Alors que l’Europe vacille sous les crises, la Commission préfère traquer les traditions rurales. Chasses Éternelles dénonce une ingérence idéologique insupportable.
Il y a des urgences majeures en Europe : une crise agricole qui pousse nos paysans au bord du gouffre, une inflation galopante qui étrangle les classes moyennes, une insécurité énergétique qui menace nos industries…sans parler des circonvolutions géopolitiques. Mais non, la Commission européenne a trouvé son combat prioritaire : interdire une chasse traditionnelle française.
Dans sa grande sagesse bureaucratique, Bruxelles a décidé de saisir la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) contre la France pour non-respect de la directive Oiseaux. La faute de notre pays ? Permettre à quelques chasseurs du Sud-Ouest d’utiliser des filets pour capturer des pigeons ramiers et des palombes. Une méthode encadrée, sélective et pratiquée sur des espèces non menacées. Mais qu’importe, les technocrates européens ont jugé cela intolérable et veulent, une fois de plus, imposer leur vision hors-sol aux ruraux français.
Hypocrisie et acharnement
Si la Commission européenne était réellement attachée à la biodiversité, on pourrait croire à une démarche sincère. Mais ce n’est pas le cas. Pourquoi la France est-elle systématiquement dans le viseur de Bruxelles, alors que d’autres pays bénéficient d’une indulgence coupable ? À Malte, la chasse aux filets pour les pinsons a été dénoncée des dizaines de fois par les ONG… sans réaction ferme de la Commission. En Espagne, des méthodes bien plus contestables existent, mais Bruxelles reste muette.
Deux poids, deux mesures. Un acharnement évident contre la chasse française, qui dérange les bien-pensants bruxellois, ces mêmes bureaucrates qui n’ont jamais mis un pied en Sologne ou dans les Landes et qui prétendent dicter aux chasseurs ce qu’ils ont le droit de faire.
Un symbole du décalage entre Bruxelles et les réalités locales
Cette attaque n’est pas seulement une agression contre les chasseurs, elle est une insulte à toute la ruralité. Car ce que la Commission refuse d’admettre, c’est que la chasse traditionnelle fait partie de notre patrimoine et de notre culture. Ces pratiques, encadrées et durables, ne menacent en rien la biodiversité.
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Mais voilà le vrai problème : Bruxelles hait la ruralité. Elle rêve d’un monde aseptisé, coupé de ses traditions, où toute forme de nature serait mise sous cloche. Un monde où seuls les experts en costard-cravate auraient le droit de décider ce qui est « acceptable » ou non. Cette arrogance technocratique nourrit un ressentiment grandissant envers l’Union Européenne.
Un combat politique à mener
Heureusement, la résistance s’organise. Le gouvernement français, les parlementaires locaux et les chasseurs ont dénoncé cette ingérence inacceptable. Willy Schraen, président de la Fédération Nationale des Chasseurs, a raison de parler d’« acharnement idéologique insupportable ». Car c’est bien de cela qu’il s’agit : un combat politique contre un mode de vie que Bruxelles veut éradiquer.
Alors qu’attend la France pour réagir plus fermement ? Accepter ce diktat serait un aveu de soumission. Il est temps de rappeler à Bruxelles que la chasse fait partie de notre identité, et qu’aucun décret européen ne la fera disparaître.
Chasseurs, agriculteurs, ruraux : ne lâchons rien.
A voir en vidéo :
Question : si Bruxelles hait la ruralité dans son ensemble, elle devrait s’en prendre aussi aux tradition s de Malte, de l’Espagne, etc… Donc pourquoi seulement le France ?
Il est grand temps de dire à l’Europe d’aller se faire fout…
A force de se faire entuber il ne restera plus rien de la France
Bruxelles dépense des millions pour relancer des traditions régionales dans certains cas .
Pour la chasse , la tradition existe , ne coûte rien à Bruxelles ( au contribuable) .
On demande seulement à vivre nos traditions sans être emme…. par des bureaucrates qui ne méritent même pas leur paye.
Sacree Europe,on nous l’a vendu comme un modèle économique,aucune harmonisation fiscale entre les pays, pour une defense européenne on voit le résultat avec l Ukraine. Il faut bien que ces technocrates aient l impression d être utiles donc on d attaque a la chasse a la palombe,sujet tres important alors que ce pigeon se porte très bien.n importe quoi!
A quand une manif nationale pour montrer notre ras le bol !!!
Chasseurs , pêcheurs , paysans , corrida tous pour une même cause .et toutes ces activités de nature qui seront tôt ou tard dans le viseur de ces grattes papiers qui ne connaissent rien à notre vie de ruraux .