Les adversaires de la chasse, et de notre mode de vie en général, se mobilisent activement pour les élections européennes du 9 juin prochain. Pourquoi celles-ci plus que les autres ? On vous explique.
Les élections européennes sont un exercice démocratique majeur qui permet aux citoyens des États membres de l’Union européenne de choisir leurs représentants au Parlement européen. Ce dernier détient un pouvoir législatif partagé avec le Conseil de l’Union européenne et la Commission européenne. Il joue un rôle essentiel dans l’élaboration des lois européennes, le contrôle de la Commission et l’approbation du budget de l’UE.
Et figurez-vous que ces élections européennes ne manquent pas d’attirer l’attention des petits partis politiques. Ce phénomène, observé à travers l’Union européenne, trouve ses fondements dans plusieurs facteurs clés qui favorisent l’engagement des partis de moindre envergure, comme nos amis animalistes.
L’un des principaux moteurs de cette tendance est le système de vote proportionnel adopté pour ces élections. Contrairement aux scrutins majoritaires, où les grands partis tendent à monopoliser le pouvoir, le système proportionnel offre une chance aux petits partis d’obtenir des sièges s’ils parviennent à mobiliser un soutien significatif. Cette ouverture démocratique encourage les partis de toutes tailles à participer activement au processus électoral.
De plus, les élections européennes sont caractérisées par une diversité d’enjeux politiques, allant de l’économie à l’environnement en passant par l’antispécisme. Cette variété thématique attire souvent des petits partis qui se spécialisent dans des domaines spécifiques (souvent monothématiques). Ces partis peuvent ainsi mettre en avant leurs programmes politiques spécifiques et tenter de mobiliser des électeurs autour de leurs préoccupations particulières.
En outre, la participation à ces élections offre une grande visibilité pour les petits partis. C’est l’occasion pour eux de présenter leurs idées et leurs candidats à un public plus large, renforçant ainsi leur présence sur la scène politique nationale et européenne. Même s’ils ne visent pas nécessairement un grand nombre de sièges, leur participation peut contribuer à élargir le débat démocratique et à diversifier les options politiques proposées aux électeurs.
C’est LE moment politique choisi par les adversaires de la chasse pour faire valoir leurs idées. Ces élections particulières constituent une arène politique où les petits partis (comme la REV d’Aymeric Caron ou le Parti Animaliste) trouvent des opportunités uniques de participation et d’influence. C’est pourquoi voter à ces élections est absolument crucial pour revendiquer des valeurs, mais aussi pour contrer ceux qui veulent les anéantir. Ne pas voter, c’est leur laisser VOTRE voix.
Meme si la chasse n’est pas votre activité préférée même si vous pensez qu’elle devrait être plus encadrée, et pourquoi pas, la ruralité reste pour beaucoup un mode de vie choisi. Si les espaces ruraux étaient si mals, pourquoi les urbains viendraient chaque WE et vacances s’y ressourcer ? Pour alimenter les supers et hypers où il y a également une forme de tourisme, il faut conserver la culture de la ruralité, vous avez vu le jeu de mot. De la conservation de nos espaces et de leur protection viendra la jouissance des enfants de rencontrer au détour d’un sentier, un renard, un chevreuil… Votons pour la vie