L’enfumage anti-chasse

Anti-chasse
date 18 janvier 2024
author Richard sur Terre

Les médias et associations anti-chasse se servent des faits divers entourant la chasse pour promouvoir son abolition. Une grossière manipulation. Pour vous en convaincre, suivez le guide.

Avant de commencer, laissez-moi vous rappeler la différence fondamentale qui existe entre les notions de « sécurité » et de « sentiment d’insécurité ».

1. Sécurité : La sécurité fait référence à l’état de protection et de sûreté d’une personne, d’un lieu ou d’une situation. Cela englobe les mesures, les politiques, et les actions mises en place pour prévenir les dangers, les risques, ou les menaces. La sécurité peut être physique (par exemple, la sécurité d’un bâtiment), financière (par exemple, la sécurité financière d’une personne), ou sociale (par exemple, la sécurité d’une nation). Elle est toujours mesurable et peut être évaluée en fonction de normes établies.

2. Sentiment d’insécurité : Le sentiment d’insécurité, en revanche, concerne la perception ou la sensation d’un manque de sécurité, même en l’absence de réels dangers objectifs. C’est une expérience subjective qui peut être influencée par des facteurs tels que les expériences personnelles, l’environnement social, les médias, les associations activistes, et les préoccupations individuelles. Une personne peut se sentir en insécurité même si les risques objectifs sont minimes. Ce sentiment peut être influencé par des peurs, des anxiétés, des traumatismes antérieurs,  une propagande efficace ou des préoccupations générales concernant la sécurité.

En résumé, la sécurité est un état réel et mesurable de protection, tandis que le sentiment d’insécurité est une perception subjective d’un manque de sécurité, souvent influencée par des facteurs émotionnels et psychologiques. Il est important de reconnaître que le sentiment d’insécurité peut exister même dans des situations objectivement sûres, et vice versa.

Pour mesurer la tendance, regardons ces graphiques de l’Office Français de la Biodiversité, organisme d’État, qui fait le bilan officiel des accidents de chasse pour la saison 2022/2023. Vous y retrouverez aussi la tendance depuis 20 ans :

Celui-ci est pour les génies qui nous donnent du « c’est normal y’a moins de chasseurs ».

Celui-ci enfin pour rappeler que la chasse du grand gibier est de loin la plus accidentogène. Et malgré ça, les chiffres baissent.

Il est important de rappeler que lors de cette saison 2022/2023, les 6 morts étaient eux-mêmes chasseurs.

Ceci étant posé, voici un petit précis de propagande anti-chasse :

Les idéologues (anti-chasse en l’occurrence) peuvent utiliser le sentiment d’insécurité de différentes manières pour promouvoir leurs idées et influencer l’opinion publique. Voici quelques stratégies couramment observées :

  1. Exagération des Risques : Les idéologues peuvent exagérer la gravité des risques existants pour intensifier le sentiment d’insécurité. En exerçant une pression émotionnelle, ils cherchent à rendre leurs propositions ou idées plus attrayantes en présentant ces dernières comme des solutions aux menaces perçues (l’abolition de la chasse en l’occurrence).
  2. Création d’Ennemis : Les idéologues créent des ennemis ou des boucs émissaires pour canaliser le sentiment d’insécurité vers des groupes spécifiques (en l’occurrence les chasseurs). En diabolisant certaines communautés, cultures, ou idéologies, ils cherchent à renforcer leur propre position en tant que protecteurs de la sécurité.
  3. Contrôle de l’Information : En choisissant sélectivement les faits, ou en propageant des fausses informations, ils peuvent renforcer le sentiment d’insécurité et justifier leurs positions idéologiques.
  4. Utilisation de Symboles Forts : Les idéologues utilisent des symboles forts liés à la sécurité, tels que des images de menace, de danger ou de crise, pour renforcer le sentiment d’insécurité. Cela peut inclure l’utilisation d’une rhétorique alarmiste dans leurs discours.

Il est important de rester critique face à ces stratégies et de chercher à comprendre les motivations sous-jacentes des idéologues anti-chasse. L’exploitation du sentiment d’insécurité à des fins idéologiques est un grand classique des stratégies de manipulation des masses.

Reste à savoir si vous voulez faire partie des enfumés de l’antichassisme français.

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2 Commentaires :
  1. dutey
    18/01/24

    je n’ai jamais cru au blablas de je genre de chose ni au personnes qui balance de fausses informations , en ce qui me concerne j’ai ma propre conscience et je ne croix que ce je vois ,de toute façon se type de gens sont quand même néfaste pour notre activité

  2. Hervé
    18/01/24

    L insécurité liée à la chasse et un levier que nos opposants se servent pour arriver à leur fin. Natif d un village ou la chasse à toujours fait partie du paysage , les coups de fusils rythmaient nos dimanche et quand les premiers coups de fusils retentissaient , l hiver n était pas bien loin. A cette époque nos opposants n existaient pas ou du moins , on en entendait pas parler . Tout comme les opposants au foie gras .
    Puis les néos ruraux sont arrivées et avec eux leurs visions étriquées bien a eux du monde rural et de leur vie à la campagne . Pour en revenir à la sécurité à la chasse , elle s’est beaucoup améliorée ces dernières décennies. Quand à l insécurité , elle, elle est issue d une propagande anti chasse , parfois même anti ruralité ou ces bobos voudraient voir notre mode de vie disparaître au profit d un monde à la walt Disney ou les animaux de la forêt vivent dans une harmonie ou les carnivores côtoient les herbivores , ou la prédation n existe pas .
    Ces gens sont déconnectés du monde réel . Ils sont connectés à leur smartphone en permanence ou on leur montre des images sorties de leurs contextes avec une histoire bien dégueu. Et tant pis si ces images viennent du bout du monde , car l important , c’est le buzz.

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