Colonel plutôt qu’un enfant : Hélène Gateau humanise son chien et dézingue la parentalité. On a lu son interview, et on a jappé.
« Pourquoi j’ai choisi d’avoir un chien (et pas un enfant) » … Voilà une punchline qui fait japper dans les salons. À mi-chemin entre le plaidoyer affectif et l’essai sociologique, l’ouvrage d’Hélène Gateau tente de justifier une relation exclusive avec son chien Colonel – à tel point qu’il en deviendrait presque le beau-fils de ses futurs amants.
On a lu son interview – Et Hélène, c’est un peu la Bridget Jones canine. Elle parle d’amour, de célibat, de clonage canin avec un sérieux qui ferait passer Marguerite Yourcenar pour une influenceuse TikTok. Et surtout, elle pousse la modernité jusqu’à affirmer qu’un chien peut remplacer un enfant, voire un mec. Un compagnon à quatre pattes qui ne ronfle pas, ne te trompe pas, ne regarde pas de vidéos de bagnoles en boucle… mais te suit, te comprend, et te regarde comme si t’étais la huitième merveille du monde. Et ça, même Tinder n’y arrive plus.
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Mais au fond, n’est-ce pas là le symptôme d’un monde qui perd les pédales ? À force d’humaniser les animaux et d’animaliser les humains, certains finissent par dormir avec leur Golden Retriever – on n’est pas loin de la niche conjugale. On adopte, on humanise, on projette : le chien devient enfant, psy, compagnon, et bientôt héritier.
Et pendant ce temps-là, ceux qui choisissent d’avoir des enfants (les vrais, avec des bras et des frais de scolarité), ou des mecs (les vrais, avec des chaussettes sales et des Grand Prix de Formule 1), se font gentiment regarder comme des conservateurs un peu coincés.
Alors voilà : on ne nie pas l’amour sincère que l’on peut porter à son animal. Mais de grâce, n’inventons pas une parentalité canine comme on commande un latte à l’avoine. L’attachement, oui. Le pathos, non. Colonel n’est pas votre fils, Hélène. Il est votre chien. Et c’est déjà beaucoup.
A voir en vidéo :
Nos sociétés oisives et blasées sont en train de sombrer dans un abîme de bêtise . Nos parents avaient comme soucis de travailler et faire bouillir la marmite , aujourd’hui nous avons tellement de temps libre et de loisirs que les gens ne savent plus quoi faire pour se distraire et se distinguer des autres . Je crois que notre civilisation est au bord du gouffre , l’intelligence recule , la solidarité et la compassion disparaissent peu à peu . L’avenir fait peur .
Un amour réciproque avec un être dont on est propriétaire m’apparaît comme une relation sensiblement déséquilibrée.
On se demande si ce n’est se laisser aller à la facilité.
Je suis responsable de mes enfants mais en aucun cas propriétaire.
Bonjour,faire « la part des choses » avec un « logiciel tronqué « par la vie,(infidélités des hommes peut-être)ce n’est pas facile pour certains ,les priorités changent, et peu nous éloignés de notre « humanité « .en passant LEA MASSEY, il met arrivé de dormir avec mon chien au pied du lit ou sur le lit.
Alors…. Mes chiennes restent des chiens et elles ont leur place de chiens. Elles mangent après moi et obéissent au sifflet, elles dorment sur mon lit mais dégagent au claquement de doigts.
J’ai un fol amusement lorsque je dis à mes amies et collègues que jamais une femme ne m’accueillera comme mes chiennes m’accueillent lorsque je rentre à la maison, même si ça fait 10 minutes que je suis sorti ! De la Joie et de l’Amour à revendre, et pas de reproche parce que ça fait 10 minutes que je suis sorti et que je n’ai pas prévenu, pas de jeux de dupe ni d’entourloupe en disant « Chérie, tu m’aimerais toujours si je faisais 120kg ? »
Bon, j’ai divorcé 2 fois…. mais, même si je ne considère pas mes chiennes comme mes enfants ou mes copines, il est vrais que c’est un vrais réconfort d’avoir ces adorables animaux à la maison.
Et bien entendu, une femme à la maison me manque, mais je ne recommencerais pour rien au monde.
Oui mon épouse me reproche souvent, lorsque j’arrive du boulot de prendre plus de temps pour mes chiens que pour elle. Je lui réponds qu’elle n’a qu’à arriver avant eux au portail.
Ohhhh !!! Je suis dépité de ne pas l’avoir trouvé celle-là ! J’adore !!!
Avec tout le respect que j’ai pour les femmes en général !
Nous avons une chienne c’est notre bébé mais un bébé chien qui ne monte pas sur le canapé ne rentre pas dans la chambre mais fait le bonheur des petits enfants le WE. Elle nous attend à la porte entend nos malheurs mais ne les répète pas, elle écoute sans juger. Elle est heureuse d’aller à la chasse avec papa et est heureuse de prendre une douche ensuite et de dodo dans le panier au pied de la cheminée. Nos enfants sont nos enfants et ont accès au canapé, prennent une douche seul mais ne nous attendent pas à la porte. Ils ne savent rien de nos malheurs et savent nous juger si besoin. Ensuite un apéro et nous sommes tous heureux même la chienne qui n’a pas droit au champagne. Chacun est à sa place et les sangliers sont bien gardés.
Je crois que les chenils de la SPA ne sont pas prêts de se vider. Elle veut apprendre aux chasseurs ce qu’est un pauvre chien de chasse sur un canapé.
En plus, c’est même pas vrai : un chien, ça ronfle, des fois.