La Commission européenne accusée d’avoir financé des ONG pour influencer le vote du Pacte vert. Un scandale qui ébranle Bruxelles.

Un vent de scandale souffle sur Bruxelles : la Commission européenne est accusée d’avoir financé des ONG pour effectuer un lobbying ciblé en faveur du Pacte vert européen. Cette initiative phare, censée transformer l’Europe en un continent neutre en carbone d’ici 2050, se retrouve au cœur d’une controverse qui menace de ternir son image et celle des institutions européennes.
Le Pacte vert, entre ambition et controverse
Adopté en 2019, le Pacte vert européen vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030, en accélérant la transition énergétique, en favorisant une économie circulaire et en restaurant les écosystèmes. Bien que son ambition environnementale soit saluée, ses impacts économiques inquiètent : les entreprises européennes, notamment dans les secteurs à forte empreinte carbone comme l’énergie, le transport et l’industrie lourde, doivent faire face à des coûts croissants pour se conformer aux nouvelles régulations. Si certaines y voient une opportunité d’innovation, beaucoup redoutent une perte de compétitivité face à des concurrents internationaux soumis à des normes moins strictes.
A lire aussi : L’Europe et le loup : Une protection en question
Mais aujourd’hui, c’est moins l’objectif écologique que les méthodes employées pour l’imposer qui sont en cause. Des fonds publics auraient été alloués à des ONG pour influencer les votes des eurodéputés et des États membres, une pratique qualifiée d’« inappropriée » par Piotr Serafin, commissaire au Budget.
Un système de lobbying opaque
Selon les documents révélés par Le Point, ces ONG ne se contentaient pas de promouvoir des mesures écologiques : elles ciblaient précisément certains députés européens pour garantir l’adoption des politiques portées par l’ancien commissaire Frans Timmermans. Ce lobbying institutionnel orchestré en coulisses a été dénoncé comme un « système fantôme » par Dirk Gotink, député PPE, qui avertit : « Ces pratiques sapent la confiance dans nos institutions. »
Ce scandale, surnommé « Green Gate », soulève des questions fondamentales : comment concilier une transition écologique ambitieuse avec les principes de transparence et de démocratie ? Pour beaucoup, cette affaire montre les limites d’une gouvernance européenne souvent perçue comme éloignée des réalités économiques et sociales.
Un avertissement pour Bruxelles
Alors que le Pacte vert devait incarner une réponse audacieuse aux défis climatiques, il risque désormais de devenir un symbole de controverse. Si les institutions européennes ne réagissent pas avec fermeté et clarté, les retombées politiques pourraient fragiliser encore davantage la confiance des citoyens.
La transition écologique ne peut se faire à n’importe quel prix. Le Pacte vert doit être porté par des méthodes qui respectent les principes démocratiques qu’il prétend défendre. À défaut, l’Europe risque de transformer un projet d’avenir en un poids pour ses citoyens et ses entreprises.
Bonsoir,hélas ! On s’en doutait un peu!nous ,les chasseurs ,agriculteurs, certains pêcheurs, entrepreneurs. « Collusion « ,l’enquête le dira peut-être……..
Et il paraît qu’il y a un énorme lobby de la chasse qui gangrène les institutions…
Monsieur ristord,le lobbying est légal et sain ,afin que les décideurs aient toutes les cartes en mains ,mais avec des règles,ex:le lobbying avec de l’argent s’appelle » corruption « le lobbying d’un état tiers, c’est de » l’ingérence »,donner de l’argent public à des ong pour le lobbying pour sa politique, c’est du « détournement de fonds public »,attendons la fin de l’enquête.
Coût pour nos impôts : 15 millions d’euro dépensés par la Commission !
Quelqu’un a dit : – tous pourris ?
voyons si une enquête sévère aboutira comme celle de Le pen ou il y aura encore une fois du favoritisme et de la politique gauchiste