Francis Rodolosse, traqueur de sangliers et de chevreuils dans le Lot, aime chasser avec ses amis de Cézac. Ces rencontres sont aussi prétexte à découpler ses quelques Bruno du Jura. Comme tous les samedis, pendant la saison, la fine équipe d’une dizaine de chasseurs part sur le coup de 9h15…
Texte et images : François Gaignault
Une quinzaine d’individus compose la meute de ce petit matin d’octobre, principalement « des chiens de pays », qui appartiennent à différents propriétaires. Ils vont être affranchis sur une brisée indiquant un pied relevé quelques heures plus tôt. Au bout de 10 minutes d’un rapproché rapide, un chevreuil est lancé. Il est aussitôt accompagné par la clameur des limiers fous de joie. Il est vrai qu’ils affectionnent particulièrement le sentiment du chevreuil. Quel courant n’aime pas empaumer cette voie ?
La fin de la battue est proche. Je retrouve alors le propriétaire de la fameuse Lola, il s’agit de Marcel Baron. Chasseur assidu, il est aussi un piégeur passionné. Il me raconte : « J’aime faire le piqueux avec ma griffonne nivernaise âgée de 9 ans appelée Ninon. Et puis bien sûr, il y a aussi Lola que vous venez de voir l’œuvre. C’est une ariègeoise croisée avec du sang de gascon ». Marcel apprécie la chasse du chevreuil et connaît bien ses difficultés. Il raconte : « Dans cette voie, il faut des chiens rapides et autonomes pour travailler les défauts. Ils doivent être fins de nez car le sentiment du chevreuil, comme celui du lièvre, disparaît au-fur-et-à mesure qu’il s’échauffe.
J’exige également un bon rappel de mes auxiliaires. » Forts de ces explications, je rejoins la cabane de chasse en compagnie de toute l’équipe. Le temps est venu de présenter le tableau et rendre les honneurs aux gibiers du jour. Suit la découpe et le partage de la venaison avant l’incontournable déjeuner. L’heure est alors à la plaisanterie, les histoires fusent. Elles sont saluées par de longs éclats de rire. Toute cette assemblée de chasseurs, amateurs de petit gibier et de sanglier s’accorde cependant à reconnaître que finalement : « Les grandes pattes, c’est bien aussi ! »
Le sanglier de l’union
Maral Platinum : le mariage entre l'élégance et l'efficacité légendaire de Browning
Vos pupilles se dilatent, votre rythme cardiaque s’accélère : vous avez le coup de foudre pour la Maral Platinum et nous vous comprenons ! Cette version luxueuse de la carabine à réarmement linéaire la plus rapide du marché se pare ici de splendides bois de grade 5. Une gravure arabesque finement ciselée sur la carcasse se marie à une boule de levier de culasse elle-aussi en bois.