En Espagne, les collisions ont doublé en 5 ans !

Les plumes de Richard
date 12 avril 2023
author Richard sur Terre

 

Figurez-vous qu’en Espagne, les collisions routières avec les animaux sauvages ont doublé en 5 ans. Une occasion de rappeler que le chasseur français agraine AUSSI toute la péninsule ibérique !

Texte : Richard sur Terre

Selon cet article tout chaud qui nous vient tout droit d’Espagne, les dernières données des assureurs (AXA en l’occurrence), montreraient une augmentation de près de 45% des accidents de la route impliquant directement l’espèce sanglier sur les 12 derniers mois.

« La principale raison est la prolifération des sangliers qui envahissent les routes, en particulier dans les zones rurales, mais aussi sur les routes proches des villes. Les collisions avec des cochons sauvages représentent près de la moitié de tous les accidents de la route causés par des animaux et elles augmentent rapidement. Rien qu’au cours des douze derniers mois, elles ont augmenté de 44,4 %. La prolifération de l’espèce, l’urbanisation du monde rural et l’audace croissante des sangliers à la recherche de nourriture sont autant de facteurs qui expliquent cette augmentation. »

Existe-t-il encore des gens sensés pour écouter les âneries animalistes qui pointent du doigt les chasseurs français quand il s’agit d’expliquer cette surpopulation qui touche désormais quasiment le monde entier ?

Allons-nous devoir encore longtemps se fader cette propagande qui ne résiste pas à la moindre recherche GOOGLE ? J’ai bien peur que oui. Leurs sites en sont farcis, et jamais ils ne manquent une occasion de vomir leurs mensonges.

Reste à informer. En espérant que leurs gesticulations finissent par lasser.

 

 

 

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12 Commentaires :
  1. GUILLAUME MARKUS
    12/04/23

    Richard,

    Ben si on arrêtait de prendre sa voiture et d’aller sur les routes on n’aurait pas tous ces accidents contre les sangliers et autres animaux.

    En plus le carburant coûte cher et les moteurs polluent. Alors !

    1. GUILLAUME MARKUS
      13/04/23

      Amusant, amusant !

      Bon, soyons sérieux.

      Vous voulez peut-être qu’on ne circule plus qu’à vélo ?

      Ou peut-être aussi à cheval ?

      1. Decompoix
        14/04/23

        Ben non pas à cheval ! Ils sont contre l’esclavage des chevaux et poney ces imbeciles decompoix

  2. Nestor
    13/04/23

    Richard,
    Personne ne pointe du doigt le chasseur français comme responsable de la surpopulation des Jabalíes en Espagne…
    Nier la part de responsabilité qu’on eu et qu’ont toujours les chasseurs dans la surpopulation de Sangliers en France, c’est au mieux de la naïveté et au pire de la malhonnêteté.
    Les causes sont multifactorielles, mais les lâchers du passé et l’agrainage du présent (qui ne fonctionne pas comme méthode de protection des cultures, soit dit en passant) sont en partie responsables de l’explosion du Sanglier sur notre territoire.

    C’est documenté, et faire la sourde oreille en disant que c’est la faute du climat et des méchants écolos avec leurs espaces protégés ne résoudra pas le problème.

    1. patricia mercier
      14/04/23

      documenté ? je suis allée voir vos sources histoire d être objectif .
      1: ces études sont réalisée en suisse dans le canton de Thurgau
      ou les sangliers sont peu chasser
      2:elles parlent pas de lâchés en France?
      3: l agrainage en France se fait que si ont demande autorisation au préfet
      et que de la dissuasion que l on obtient rarement les préfets sont plus enclin
      a autorisé des battues admistratives
      et a par emmurer les cultures les clôtures électrique ou grillagées sont efficace qu’ a court therme

    2. Golay julien
      15/04/23

      Alors si ils augmentent dans le pays du Maghreb c’est à cause des lâchers et de l’agrainage des musulmans?

  3. GUILLAUME MARKUS
    14/04/23

    Le monsieur dit que c’est documenté. J’aimerais bien qu’il nous donne ses sources.

    Ce que nous savons c’est l’explosion de la population des sangliers depuis 50 ans. Au début des années 1970, les chasseurs prélevaient environ 35.000 sangliers, maintenant c’est 890.000 environ.

    La population des sangliers en France est au minimum de 1,5 million, 2 millions serait plus juste.

