Une femme dont le chien de berger a été blessé par un sanglier, demande une indemnisation à la fédération des chasseurs.
Texte : Richard sur Terre
C’est une histoire à dormir debout que nous raconte France Bleu dans cet article publié le 30/07/2023. Servane, une bergère de 36 ans, a vu sa chienne se faire bousculer par un sanglier. Résultat : 340€ de frais vétérinaires. Que la bergère demande aux chasseurs de payer. Parce que, je vous le donne en mille, les chasseurs ont introduit le sanglier dans la région et qu’ils sont donc responsables.
Voici typiquement le genre de faits divers qui racontent leur époque. Vous avez d’un côté la pure intoxications animaliste qui tente de faire croire (avec succès en l’espèce) que les chasseurs sont responsables de la présence des sangliers dans sa vallée, et d’autre part une sorte d’abandon de la notion d’aléa qui constitue l’essence de la vie sur cette planète. Oui les accidents arrivent. C’est rare, mais c’est ainsi. Ce chien a dû s’approcher trop près du suidé qui s’est senti en danger. Il s’est défendu.
Et si son chien avait été blessé par un loup, aurait-elle attaqué les associations qui militent pour sa présence ? A priori ce serait la même logique ridicule.
Toujours est-il qu’il est possible, en 2023, d’être assez déconnecté de la réalité pour croire qu’une association de chasseurs va payer les frais de véto d’un chien blessé par un animal sauvage. L’humain tout puissant, responsable de tout, qui doit réparer toutes les injustices du monde.
D’ailleurs, toujours dans cet article, on apprend que les chasseurs du coin, après avoir sauvé un cerf empêtré dans une clôture, avaient peint ses bois en bleu pour qu’il ne soit pas tiré et qu’on lui laisse le temps de la convalescence. Une preuve de plus de la barbarie du chasseur bourré psychopathe je suppose…
Mais pour la « victime », voilà bien une preuve que les chasseurs peuvent payer quand ils veulent !
Les humains sont devenus des enfants intolérants à la frustration, adeptes du « tout tout de suite », et incapables de vivre en acceptant la part de risque inhérente à l’existence. Se promener avec un chien dans la nature, c’est prendre le risque, heureusement improbable, qu’il soit bouloté par un truc plus gros que lui. Et non, il n’y a pas toujours de responsable à faire casquer.
Il s’agit de grandir et d’affronter la partie imprévisible de l’existence, loin des responsabilités collectives fantasmées qui rythment nos vies numériques.
L’insondable puit de la connerie humaine…
Donc si on suit la même logique, lorsqu’on a un accident avec une personne sous l’emprise de stupéfiant, on porte plainte contre EELV et la NUPPES car ils encouragent la pratique voir vendent même pour certains les dits produits…!
Les chasseurs n’avait dailleurs pas à payer à la place de la personne qui avait instalé le grillage en question.
Bonjour,
pour une fois je ne suis pas tout-à-fait d’accord avec toi Richard (je tutoie facilement, surtout entre passionnés), quand tu écris : « Les humains sont devenus des enfants intolérants à la frustration… ».
Je pense que « les français » aurait été plus juste. Notre société d’assistés perpétuels a créé ce comportement déviant. Je connais un peu l’Irlande et son peuple. Nombre de comportements habituels de nos concitoyens n’existe pas dans ce pays où je retrouve un peuple me rappelant les français de ma jeunesse.
Mais ceci dit, merci encore pour ton excellent travail !
Elle est amusante cette bergère (depuis 6 ans).
Il y a aussi l’idée que nous ne pourrions plus chasser si ses moutons ne mangeaient pas ce dont ils se nourrissent sur le parcours. La jungle quoi !
Cette idée de l’effet du pâturage de ses moutons induirait la prise en charge par les chasseurs des frais des accidents provoqués par les sangliers.
Elle oublie que son chien est là pour protéger le troupeau des loups.
Sans loup, pas de chien pour protéger le troupeau et donc pas de frais de vétérinaire.
A priori, les chasseurs ne sont pour rien dans l’introduction du loup.
