Une conférence sur l’écoradicalité au salon de la chasse

Les plumes de Richard
date 15 mars 2023
author Richard sur Terre

 

Nous avons le plaisir de vous annoncer que le Cercle Gaston Phoebus organise en partenariat avec le Salon de la Chasse et de la Faune Sauvage une conférence exceptionnelle sur la Chasse, l’Animal et l’Écoradicalité.

Texte : Richard sur Terre

Paul Sugy – Journaliste au Figaro et auteur de « L’Extinction de l’Homme » –
débattra avec Richard sur Terre – Youtubeur & rédacteur en Chef de chasseseternelles.com –
avec en maître d’orchestre David Chaignon, le talentueux présentateur de Seasons
Hebdo.

Cette conférence ouverte à tous et gratuite (pour tous les visiteurs du salon) aura lieu
le vendredi 24 mars 2023 à 15h30 au Pavillon 5 (entre la tente principale et les airs
de tir).

La conférence sera suivie d’un temps d’échange et de dédicace avec Paul Sugy sur
le stand de Versicolor Éditions (A70 – A72 – B69)

Nous avons hâte de vous retrouver !
L’équipe du Salon de la Chasse et de la Faune Sauvage.

Les goodies Richard Sur Terre sont disponibles !

Découvrez tous les goodies de Richard Sur Terre sur notre boutique en ligne.

Partager cet article
17 Commentaires :
  1. GUILLAUME MARKUS
    15/03/23

    Richard,

    Belle initiative et félicitations !

    L’ écoradicalité, pour moi leur extrémisme c’est du fascisme ou totalitarisme même si ces gens se revendiquent de la gauche, de la gauche stalinienne certainement, celle qui a massacré des millions d’hommes de leur propre pays.

    Je ne pourrai pas venir le 24 mars, alors j’espère que sur le site de Versicolor on pourra retrouver la conférence, au moins en audio dans un podcast.

    1. Manu
      17/03/23

      Oui, c’est sur qu’il faut nécessairement être pro staline pour trouver dégueulasse d’élever chaque année plus de 20 millions d’animaux pour tirer dessus en prétendant être indispensable.
      Et les plus extrémistes, les fan de Kim jong un sont clairement ceux qui ont peur des plombs et autres balles perdues. Même les ruraux qui habite en lisière de forêt, qui sont nombreux à avoir leur petite expérience à raconter sur la chasse, un trou dans une fenêtre, dans le crépis… eux c’est les pires des ecolo bobo.

      1. GUILLAUME MARKUS
        17/03/23

        Encore ‘’un ami visiteur’’ qui vient déposer son petit propos cacateux.

  2. Denis GOUSSE
    16/03/23

    Chapeau !!!
    S’exposer à ce point c’est, de mon point de vue, nécessaire et utile mais pas forcément évident…
    Bon courage Richard, parfois les arguments les plus simples ne surgissent pas où s’expriment mal…
    C’est normal, que te souhaiter… Beaucoup d’énergie et être en bonne forme….
    A suivre…🤞🤞🤞🤞

    1. GUILLAUME MARKUS
      17/03/23

      Je ne vois pas un instant que Richard pourrait être en difficulté dans cet exercice.

      Son discours est toujours clair. Il écrit bien. Il raconte bien aussi. Si j’étais patron de presse, je l’emploierais volontiers.

      Trouver le bon positionnement pour expliquer et défendre la chasse n’est pas évident ces temps-ci. Tant de gens sont si éloignés de la nature et la connaissent si peu. Je ne sais pas si on peut parler de l’instinct de chasse chez l’homme sans se faire démonter et si c’est tout à fait exact chez l’homme de notre époque. En tout cas, défendre la chasse uniquement pour son utilité dans la régulation et pour la sécurité (biodiversité et routes, avions, trains) n’est pas satisfaisant pour quelqu’un qui aime la chasse.

      Richard aura une belle occasion, s’il prend un peu de temps, pour faire aimer et expliquer sa chasse à l’arc avec tout ce que cela comporte. Et puis moi j’aime bien son chien et j’aimerais aussi qu’il puisse nous raconter sa cuisine du gibier et le partage.

      1. Manu
        17/03/23

        En difficulté devant Sugy? Mais il est complètement acquis à votre cause les mecs.
        Il y a un truc que j’aime bien chez lui. Il le dit ouvertement quand on parle de bien être animal en elevage: « mais pourquoi devraient t’ils être heureux ».
        Il n’aime rien d’autre que lui et son confort, et il l’assume. Au moins il est honnête

        1. GUILLAUME MARKUS
          17/03/23

          Curieux la citation que vous attribuez à Richard concernant les animaux d’élevage.

