Rien de moins. Programme ambitieux porté par sa nouvelle secrétaire générale Marine Tondelier (propulsée là par des manœuvres dont nous aurons sans doute un jour les détails).
Texte : Richard sur Terre
Look à la Renaud « première époque » soigneusement mis en scène qui inspire la bravade impertinente d’une gauche disparue, elle se pose sans en avoir l’air en héritière verte de Tonton, et voudrait incarner plus loin que son creux logiciel. Je le disais, voilà qui est ambitieux. Surtout quand, dans les colonnes du JDD, elle pose les problèmes comme ça :
« Le peuple de l’écologie est majoritaire dans le pays, mais il n’est ni organisé ni fédéré. »
Là où, dans une cécité bien commode, Marine Tondelier croit décerner un problème d’organisation, d’autres moins tordus (dont votre serviteur), ne font que constater le fait que si les français ont soif d’écologie, ce n’est pas vers les Verts qu’ils se tournent. Loin s’en faut. Mais si la nouvelle secrétaire d’EELV veut y voir un simple soucis de rameutage efficace et non le rejet d’une ligne politique qui sent le renfermé (sur soi-même), il me semble, sans prendre de risques inconsidérés, que le pari est loin d’être gagné.
Vous allez sans doute me demander pourquoi donc je m’en inquiète. Eh bien je ne m’en inquiète pas. La soif des français pour l’écologie est, il me semble, une excellente nouvelle, et la confirmation de ma conviction la plus profonde : il est temps de proposer une offre écologique différente qui ne soit pas le réceptacle des dérives d’une idéologie étrangère qui tire sa substance de l’opposition de communautés inventées pour l’occasion. Une dérive « woke » puisqu’il faut employer ce méchant terme.
Notre pays ne veut pas de ces bêtises, et il a bien raison. Même si les médias qualifiés de mainstream se font les zélés relais de cette propagande immonde (qui d’ailleurs ferait hurler les figures historiques qu’ils brandissent), rien ne se passe, et je suis convaincu que rien ne se passera. Que Marine Tondelier s’agite dans des réunions publiques ou pas, ce « machin » ne passera jamais dans la tête des gens.
Allons-nous donc regarder l’Ecologie se faire malmener par une gauche qui se replie de jour en jour sur elle-même ? Ou allons-nous récupérer cette science pour en faire un programme politique susceptible de rassembler l’opinion ?
Je laisse le soin à celles et ceux qui sont aux affaires (ou qui aspirent à l’être) de répondre à cette question.
Mais une chose est sûre : l’idée même que ce parti politique foutraque et gangrené jusqu’à l’os par les formes les plus obscures du militantisme soit un jour en charge « des génération futures » me remplit d’effroi.
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Salut Richard,
Petite coquille « un simple soucis » S en trop.
Bonne journée à toi.
Florian
si vous ne voulez pas les voir prospérer il faudra peut être se bouger le C..l aux prochaines elections européennes car c’est a bruxelle que ses invertébrées tisse leur toile.