La justice valide les expérimentations de chasses traditionnelles, défiant les opposants animalistes. Une première victoire pour les chasseurs.
Le tribunal administratif de Pau vient de donner raison aux chasseurs en confirmant la légalité des expérimentations de chasses traditionnelles à l’alouette des champs. Malgré les attaques répétées de la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et de One Voice, qui tentent systématiquement de bloquer ces initiatives, la justice a une nouvelle fois débouté leurs plaintes. Ces expérimentations, menées pour la deuxième année consécutive dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, visent à démontrer la sélectivité de méthodes de capture ancestrales – les pantes et les matoles – suspendues depuis longtemps par manque de preuves scientifiques.
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Le verdict, tombé le 13 novembre, reconnaît la rigueur des méthodes employées et la faible préoccupation écologique autour de l’alouette des champs, classée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme « préoccupation mineure ». Contrairement aux insinuations alarmistes de leurs détracteurs, les spécimens capturés sont immédiatement relâchés, assurant une approche respectueuse et scientifique. La justice a donc estimé qu’aucune urgence écologique ne justifiait d’interrompre ces travaux.
Willy Schraen, président de la Fédération Nationale des Chasseurs, s’est félicité de cette décision, soulignant l’hypocrisie des associations animalistes qui « fuient la réalité scientifique » dès lors qu’elle ne va pas dans leur sens. Selon lui, la justice a permis aux chasseurs de rappeler l’importance de leur rôle dans la préservation des traditions tout en s’appuyant sur des données factuelles. Willy Schraen qualifie cette décision de « première étape » dans le combat pour rouvrir pleinement les chasses traditionnelles à l’alouette, soutenu par une démarche d’expérimentation encadrée.
En refusant de suspendre ces expérimentations, le tribunal envoie un signal fort : les actions cynégétiques, dès lors qu’elles s’inscrivent dans une démarche scientifique rigoureuse, méritent d’être soutenues et respectées. Les détracteurs de la chasse devront désormais affronter les réalités des données, et c’est dans cet espace de vérité que les chasseurs entendent bien défendre la légitimité de leurs pratiques.
A voir en vidéo :
C’est un bon début.
Encore faudra t’il que les tribunaux et les services de l’État tiennent compte du résultat de ces expérimentations.
La sélectivité a deja été validée par l OFB(vu que les oiseaux sont pris vivants,pantes, matoles,glue,les prises accidentelles sont relâchées sans dommage).le conseil d état les a interdites car on peut les chasser autrement,une des causes de la directive.il reste peu de chasseurs qui les pratiquent,les prélèvements sont ridicules reconnus par les scientifiques,qu on nous foute la paix.a voir.
Bonsoir Léa
Oui, la rigueur scientifique et le principe de réalité s’opposent au dogmatisme et à l’idéologie nauséabonde des détracteurs de ces chasses séculaires.
Ce jugement n’est pas une victoire en soit, il expose simplement la vérité face au mensonge.
Bon week-end à tous.
Fram