À l’approche de l’ouverture de la saison de chasse 2024-2025, Willy Schraen, président de la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC), s’est adressé aux chasseurs dans une déclaration solennelle.
Un impératif absolu : la sécurité
Dès les premières minutes de son allocution, Willy Schraen a rappelé une règle incontournable : la sécurité. Alors que deux accidents mortels de chasseurs ont endeuillé la communauté avant même l’ouverture officielle de la saison, le président a insisté sur l’importance d’une vigilance accrue. « Toujours la sécurité, rien que la sécurité », a-t-il martelé, soulignant que le bon sens doit prévaloir sur toute autre considération.
Willy Schraen reste à son poste !
Willy Schraen a également abordé les récents échecs électoraux, notamment celui de l’Alliance rurale aux élections européennes. Tout en reconnaissant les erreurs commises, il a affirmé que son engagement à la tête de la FNC reste intact. Son soutien massif de la part des chasseurs et du conseil d’administration l’a convaincu de rester à son poste jusqu’en 2028. « Ma motivation pour défendre la chasse et notre monde rural est restée la même », a-t-il assuré, annonçant qu’il soumettra cette décision à un vote lors du prochain congrès national.
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Un secteur en constante réforme
Face aux critiques persistantes à l’encontre de la chasse, Willy Schraen a défendu une activité en perpétuelle évolution. « La chasse n’a jamais cessé de se réformer », a-t-il rappelé, en soulignant son rôle essentiel dans la protection de la biodiversité et l’équilibre des écosystèmes. Schraen a également dénoncé les « idéologies punitives » qui menacent les pratiques rurales traditionnelles, évoquant les tentatives de Bruxelles de limiter l’utilisation du plomb ou de restreindre certaines espèces migratrices.
Les chasses traditionnelles en péril
Au cœur de son discours, le président de la FNC a exprimé une vive indignation face à la situation des chasses traditionnelles, qu’il qualifie de « scandaleuse ». Il a pointé du doigt la Commission européenne, accusée de « se moquer des êtres humains et de leur mode de vie ». Le président de la FNC a promis de défendre ces pratiques ancrées dans la culture rurale française, tout en dénonçant un « harcèlement psychologique » contre le monde rural orchestré par une « élite technocratique ».
Un appel à l’unité et à la vigilance
En conclusion, Willy Schraen a lancé un appel à l’unité et à la détermination. Il a exhorté les chasseurs à rester vigilants et à déclarer systématiquement leurs prélèvements via l’application « Chasse Adapt », un outil qui, selon lui, est indispensable à la survie de la chasse en France. « Il n’y a pas de petite chasse ou de petits chasseurs. Il y a une chasse française, une et indivisible », a-t-il affirmé.
En dépit d’un contexte politique complexe, Willy Schraen s’est engagé à ne rien lâcher, promettant de continuer à se battre à Bruxelles et à Paris pour défendre la chasse et la ruralité. « Le programme est dense, mais vous pouvez compter sur moi », a-t-il conclu, appelant les chasseurs à être fiers de leur passion et à promouvoir la chasse auprès de ceux qui ne la connaissent pas.
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Force et courage Président !
Merci de votre engagement Mr SCHRAEN. Nous vous devons beaucoup et nous serons encore longtemps vos débiteurs.
Beau discours mais pourquoi a-t-il toujours soutenu le plus ardent défenseur de la Commission Européenne ? Soutient à celui qui a déclaré que la culture française (dont la chasse) n’existait pas ? etc.
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