Le droit des animaux à vivre sans crainte dans la nature

Chasse Actu
date 13 octobre 2023
author Thomas Drach

One Voice, toujours en première ligne pour défendre le droit inaliénable à manipuler les plus émotifs d’entre nous. 

Après le duo ASPAS/Un Jour Un Chasseur, au tour de One Voice d’attaquer l’Etat pour inaction quant à la sécurisation de la chasse.

Comme à l’accoutumée, longue litanie d’outrances, d’approximations et de n’importe quoi de la part de ceux qui n’ont toujours pas digéré le rapport de la mission sénatoriale sur la sécurisation de la chasse, qu’il n’ont pourtant pas lu. Aujourd’hui j’en pioche une seule : 

« La nature n’appartient pas aux chasseurs et ne doit plus être considérée comme leur terrain de jeu. Les animaux ont le droit d’y vivre sans crainte… »

Invoquer le droit des animaux à vivre sans crainte dans la nature, je ne sais pas pour vous, mais moi, ça me fait tiquer.
D’abord parce-qu’on ne voit pas ce que cela vient faire dans un argumentaire concernant la sécurité à la chasse – pour l’interdiction totale de la chasse, à la rigueur, mais là, non.

Ensuite, parce qu’aux dernières nouvelles, One Voice ne fait pas partie de la mouvance RWAS (vous savez, les antispécistes qui veulent libérer le monde de tous les carnivores, soit en apprenant le véganisme, soit en les exterminant, oui oui, ça existe). 

Ils sont même d’ardents défenseurs de la présence dans nos campagnes du loup, de l’ours, du lynx, du renard… bref, de tout ce qui ressemble à un prédateur grand, moyen ou petit des espèces chassables en France. 

La présence de ces prédateurs, j’en suis plutôt content (facile vous me direz : je suis chasseur isarien, pas éleveur isérois), mais vous conviendrez qu’ils ne font, en général, pas dans la dentelle avec leur proies, et qu’ils se plient rarement aux arrêtés préfectoraux d’ouverture de la chasse, les vilains. La prédation sauvage, c’est 24/7, 365 jours par an, ce qui ne semble pas super-compatible avec la quiétude de leurs proies.

Bref, ÉVIDEMMENT que chez One Voice on ne croit pas au « droit des animaux sauvages à vivre sans crainte ». En revanche, ça doit toujours faire son petit effet auprès des gens très naïfs et très émotifs. Vous savez, ceux qui vous rappellent en commentaire sous une vidéo d’orang-outang nourrissant un tigre au biberon que la nature ne serait vraiment que pureté et innocence sans les méchants humains. La clientèle favorite de One Voice, en somme.

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6 Commentaires :
  1. dan59
    13/10/23

    Si on reprend la phrase: les animaux devraient vivre sans crainte dans la nature alors cela voudrait dire que les moutons ne devraient plus avoir peur du loup , les mulots lapins et autres ne devraient plus avoir peur du renard, je pense que tous ces animalistes sont complètement en déphasage avec la réalité. Ces associations font n’importe quoi pour exister, les mensonges ne les font pas peur du moment qu’il y a des personnes assez bêtes pour y adhérer . On peut être en opposition sur certains faits mais il faut être réaliste.

  2. MARKK
    13/10/23

    One Voice fait de ce mois d’octobre une tribune pro-loup avec des manifestations dans une douzaine de villes, mais curieusement bon nombre de ces villes ne se situent pas dans les régions où la présence du loup est avérée.

    Parmi les prédateurs, il ne faut pas oublier tous les rapaces et autres corbeaux, corneilles qui prélèvent des petits mammifères, toutes sortes de petits animaux, dont les amphibiens pour les corbeaux.

    Ce qu’il manque à ces écologistes férocement pro-loup c’est d’avoir fréquemment sous les yeux les animaux d’élevage horriblement blessés ou les carcasses dévorées.

    Le monde de l’élevage confronté à ces attaques devrait être beaucoup plus présent sur les réseaux sociaux pour exposer les moutons, veaux et autres animaux mutilés après une attaque de loup. Il faudrait qu’ils montent un groupe L215 avec des images horribles après le passage du loup.

    One Voice se mobilise aussi contre l’expérimentation animale faite par les laboratoires. On suppose qu’ils préféraient que cela soit effectué sur des hommes ou peut-être pas du tout réalisé avant la sortie d’un nouveau médicament.

  3. dan59
    14/10/23

    Si la nature n’appartient pas aux chasseurs , alors pourquoi devrions-nous payer les dégâts occasionnés par les animaux ,les prélèvements servent justement à limiter ces nuisances il serait normal que les animalistes mettent la main à la poche.

  4. mouchous
    15/10/23

    Je pense qu’il faudrait légiférer sur les plaintes abusives contre à l’état. Chaque fois que cela arrive, s’il est avéré que le motif indiqué n’est pas légitime et insuffisamment prouvé, donner une condamnation pécuniaires. Cela calmerait beaucoup d’assos

    1. Philippe
      16/10/23

      Je suis tout à fait d’accord avec vous, surtout avec les associations qui viennent des subventions de l’Etat !

  5. Hervé
    16/10/23

    Oui et d ailleurs , c’est avec ces mêmes subventions que ces asso
    attaquent l’état sur les décrets qu’ il prend. Qu on leur coupe les vivres , ils ne servent à rien , ne construisent rien et n on aucune utilité pour ou dans la nature . Leurs subventions ne leurs servent qu à nourrir les avocats et fabriquer leurs pancartes anti tout. Ils devraient rendre des comptes sur l argent qu ils perçoivent.

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