          J’ignore qui a inventé ce truc. Ce n’est pas cohérent ni crédible.

      2. Manu
        17/03/23

        Et concernant la connaissance de la nature, pour avoir grandit dans une famille de chasseurs bon…
        C’est pas tous des docteurs en biologie hein.
        Tu verrais le nombre de cartouches vides que j’ai récupéré par terre étant gamin (c’était les chasseurs de la société de chasse, mes proches avaient au moins l’intelligence de ne pas les jeter sur leur propre terrain).
        Le phénomène se calme cependant. On en trouve moins depuis des années. Malgré tous les consciences évoluent.

  3. Maud DUFILS
    16/03/23

    Dommage que ce ne soit pas le samedi pour toucher un public plus large. J’espère que tu nous fera un résumé en vidéo.

  4. GUILLAUME MARKUS
    17/03/23

    Belle conférence en perspective !

    Nous aurions pu avoir seulement ‘’ANIMAL & ECORADICALITE’’ mais comme l’écoradicalité s’exerce surtout contre un bouc émissaire désigné qu’est la CHASSE et que la conférence se déroule à l’occasion du Salon de la chasse, le propos est élargi et notre ami Richard pourra apporter sa philosophie de l’humanité et son savoir sur toutes ces violences médiatiques contre la chasse et j’espère de nouvelles pistes pour démonter nos opposants.

    Nous sommes confrontés à une vaste opposition à la société actuelle qu’on peut appeler idéologie de la déconstruction ou idéologie du wokisme avec des tenants d’une société où un animal, sauvage ou domestique, vaut autant qu’un humain.

  5. 2Fly
    19/03/23

    C’est parfait tout ça mais je suis étonné de ne pas voir l’adresse du salon. Je présume que c’est à Paris ou dans la région parisienne ? Les habitués doivent savoir.

    1. Dufils
      19/03/23

      Sur l’ile de Mantes la jolie

  6. Nathanz
    19/03/23

    Bonjour,

    Je ne suis pas chasseur, végétarien même, et suis sensible au travail de Richard. Je ne porte pas la chasse dans mon coeur, mais la légitimité de sa pratique et ne milite pas pour son interdiction. J’ai hésité à intervenir sur ce forum après certaines réactions… caricaturales sous l’article « La chasse, c’est pas naturel ». Je vais prendre le risque, et je vous remercie d’avance de faire preuve d’ouverture d’esprit et de pédagogie face à mon éventuelle ignorance. Ce n’est pas complètement le sujet de l’article, mais proche et puis c’est le plus récent, donc…

    Je souscrit pleinement à la vision déonthologique de Richard : un chasseur respectant le droit, courtois, …etc, c’est agréable à fréquenter, ne présente pas de risque pour son environnement, et il est mesquin de blâmer les chasseurs pour les dérives d’une minorité. Mais d’un point de vue conséquentialiste, il semble esquiver la question du conflit d’usage ; en période de chasse, les pratiquants d’autre loisirs ont peur de pratiquer.

    La rationnalité de cette peur a été discuté : si les chasseurs eux-mêmes n’ont pas peur de leurs acolytes, pourquoi pas les autres. Il y a sans doute beaucoup de vrai à cela, et la discipline des chasseurs français est à saluer. Cependant, se contenter de balayer cette inquiétude d’un revers de la main et ne pas discuter de solutions au conflit d’usage qu’elle génère en période de chasse me semble dommage. Parenthèse qui ne devraient pas vous viser : pour trop de gens, la chasse c’est l’accident qu’on ne sait pas si on a évité de beaucoup ou pas, et le chasseur faché tout rouge qui nous ordonne de partir. Qu’il soit ou pas dans son droit, c’est plutôt traumatisant.

    J’ai conscience que les chasseurs fournissent un travail d’utilité publique gratuit, sur leurs propres deniers même (Tout comme d’autres, je suis néanmoins sceptique quant aux autorisations de chasser certaines espèces, migrateurs entre autres). Je sais aussi que certains loisirs en nature sont sources de nuisances pour des espèces, chassées ou non. Je comprends donc qu’on puisse accuser les partisans d’une réduction des jours chassés (que ce soit le dimanche ou un jour de semaine) d’égoïsme et d’aveuglement.

    Cependant, cette concession me semble nécessaire, car en son absence, pour un large publique, des accidents de chasse touchant d’autres usagers seraient d’autant plus liés à ce « monopole du temps ». C’est un sentiment contestable, mais puissant dans certaines franges. Oui, c’est un argument lâche, mais pragmatique face à l’état des esprits sur un sujet d’angoisse, et, accordez-le moi, confirmé par les faits.