    Pour moi, on devrait en chasser plus chaque année que les plans de chasse actuels.

    Mais c’est le bazar dans bien des pays avec cet animal. Au Texas, il est tellement présent qu’on le tire à la mitrailleuse parfois, de nuit avec des lunettes infrarouges. Et ne parlons pas des populations de sangliers dans les pays musulmans.

    Moi je vais parler argent.

    Le sanglier coûte chaque année aux chasseurs français près de 80 millions dont 46 millions directement versés aux agriculteurs pour les dégâts du grand gibier.

    Les dégâts par accidents de la route avec des animaux c’est un coût de 200 millions par an pour les assurances. Si on dit que le sanglier est responsable de la moitié, cela donne un coût de 100 millions par an.

    Vous parlez d’agrainage. C’est pratiqué surtout pour éloigner les sangliers des cultures et aussi pour le comptage des individus.

    Si les chasseurs nourrissaient les sangliers par agrainage, en maïs par exemple, cela aurait un coût faramineux. En prenant uniquement comme base 10% de la nourriture, en nourriture sèche de maïs, les chasseurs dépenseraient en comptant 1,5 million de sangliers, l’équivalent de 150.000 tonnes de maïs, soit avec un prix du maïs à 235€/tonne l’équivalent de 35 millions d’euros. En cela en comptant 10% des besoins en nourriture.

    1. Nestor
      14/04/23

      Ok pour les sources !
      🙂
      Vous trouverez ci dessous quelques articles, mais en fouinant un peu y’en a d’autres ! (Désolé, je n’ai pas tous les DOI)
      Notez qu’une pratique raisonnée de la chasse est pointée comme l’une des solutions pour la régulation des Sangliers en Europe.
      Mais l’agrainage, ben… C’est pas efficace !
      Bonne lecture !

      CLAUDIA BIEBER; THOMAS RUF (2005). Population dynamics in wild boar (Sus scrofa) : ecology, elasticity of growth rate and implications for the management of pulsed resource consumers. ,
      Journal of Applied Ecology
      42(6), 1203–1213.
      DOI:10.1111/j.1365-2664.2005.01094.x

      GEISSER H. (2000) Das Wildschwein (Sus scrofa) im Kanton
      Thurgau-Analyse der Populationsdynamik, der Habitatansprüche und der Feldschäden einer Huftierart in einem
      anthropogen beeinflussten Lebensraum.
      PhD Thesis.
      University Zürich, Zürich, Switzerland.

      GEISSER H. & REYER, H.-U. (2004) Efficacy of hunting, feeding, and fencing to reduce crop damage by wild boars.
      Journal of Wildlife Management, 68, 939–946.

      Après encore une fois, les problèmes de surpopulation de l’espèce sur d’autres pays voire continents peut avoir d’autres origines, mais ça n’enlève pas magiquement la responsabilité des chasseurs pour la situation française.
      Tiens, d’ailleurs, j’imagine que vous savez que l’espèce Sus scrofa à été introduite aux États-Unis pour la chasse sportive au début du XXème ? Encore une idée fameuse, ça…

      Parlez d’argent si ça vous chante, mais la FNC n’a t’elle pas reçu une belle enveloppe il y a quelques semaines justement pour régler les problème des dégâts aux cultures par les sangliers ? De 80 millions d’€ d’ailleurs ?

      Et puisque vous me demandez des sources, à mon tour : ça sort d’où vos 100 millions par an pour les assurances ? (J’ai un peu cherché et je n’ai pas trouvé)

  4. mouchous
    14/04/23

    Houlala, j’ai peur !, un sachant sur la toile !!!!. Qu’il commence à nous donner des sources sur les lâchers de sangliers ! Pour l’agrainage je l’engage à écouter notre président nationale qui a bien explique que l’agrainage devait être utiliser pour fixer les sangliers dans les zones hors cultures et autoriser des tirs de nuit. Cela n’a jamais été l’intention de gaver les sangliers pour qu’ils se multiplient mais éviter les dégâts. A propos le nombre de chasseurs est en baisse serait il d’accord pour venir faire de la régulation ou veut il participer aux frais de dégâts.

