CAP : Une officine de propagande à l’œuvre

Anti-chasse
date 26 janvier 2024
author Thomas Drach

Convergence Animaux Politique, prêts à raconter n’importe quoi pour faire avancer une Cause qu’ils ne comprennent même pas. 

Convergence Animaux Politique (CAP), se présente comme une association faisant « le lien entre les ONG de défense des animaux et le monde politique pour améliorer la condition animale ». Ce que d’aucun appellerait en langage courant, un lobby. Si comme moi, vous avez une conception de ce terme qui n’est pas forcément péjorative, alors vous préférerez parler d’officine de propagande. 

En effet, comme toutes les associations pour lesquelles elle se fait le lien avec la représentation nationale, elle distille tout ce qu’elle peut d’éléments de langage en faveur de ses projets, peu importe qu’ils tordent la réalité pour se faire.

Exemple très concret : En ce moment, ils sont à la manœuvre pour faire aboutir un projet de loi interdisant l’importation de trophées de chasse. C’est le premier projet dans leur roadmap 2024 :

Et ça se profile assez bien puisque la PPL a été adoptée en commission.

Et tandis que sur X, je faisais remarquer à la députée porteuse de la PPL en question qu’elle faisait fausse route, la chasse aux trophées convenablement réglementée et bien gérée étant un atout majeur de la protection des espèces concernées pour les pays souverains qui l’autorisent, le Community Manager de Convergence Animaux Politique est venu affirmer que j’étais dans le faux, source IPBES à l’appui.

Sauf que… rien n’appuie cette affirmation dans le rapport de l’IPBES en question.

En effet, ce rapport nous apprend que le second facteur « à l’incidence relative la plus néfaste sur la nature depuis 1970 » est « l’exploitation directe, et en particulier la surexploitation des animaux, des plantes et d’autres organismes (collecte, exploitation forestière, chasse et pêche »). 

La chasse et la pêche font donc effectivement partie du second facteur d’incidence relative néfaste sur la nature, au même titre que la cueillette et l’exploitation forestière.

Mais, on imagine difficilement que la recommandation de l’IPBES soit l’interdiction totale mondiale de ramasser des champignons et des baies ou couper des arbres. Aussi, on comprend que ce qui est pointé du doigt, c’est l’exploitation directe sous ses formes non durables. Et donc qu’il peut exister des formes durables, pour la cueillette et l’exploitation aussi bien que pour la chasse et la pêche.

Ce que vient confirmer l’existence d’un autre rapport de l’IPBES, « Assessment Report on Sustainable Use of Wild Species » de Juillet 2022.

Par ailleurs, le même point du premier rapport nous rappelle que le PREMIER facteur, c’est la perte d’habitat liée au changement d’utilisation des terres, en priorité pour l’agriculture et l’expansion urbaine. Permettre aux populations locales de faire une exploitation commerciale, pourvu qu’elle soit durable, de leurs écosystèmes sauvages fait partie des solutions pour les inciter à les préserver en l’état plutôt que de les transformer en terres agricoles par exemple. La chasse permet cela. 

On comprend donc que CAP à soit mal compris le rapport qu’elle cite, soit elle profite du fait que c’est un pavé que personne n’a le courage de lire pour en livrer une lecture faussée qui arrange leurs histoires. 

Si on a sincèrement comme objectif d’avoir un impact concret en faveur de la protection des espèces plutôt que de mener une croisade idéologique contre la chasse, les chasseurs et les « ultra-riches », il est beaucoup plus pertinent de faire preuve de vigilance à l’égard du sérieux avec lequel les pays où se pratique la chasse aux trophées la gèrent et la réglementent, plutôt que de tout faire pour que cette chasse n’existe plus du tout. 

Ajoutez à ça le fait que sur X, le CM de CAP à posé sa petite crotte sans jamais se retourner, et pendant que je prenais le temps d’écrire cet article, est allé en semer d’autres partout où l’occasion se présentait, les doutes sur la nature de cette organisation ne sont plus vraiment permis… 

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2 Commentaires :
  1. Jojo
    26/01/24

    Un lobby et rien d’autres. Mais quand ils se rendront compte que les assos antichasse préfèrent glaner l’argent pour leur pomme plutôt que de s’en servir pour leur cause on n’entendra plus parler d’eux.
    Laissons les poser leurs bouses pour ensuite rétablir la vérité, ils se fatigueront tous seuls pour rien.

  2. Pierre Poisson
    27/01/24

    Je ne savais pas que les sénateurs avaient des colliers étrangleurs et électriques, vu l’embonpoint ça n’a aucun effet.

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