    Aussi, je me demande si resserrer les espèces tirables ne permettrait pas de concentrer les feu sur les espèces effectivement nuisibles aux cultures, permettant donc de réduire le nombre de chasse nécessaire à la régulation. J’ai conscience que cette ajustement de votre loisir, tant dans sa temporalité que dans ses cibles, peut sembler grossier. Il pourrait s’apparenter à une industrialisation du service que vous rendez, et ce n’est pas la ligne défendue ici.

    Finalement, le seul argument qui me reste, c’est le nombre supérieur de randonneurs et autres vététistes, vous-même parfois, en conccurence pour cet espace. Il ne peuvent pas (tous) se targuer de rendre des services écosystemiques, mais ont le même droit à pratiquer des loisirs autrepart qu’en ville ou bitume, et ont aussi un droit de vote…

    Existe-t-il d’autre proposition, pas tape-à-l’oeil, qui permettraient d’apaiser les relations?

    1. GUILLAUME MARKUS
      19/03/23

      Bonjour,

      Oui, Richard est comme vous le soulignez une personne ayant une belle vision déontologique de la chasse et de l’humanité et il est évident qu’il ne triche pas.

      Lisant votre remarque sur certaines réactions caricaturales sous l’article ‘’La chasse, c’est pas naturel’’, je suis allé relire et n’ai pas trouvé les outrances ou dérives que vous y annoncez.

      Lisant ici votre dernier propos, il me semble que vous avez appris et vous êtes amélioré par rapport à vos interventions sous l’article ‘’ La chasse, c’est pas naturel’’.

      Vous reprochez à Richard d’esquiver la question du conflit d’usage en période de chasse.

      Je ne crois pas qu’on puisse lui faire ce reproche, mais il faut avoir vu ses vidéos et lu ses différentes interventions pour avoir une idée complète de sa position.

      Pour ma part, si on reconnaît les lois et l’existence de la chasse, la question du conflit d’usage que vous évoquez ne se pose pas du tout.

      D’abord, il y a les zones chassables et les zones non-chassables. Dans les zones non-chassables, je ne vois pas de conflit d’usage avec les chasseurs.

      Ensuite, les zones chassables se répartissent en zones publiques (État, collectivités publiques) et en zones privées.

      Dans les zones privées chassables, la question du conflit d’usage ne se pose pas puisqu’il s’agit de propriétés privées.

      Dans les zones publiques chassables, vous avez pris le soin de faire remarquer qu’il existe des périodes de chasse et donc des périodes non-chassées où le conflit d’usage ne se pose pas.

      Dans les zones publiques chassables, principalement les forêts domaniales gérées par l’Office National des Forêts -ONF- vous n’ignorez pas que sont concédées contre rémunération des adjudications de chasse et des licences de chasse. Ces zones sont donc en quelque sorte ‘’privatisées’’ pour la chasse même si le promeneur, averti de la chasse en cours par les panneaux, peut y accéder.

      Il faut souligner également que dans les forêts domaniales les jours de chasse sont très souvent limités à deux journées par semaine, sur la période de chasse bien sûr. Et très fréquemment, le dimanche n’est pas autorisé à la chasse, ainsi que les jours fériés.

      Ces informations concernant les jours de chasse en forêt domaniale sont publiées par l’ONF sur leur site.

      1. Nathanz
        20/03/23

        Bonjour,

        Merci pour votre réponse qui m’apporte des éléments. Je tiens juste à préciser que je ne suis pas la personne ayant intervenu sous l’article. C’est certaines réactions engendrées qui m’ont rebutés : je cite:

        « Ses propos n’ont pas été dans l’outrance, ni dans l’insulte comme il arrive trop souvent
        de le faire aux opposants de la chasse. Mais bon !
        Ensuite, plus de suivi.
        Il est venu se faire plaisir, a déposé sa ‘’bouse’’,
        Et puis, hop ! Disparu. »

        « Oui, ce ‘’visiteur’’ est même venu pour dire que la chasse n’était plus nécessaire en France.
        Ce doit être un gars qui ne mange pas de viande ou qui n’a jamais mangé de viande autre de d’élevage. »

        « Et alors quand on parle de viande, vous partez en vrille ! »

        « Nous avons eu la visite d’un anti-chasse, certainement un haut-fonctionnaire d’après le positionnement qu’il décrit le concernant.
        Avec lui, plus de chasse du tout si son opinion prévalait. »

        Ces citations ont le mérite de ne pas donner dans la petite insulte générique, mais vous pourrez y reconnaitre un caractère blessant pour quelqun qui cherche sincèrement à discuter. De la « bouse » condescendante au supputations péremptoire sur son emploi (il se dit employé d’une administration, de là à ricanner « haut fonctionnaire »…) ou ses opinions, rien ne va. Pour vous, elle peuvent sembler gentilles, car s’inscrivant dans une opinion que vous approuvez, mais retirez les morceaux sur le chasse et lisez devant le miroir…Bon, cette attitude n’a pas été partagé par tous, comme en témoigne d’autres messages, mais ça n’en n’est pas moins dommage.