    1. Nestor
      17/04/23

      1 . Heu, pourquoi vous me parlez à la troisième du singulier ?
      2 . C’est quand même incroyable que d’un côté on réclame des sources, et que de l’autre on s’offusque quand on en donne…

      Et sinon, vous sous-entendez qu’il n’y a jamais eu de lâchers de Sanglier en France ?
      Je ne dis pas que ça se fait encore, mais ce serait étrange de ne pas prendre ça en compte quand on parle de nombre de bêtes aujourd’hui…
      À moins que les lâchers n’entrainent pas une augmentation de la taille des populations ? Pourquoi donc en avoir fait dans le passé, alors ?

      Et justement, ce qui est montré par la littérature, c’est que l’agrainage ne fonctionne ni pour « fixer » les populations, et encore moins pour éviter les dégâts sur les cultures avoisinantes (les résultats semblent même montrer le contraire).
      Le succès reproducteur des laies est en partie lié à leur poids et à la ressource alimentaire disponible.
      Si y’a plus de bouffe, elles produiront plus de marcassins, c’est tout.

      Ah et je vais pas écouter Willy sur ce sujet, puisqu’il dit lui même qu’il « en à rien à foutre de réguler »…

  5. GUILLAUME MARKUS
    17/04/23

    Richard rapporte un article de presse qui relate un doublement des collisions avec des animaux sauvages en 5 ans en Espagne.

    Comme les routes d’Espagne n’ont pas été spécialement modifiées dans les 5 dernières années, il est clair que les conditions en Espagne sont particulièrement favorables à la prolifération des animaux sauvages.

    En Espagne, il y a certainement un doublement du nombre d’animaux sauvages dans cette période des cinq dernières années.

    Si ces animaux ne sont pas chassés en nombre nous allons à la catastrophe, vu leur capacité de reproduction et le fait que les laies sont devenues plus précoces.

    En France, les animaux sauvages qui causent le plus de collisions sur les routes sont les sangliers en premier et ensuite les chevreuils, ces deux animaux étant les plus nombreux et ceux qui provoquent le plus de dégâts, sur les cultures et la biodiversité pour les sangliers, sur la nature et les cultures pour les chevreuils.

    En France, ces deux animaux, sanglier et chevreuil, sont à mon sens en trop grand nombre malgré des plans de chasse très élevés. Il faudrait en chasser plus.

    Il est facile de comprendre que diverses conditions se conjuguent pour la prolifération de ces bestiaux : en premier les nouveaux espaces libérés des hommes qui ont abandonné des zones aux cultures trop peu rentables, et l’accroissement des surfaces de forêts en France

    Les forêts représentent désormais 31 % du territoire français avec un accroissement de 40.000 hectares de forêt par an et plus de 3 millions d’hectares en 35 ans. Quand vous avez autant du territoire pour se planquer et autant de cultures alentours pour se nourrir, il est facile pour ces animaux de se reproduire.

    L’accroissement de la culture du maïs a joué et joue toujours un rôle très important dans la prolifération des sangliers qui adorent.

    Et les conditions météos plus favorables avec des hivers bien moins rigoureux depuis de longues années donnent moins de mortalité naturelle.

    Les écolos et autres antispécistes nous bassinent avec l’agrainage, le lâcher de sangliers et autres conneries parce qu’ils aimeraient éliminer les chasseurs, mais quelles solutions ont-ils à proposer pour limiter ou réguler la population de ces animaux qui sont devenus nuisibles vu leur nombre.

    Avec les écolos, il y a toujours des coupables à désigner, toujours la manie de vouloir interdire (regardez les projets de lois qu’ils proposent) et jamais la prise en compte du réel et des conditions économiques de leurs préconisations. Y’a qu’à, faut qu’on !

  6. GUILLAUME MARKUS
    17/04/23

    Bonjour,

    Nous avons un visiteur, certainement pas un chasseur, qui vient nous rappeler des histoires qui datent des années 1970 (cinquante ans en arrière) ou de l’agrainage (d’ailleurs pas massif du tout) qui est interdit depuis 2009, sauf autorisation du préfet.

    Oui, ça a été pratiqué mais évoquer encore cette histoire ça n’a plus de sens aujourd’hui.

    Et à l’époque, il y avait eu pour compenser un peu ces pratiques car en arrachant les haies, en faisant d’immenses parcelles sans haies, sans arbres, les agriculteurs lancés dans une nouvelle économie de l’agriculture avaient détruit le biotope d’énormément de petits gibiers, à plume ou à poils, qui étaient l’essentiel des animaux prélevés à la chasse.

    Je vais aller voir les sources indiquées par notre visiteur. Mais elles sont étrangères. Concernent-elles la France ?

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