C’est l’ouverture !

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date 05 mars 2024
author Richard sur Terre

Vous la sentez l’ouverture de truite ? Vous sentez ce petit gout de printemps vous chatouiller le moulinet ? Il est temps chers amis de remiser le calibre 12 et d’aller se frotter à la belle zébrée.

Et comme on est fidèles à nos valeurs sur Chasses Éternelles, on va se concentrer sur la meilleure façon de leurrer la belle en version sauvage qui en a vu d’autres.

Mon premier conseil (de moucheux) c’est d’aller traîner vos guêtres au bord de l’eau avec une paire de lunettes polarisantes sur le nez. Et dès aujourd’hui. Si vous connaissez vos spots par cœur, tant mieux ! Mais reprendre contact avec le milieu et pourquoi pas croiser une mémère qui se dore aux premiers rayons du pale soleil de mars, ça n’a pas de prix. Et puis on est déjà un peu à la pêche.

Truite à l’ouverture : éloge de la lenteur

Oui chers amis, votre impatience à tremper le fil doit être inversement proportionnelle à votre action de pêche : à l’ouverture, la patience est la clé du succès. Les périodes d’alimentation de miss fario, déjà brèves, sont encore ralenties par les eaux froides de ce début de printemps, prolongeant ainsi le temps nécessaire à leur digestion. C’est souvent pendant les heures les plus chaudes de la journée, avec un pic entre midi et 16 heures, que ces truites sauvages se montrent le plus actives.

Privilégiez les bordures des cours d’eau et les zones où le courant s’apaise. Dans les régions montagneuses, il est conseillé de se concentrer sur les parties élargies et moins pentues des cours d’eau, où le courant est moins turbulent.

La clé du succès réside dans une approche méthodique. Peignez soigneusement ces zones porteuses en présentant l’appât près du fond, là où les truites sauvages ont tendance à se rassembler. En mars, ces zones sont souvent rares, mais elles sont également les plus susceptibles de concentrer les poissons.

Il est important de se rappeler qu’en matière de pêche à la truite (sauvage évidemment), la précipitation est rarement récompensée. Une exploration méticuleuse des postes favorables s’avère souvent plus productive qu’une course effrénée le long des berges, surtout lorsque l’on considère la fréquentation parfois assidue de ces lieux à l’ouverture.

Quelle que soit la technique choisie (leurres, toc, mort manié ou mouche), c’est un jeu de patience et de minutie qui vous attend. Mais qui peut aussi révéler de très belles surprises aux plus acharnés. Et puis bon…de toute façon c’est l’ouverture. On ne va pas se mentir on ne la raterait pour rien au monde.

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1 Commentaire :
  1. By. Michel
    06/03/24

    Très belle image ! instant magique presque irréel …
    Oui ! on attend ce moment avec impatience…….

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