Elle oublie aussi totalement que son patron, l’éleveur de moutons, ne paie rien pour nourrir ses bêtes à partir des terrains des parcours.
Ça coûte de nourrir un troupeau si on doit payer la nourriture des bêtes.
Je suppose qu’il s’agit d’une ex-citadine reconvertie en bergère.
Je concède que c’est un joli métier si on en apprécie tous les aspects.
Mais ce n’est pas pour moi.
Bonjour. Rien à voir avec le loup..c est sans doute un chien de berger donc un chien de travail comme il en existe depuis plusieurs siècles..c est le Patou qui à le rôle de protection contre le loup à notre époque. Ceci dit un sanglier mal leché n a peur de rien..et effectivement son chien n a pas eu de chance..sûrement de la curiosité mal placée qui a dû agacer ce suidé. Cette jeune femme va nourrir son expérience à travers ces incidents NATURELS..
Elle est spéciale cette jeune-femme.
Confondre les obligations qui incombent au maître d’un animal domestique ou d’un animal d’élevage avec l’absence d’obligations pour un animal sauvage dans la nature, qui n’appartient à personne par définition, est un sérieux manque de discernement.
RES NULLIUS : elle ne doit pas connaître.
La bêtise à l’état pur, cette femme, un cas d’école pour la psychiatrie…
On ne peut pas aller jusque là pour qualifier cette élucubration.
En tout cas, voilà des gens bien décalés du monde réel, elle, la bergère, comme son patron, l’éleveur.
oui un cas d’école!!! Amis, notre destin commun réveille la bête immonde dénuée de tout principe moral et sincère, cette joyeuse fratrie à la gouaille digne du peloton d’exécution analyse avec sagesse et détermination un évènement peu commun, il y a l’espace du feuille de papier à cigarette pour qu’il envoient cette bergère en psy, la déraison n’est permise qu’aux édentés, à ceux qui s’affairent quotidiennement dans les pâtures à la barbe de vos privilèges à cartouchière, je ne mentirai point pour dire que ce journaliste peu précautionneux nous invite à la lapidation, grâce lui soit faite. Cette mise en lumière nous révèle l’entièreté de cette mafia inavouable dans sa pratique colportant un esprit brutal fouillant dans la permanence de son propre mensonge pour mieux diffamer cette femme courageuse, d’un travail impeccable, nos apercevons déjà des tablées immenses en guise de reconnaissance et d’excuses, faire une demande pour les palmes académiques envers cette ingénue, mais je m’égare. En conclusion, il reste souhaitable que l’avenir empli de subtilités ne les obligent à se mettre la main à la gorge, amis chasseurs donc, à bon entendeur !
Ne soyons pas dans l’excès !
Euh comment dire, ça fait longtemps qu’il y a des sangliers en France puisque du temps de Jules César c’était le plat préféré d’Obelix…
Non?….
Ne serait ce pas le meilleur argument ça vu le niveau ?
C’est spécial comme façon de voir les choses. On peut aussi demander des crèmes et autres répulsifs contre les moustiques ? Après tout, les moustiques aussi sont des animaux sauvages. Ca marche aussi pour les tiques ? non parce que les produits répulsifs à mettre sur le chien ça revient cher…
Quand on vit dans la nature, et encore plus quand on travaille avec, on en accepte les règles, non ?
Que le chien ait été attaqué par un sanglier est évidemment regrettable mais en quoi les chasseurs devraient payer la facture ?
Et si on va plus loin, la chasse du sanglier à l’affût est autorisée dans le département donc si on fait appel aux Louvetiers (et pas aux chasseurs du coin) c’est probablement parce que la chasse est interdite dans ce secteur.
C’est la mentalité du « je suis une victime perpétuelle, les autres sont coupables et responsables de tout « .
Cet article est biaisé par de la vilainie d’un gratte papier qui n’a pour d’autre offense que d’offenser le beau et le vrai, cette femme courageuse n’a aucune crainte depuis vos commentaires en forme de lapidation, cela est si facile de ne rien saisir à la réalité du terrain, mais la question se pose désormais, êtes vous réellement des hommes?