineaux (toujours attachés, sauf les chiots). Chaque petite agglomération, elles sont peu nombreuses, possède sa superette où on trouve de tout, y compris les armes de chasse, beaucoup de cal 30-06. Il n’est pas rare aussi de voir un autochtone, sortir du magasin, carabine en bandoulière partir à la chasse au phoque. Des trophées de bœufs musqués et de caribous trainent presque près de toutes les maisons et parfois une peau d’ours polaire ou de phoque sèche sur un mur, bref un véritable régal.

Un camp au bout du monde

Découverte maritime réalisée, nous reprenons le chemin de Kangerlussuaq pour débuter la partie chasse de notre déplacement. J’avais « booké » directement par internet avec une organisation locale à un prix divisé par quatre par rapport aux tarifs pratiqués par les agences classiques connues en France, je compris pourquoi ensuite. Après une nuit passée au convivial mais rustique hôtel Polar Lodge, nous sommes rejoints à 9h00, comme prévu, par Thomas, le patron de la North Artic Safari. Il est accompagné de Michael et Younes, ses deux guides. Chacun d’eux pilote un quad avec remorque pour transporter nos bagages. Un van avec chauffeur nous est réservé pour nous conduire à 5mn de là, au port, où nous attendent 3 petits bateaux à moteur. Nous faisons alors la connaissance de de Gérard, un chasseur de nationalité australienne, qui est aussi de l’expédition. Ce dernier va s’avéré fort gentil tout au long de notre séjour.

Équipe au complet, nous effectuons la première traversée d’un fjord durant 1h30 Au terme de ce périple, nous découvrons le camp de base composé d’une tente succincte où nous prenons un petit encas composé de quelques conserves, de pain et d’eau du lac. Thomas nous recommande alors d’abandonner ici tous nos effets superflus et de rassembler dans nos sacs à dos que l’indispensable car nous devons désormais rejoindre à la marche le camp de chasse situé à une dizaine de kilomètres de là. Le parcours qui se dessine est ascendant. Nous longeons ainsi une rivière avec chacun entre 8 et 10 kilos de charge. Cette étape nous fait dépenser beaucoup d’énergie et nous occupe pendant 3h00.

Nous arrivons alors à un nouveau lac où nous attendent 3 barques reliées entre elles par des câbles et à bord desquelles nous répartissons passagers et matériel. S’ensuivent 20 mn de navigation puis encore un quart d’heure de marche pour atteindre ledit camp. Nous avons au total mis pas moins de 6 heures pour atteindre ce but depuis notre départ du port. Il est désormais 16h00 et nous en sommes à notre premier jour de chasse. Une tente ronde des plus sommaires nous est réservées. Elle compte 4 lits picots directement posés sur l’herbe.

Un peu en retrait se trouvent 3 petites monoplaces pour ceux qui voudraient dormir seul. Option que choisit notre coéquipier australien. Thomas et ses deux guides vont occuper une autre tente du même type que la nôtre avec ses deux guides. La partie commune de plein-air se compose d’une table, deux bancs et des caisses renfermant de la « nourriture ». Il s’agit, pour les plats principaux, de paquets de vivres déshydratés de type spaghettis à la bolognaise et bœuf aux pommes de terre. Les desserts sont issus du même procédé. Tous ces aliments sont à réhydrater avec l’eau du lac chauffé au feu de bois. Sucre, confiture, beurre de cacahuètes, pâté, maquereau à la tomate et galettes de céréales complètent la carte. Côté boissons, l’eau disponible sur place peut être agrémentée d’extrait de limonade dont le goût me rappelle la colonie de vacances de mon enfance, de thé ou de café en poudre. Nous commençons à comprendre les raisons du tarif super intéressant qui nous a été proposé.

Honneur à Eric

Notre montre indique 19h00 quand sonne le départ pour la chasse. Situation géographique et période obligent, il ne fait jamais nuit en ce moment. La courte paille a désigné mon ami Éric pour tirer en premier. Le camp étant implanté dans une vallée dégagée, nous disposons d’une visibilité à 360° jusqu’à plusieurs kilomètres. Nos jumelles et la longue vue de Thomas entrent en action et détectent très vite un muskox solitaire qui, selon le télémètre de mes jumelles, évolue à 1200 mètres de l’autre côté de la rivière, l’approche est jugée possible. J’accompagne le binôme.

Après 15 mn de marche, nous atteignons un petit zodiac qui nous sert à traverser le lac. Afin d’éviter bruit et pollution, nous évoluons à la rame en direction de la berge opposée. En raison de nombreux dénivelés, le terrain est propice à notre rapproché. Reste que le bœuf musqué ne se trouve pas à l’endroit supposé par Thomas. En revanche, nous voyons deux très beaux caribous qui, nous ayant repéré, se volatilisent littéralement pour réapparaitre 1 kilomètre plus loin sur la crête opposée. Je mesure alors la distance qui nous sépare du camp. Nous en sommes à 700 mètres. Un coup de binoculaires de l’autre côté et j’aperçois un court instant notre « Ovibos moscharus » à 600 mètres.