        Pour en revenir à votre réponse, je ne prétends pas avoir examiné tout le travail de Richard, et serais heureux d’avoir son avis détaillé sur la question. Vous pointez ma mauvaise utilisation du terme « conflit d’usage ». Effectivement, sur les terrains chassables privés, juridiquement, rien ne le justifie. Cet usage renvoie plutôt au sentiment des autres usagers de ces forêts. Si 75% de la forêt française est privée, et le plus souvent ouverte on peut reconnaitre de bonne foi qu’il est frustrant pour les randonneurs et autres de se faire cantonner à 25% en période de chasse.

        Ce sentiment n’est pas juridiquement fondé entendant nous bien. Exemple personnel : j’habite en montagne, et là-bas, ce ne sont pas seulement les alpages à beaufort et les exploitations forestières qui sont soumis au droit de propriété, mais aussi, un glacier, des barres rocheuses, et des terrains non-exploités, mais chassé. C’est perturbant de se dire que tous ces endroits qui échappent par définition au contrôle de l’humain sont propriété de quelqun, qui « peut nous empêcher » (incertitude sur la valeur du verbe) d’y randonner plusieurs semaines par an.

        Par ailleurs, cela m’amène une question : si je me promène en forêt privée ouverte chassée un jour de chasse, qu’est ce qui caractérise une entrave à une action de chasse ? Ma présence ? Du bruit éventuelle ? Des actions plus délibérés ? Aussi, comment se juge cette infraction ? J’imagine qu’il n’ya pas de dommages et intérêts puisque le chasseur n’est pas propriétaire du gibier. Le but n’est pas de se donner les moyens de déranger les chasseurs, mais de comprendre comment la justice construit les relations entre les chasseurs et autres. Est-ce un droit dont les chasseurs peuvent abuser, ou est-il trop limité ?

        1. GUILLAUME MARKUS
          20/03/23

          Bonjour,

          Je suis celui qui a utilisé le terme ‘’haut fonctionnaire’’ dans l’article ‘’ La chasse, c’est pas naturel’’.

          Je tiens à dire que contrairement à votre interprétation il n’y a aucun ‘’ricanement‘’ vis-à-vis d’un potentiel fonctionnaire qui aurait pu être haut fonctionnaire. Certains ont peut être le dénigrement facile à propos des hauts fonctionnaires, ce n’est pas mon cas.

          Pour devenir haut fonctionnaire, il faut avoir fait de très solides études, avoir bossé dur pour cela et longtemps et passer les tris.

          Dans ma famille nous avons un certain nombre de hauts fonctionnaires dans différents ministères. Ils sont très bien et ont des boulots exigeants.

          J’ai un reproche à faire à l’Etat et à nos politiques en général, c’est que trop de ces responsables de la haute fonction publique ou dirigeants politiques manquent dans leur formation d’une base scientifique suffisante. Je n’ignore pas les différentes écoles d’ingénieurs ou scientifiques qui alimentent la haute fonction publique.

  7. Nathanz
    21/03/23

    Bonjour,

    Désolé d’avoir interprété votre commentaire à tort. Le ton (un peu) expéditif, précédé la lignée d’autres commentaires moins charitables, m’a mis en alerte. Je profite de ce commentaire ppour appuyer ma demande précédente : la question des conflits d’usage chasseur-promeneur m’intéresse, et si vous avez des ressources spécifiques de Richard, de juristes, ou d’autres personnes à proposer, je suis preneur.

    Je me demandais aussi : le grand public n’a pas de hiérarchie des peurs en terrain chassé. J’imagine que vous chasseurs, vous verriez des situations qui sont plus à risques, que ce soit dans le strict respect des règles de sécurité ou selon les risques de dérives. Est-ce que certains cas méritent d’être mentionné ? Est-ce que certaines chasses se distingue par une accidentologie (quasi-)nulle ? Selon vous, qu’est ce que les chasseurs et les autres usagers pourraient encore faire pour améliorer la situation?

Soumettre un commentaire

Dans la même catégorie

Articles les plus récents