Maral Platinum : le mariage entre l’élégance et l’efficacité légendaire de Browning

Vos pupilles se dilatent, votre rythme cardiaque s’accélère : vous avez le coup de foudre pour la Maral Platinum et nous vous comprenons ! Cette version luxueuse de la carabine à réarmement linéaire la plus rapide du marché se pare ici de splendides bois de grade 5. Une gravure arabesque finement ciselée sur la carcasse se marie à une boule de levier de culasse elle-aussi en bois.

« Le guide m’annonce que tête et cape vont, ensemble, avoisiner les 35 kilos et que du haut de mes 65 kilos, je ne serai pas capable de les rapporter au camp qui se situe à 4 kilomètres de là. »

Nous poursuivons notre progression totalement à l’abri du relief et tombons peu de temps après presque nez à nez (moins de 30 mètres) avec lui. Il est rapidement identifié comme récoltable par le guide qui donne aussitôt le feu vert. Éric lui envoie une « Speed tip pro » en 30-06. L’animal encaisse bien et disparaît de notre vue au bénéfice d’une déclivité de terrain. Nous le retrouvons à quelques mètres de là. Il s’agit d’un très beau vieux mâle.

Incontournable séance photo faite, Thomas entreprend de dépouiller le bœuf musqué. Comme ses congénères, l’animal pèse entre 250 et 300 kilos. La tête, de 25 à 30 kilos, est ensuite fixée à un portant qui sera confié à Éric jusqu’au retour au camp. De son côté, le guide va transporter la viande. Ici, pas de porteurs « indigènes », le chasseur assume seul le transport de son trophée. Retour au bateau, traversée à la rame, marche jusqu’au camp, il est 23 heures quand nous arrivons et, le soleil ne se couchant pratiquement pas, nous bénéficions toujours d’une belle clarté. Nous prenons un café en poudre et plongeons dans nos duvets. Fatiguées par la rudesse de la journée, nos épouses sont déjà dans les bras de Morphée.

Passionnante chasse

Notre réveil est prévu pour 5 heures du matin. Il fait toujours bien clair. En fait, à part un léger assombrissement vers 2h00 du matin, nous ne sommes jamais dans l’obscurité et nous pourrions chasser toute la « nuit ». Cependant, de façon surprenante, la faune sauvage ne bouge pas en dehors des classiques « passées » comprises entre 5h00 et 10h00 le matin et 18h00 à 23h00 le soir.

Aujourd’hui, c’est à moi de jouer. Après le petit déjeuner, nous en entamons une séance de jumelage qui permet de repérer bientôt un groupe de quatre muskox qui vaquent à près d’un kilomètre de l’autre côté de la rivière. En compagnie d’Irène, mon épouse, et toujours guidé par Thomas, nous entamons l’approche, selon le même protocole que la veille au soir. Encore une fois, le relief nous aide beaucoup et nous buttons pratiquement sur le groupe d’animaux qui compte en fait 5 sujets. L’analyse de Thomas est rapide : « Deux femelles, deux jeunes et un mâle pas encore mature. » Nous devons donc chercher ailleurs. L’inspection visuelle des alentours ne donne rien. Le PH décide donc de poursuivre vers une zone qu’il sait favorable. Marche, grimpette, descente, montée sur un terrain très accidenté idéal pour l’approche.

Rendus sur un petit sommet, nous disposons d’une belle visibilité à 360° sur plusieurs kilomètres. De ce piédestal, nous dénombrons, dans l’horizon lointain, pas moins de 25 à 30 bœufs musqués. Décision est prise de nous diriger vers un groupe de cinq qui se tient sur une hauteur à environ 2 kilomètres de notre position. Parvenus sur zone, nous ne trouvons pas nos objectifs. En fait, ils se trouvent à 70 mètres en contrebas du rocher sur lequel nous sommes. A notre vue, les animaux détalent sur quelques dizaines de mètres et se rassemblent en paquet. Thomas a tôt fait de dénicher le mâle de récolte : « Le gros là sur la droite, c’est un bon. » Dans la foulée, je prends ma visée bien à hauteur de la patte avant, à peu près à mi-corps. La chose n’est pas évidente au regard du volume de poils qui déborde de l’animal assez bas.

Quel trophée !

Le réducteur de son nous permet de bien entendre l’impact de la balle. Le muskox vacille tandis que ses congénères font bloc et se resserrent comme ils le font face à une attaque de prédateurs. J’attends, une éclaircie, un bon profil, et lâche une seconde balle pour abréger les souffrances de mon bœuf musqué. La troupe se resserre encore. Le temps d’une cigarette pour Thomas et les animaux se dispersent. Nous approchons et je me rends mieux compte de la qualité de mon trophée. Il s’agit vraiment d’un beau mâle. Reste que le guide m’annonce que tête et cape vont, ensemble, avoisiner les 35 kilos et que du haut de mes 65 kilos, je ne serai pas capable de les rapporter au camp qui se situe à 4 kilomètres de là.

Il me propose de prendre seulement le crâne et ce que les anglais appellent : « a face mount » soit le masque coupé derrière les oreilles. Je n’ai d’autre choix que d’accepter en me demandant même si je vais arriver à porter le fardeau.

Finalement, à coups de micros-trajets de 400 à 500 mètres, je parviens à rentrer à bon port en faisant escale auprès de rochers qui me permettent de poser le portant sans le détacher.

Mon épouse s’est, quant à elle, chargée du port de ma carabine, du sac à dos et d’un morceau de peau du dos qu’elle souhaitait conserver. Partis à 8h00, nous avons atteint notre base à 14h00. Pendant notre absence, Éric s’était mis à pêcher la truite avec un peu de résultat.

Le soir, nous sommes allés nous poster pour tenter de revoir les deux rennes observés la veille. Nous ne vîmes malheureusement qu’un jeune renard arctique à la robe gris-foncé à cette saison. En rentrant, un magnifique muskox solitaire se trouvait à 200 mètres de notre tente. Le deuxième jour de chasse était terminé. Gérard, notre coéquipier australien, avait tiré son bœuf musqué en rentrant ce midi, juste en face du camp, ce qui lui permis de prendre la cape qu’il nettoya lui-même l’après-midi et très tôt le lendemain matin.

Le jour des rennes

Le troisième jour, nous sommes partis tous ensemble vers l’amont de la rivière jusqu’à un lac pour embarquer sur une grande barge à moteur pour prospecter les bords. Chemin faisant, nous avons repéré un caribou très moyen, vraisemblablement assez jeune, encore sous velours, qui remontait vers nous. Eric l’a tiré à 100 m en plein travers. Le renne prit la balle plein cœur et continua sur sa lancée dans notre direction pour s’affaler, mort, quelques mètres devant nous.

Mon ami a bien fait de saisir cette opportunité car, d’une part, les grands trophées sont très difficiles à approcher en cette période, et d’autre part, nous apprenons que notre départ vers la civilisation est prévu le lendemain très tôt en raison des horaires de la marée.

Notre quatrième jour de chasse sera donc résumé à une courte sortie. La balade aquatique ne nous apporte rien de plus, le retour au camp est donc enclenché.

Nous allons pouvoir profiter pour le diner d’un steak de caribou, cela va nous changer des sachets. Signalons au passage que la venaison de bœuf musqué mâle adulte, en période de rut, n’est bonne que pour nourrir les chiens. Elle n’est cependant pas abandonnée sur place. Nos guides rapportent tout ce qu’ils peuvent porter jusqu’au camp où la viande est séchée puis est acheminée jusqu’au village par motoneige en fin d’hiver suivant, avant la fonte des glaces.

Tandis que nous arrivons à la base, un renne mâle traverse à 200 mètres de là, de l’autre côté de la rivière. Il est de même gabarit que celui d’Éric. Mais au regard du temps qui nous reste et de la difficulté à trouver un grand sujet, je décide de le tirer. Je m’allonge, prends mes appuis et mon tir le laisse sur place. Le contrat est rempli. Après avoir été récupérer ce qui devait l’être de la dépouille, nous passons la suite de la journée à pêcher et à nous régaler de filets de truites ainsi que de cœur et foie de caribou à la braise. Le lendemain, dès 6h00, nous reprenons notre périple vers Kangerlussuaq des souvenirs plein les têtes de cette magnifique expédition. »

« Le guide m’annonce que tête et cape vont, ensemble, avoisiner les 35 kilos et que du haut de mes 65 kilos, je ne serai pas capable de les rapporter au camp qui se situe à 4 kilomètres de là. »

  • Seul endroit où l’on peut chasser le bœuf musqué avec l’est avec le nord-est du Canada.
  • Aucun problème pour l’entrée des armes après déclaration préalable

Entre mars et avril

  • Accès aux territoires très facile via motoneiges et véhicules tout terrain
  • Lièvre et renard arctiques sont ouverts à la chasse
  • Aurores boréales

Entre juin et septembre

  • Les journées sont très longues, pas de nuits, météo agréable
  • Les caribous portent des bois en velours jusqu’à la mi-août
  • La chasse du bœuf musqué est plus facile pendant le rut (préférer septembre)
  • Territoire d’une extrême beauté et calme
  • Animaux en bonnes densités
  • Extension touristique possible
  • La rusticité du camp

Entre mars et avril

  • Les caribous n’ont souvent plus de bois
  • Les températures peuvent atteindre – 40°C la nuit

Entre juin et septembre

  • Chasse physique, longues marches

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1 Commentaire :
  1. Jakes Rivered
    20/12/22

    Merci pour cet article, rédigé avec une belle plume.
    A la recherche d’une expérience rustique en ce genre, je serais ravis de pouvoir échanger avec l’auteur.

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