Témoignage : « j’ai interdit l’accès à ma forêt »

Chasse Actu
date 28 novembre 2024
author Richard sur Terre

J’ai reçu ce témoignage de Julien par mail, et je vous le livre tel quel : « Face à l’anarchie des intrusions, j’ai choisi de protéger ma forêt : fermeture des sentiers, gestion raisonnée et location aux chasseurs. Et je ne m’en excuse pas. »

Je suis propriétaire forestier depuis plus de 20 ans. Ces 120 hectares de bois, que ma famille et moi entretenons avec soin, ne sont pas simplement un territoire. Ils sont une responsabilité, un patrimoine que je protège pour les générations futures. Mais aujourd’hui, je suis contraint de fermer mes sentiers aux randonneurs et de louer mes terres à des chasseurs. Et je l’assume pleinement.

Avant que la loi de 2023 ne vienne clarifier les règles, ma forêt était devenue un espace de passage anarchique. Des dizaines de randonneurs pénétraient sur mes terres, sans autorisation ni respect des lieux. Certains laissaient derrière eux des emballages plastiques, d’autres quittaient les chemins balisés, piétinant les zones de nidification ou dérangeant les animaux à des moments critiques. Sans parler des champignons ramassés de manière anarchique et illégale. Mon rôle de gardien des lieux me poussait à intervenir, mais que pouvais-je faire face à ces intrusions incessantes ? J’avais l’impression que mon rôle de propriétaire n’avait aucune valeur.

Et puis, il y a eu cette loi. Elle a redonné du sens à ma responsabilité. Elle m’a permis de dire non. Non, ma forêt n’est pas un terrain de jeu sans règles. Non, tout le monde ne peut pas s’y aventurer à sa guise. Quand j’ai installé des panneaux interdisant l’accès, on m’a accusé de privatiser la nature, de « vendre » ma forêt aux chasseurs. Mais qui se soucie de ce que je dois endurer au quotidien pour maintenir cet équilibre fragile ?

A lire aussi : Propriété privée : « c’est la victoire de l’argent »

Les chasseurs, eux, comprennent. Ce sont des gestionnaires de la faune, pas des visiteurs distraits. En louant mes terres à une société de chasse locale, je contribue à réguler les populations animales, à éviter la surpopulation de sangliers qui détruirait les cultures alentours, à protéger la diversité de mon écosystème. Leur présence est planifiée, organisée, et respectueuse (sans parler de la bonne viande de chasse qu’ils ne manquent jamais de m’apporter). Et contrairement à ce que certains prétendent, ce n’est pas une question de « riches citadins venant s’acheter une nature exclusive ». Ce sont des passionnés, des ruraux souvent, qui participent à la préservation de cet espace.

Bien que non-chasseur, ce choix, je le revendique, parce qu’il protège ma forêt. Les critiques fusent, bien sûr. « La nature est à tout le monde ! » clament certains. Mais chez moi, la nature appartient à ceux qui la respectent, et à ceux qui comprennent que justement, ma propriété n’appartient pas à tout le monde (ils n’ont qu’à payer mes impôts pour voir). Chaque pas compte dans un écosystème. Chaque dérangement a des conséquences.

Alors oui, j’ai fermé mes chemins. Oui, je loue à des chasseurs. Et non, je n’ai pas à m’excuser. Ces décisions me permettent de continuer à entretenir cette forêt, à y planter des essences locales, à assurer un refuge pour les espèces menacées. Je ne gère pas un parc public, mais un espace de vie sauvage.

Si vous voulez profiter de la nature, faites-le dans les règles, respectez ceux qui la protègent. Et surtout, rappelez-vous : la forêt, ce n’est pas un décor. C’est un lieu de vie, et chez moi, elle reprend enfin ses droits.

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50 Commentaires :
  1. Ajh
    28/11/24

    Ça me rappelle une conversation virulente que j’ai eu avec une ecolo qui souhaitait exclure de la nature les chasseurs ou et quand ça l’arrangeait. Dans la conversation je lui ai glissé « n’oblige surtout pas aux propriétaires forestiers ou agriculteurs de choisir qui ils souhaitent laisser entrer chez eux car tu pourrais avoir des mauvaises surprises.

    1. Karen
      29/11/24

      Bonjour,
      Je suis contre la fermeture des propriétés forestières et pourtant je ne peux que rejoindre le discours éclairé de ce monsieur.
      Cheminer en forêt signifie respecter la vie qui se déploie, y entrer en invité et non pas en consommateur.
      Mais peut-être qu’il est possible d’ouvrir à des amoureux, passionnés de la nature ces sentiers et les fermer à ceux qui prennent et pietinent sans conscience.
      Peut-être ouvrir à des guides qui instruiraint les ignorants? Les chasseurs qui connaissent cette partie de faune et de flore par exemple, pourraient transmettre leur savoir en emmenant ceux qui ne savent pas ?
      Car comment éduquer si on interdit ?
      La nature a besoin que toutes et tous soyons éduqués pour apprendre à la connaître.
      Ouvrir, mais avec des limites, fermer mais sans radicalité ?

      1. GUILLAUME MARKUS
        29/11/24

        Karen,
        Vous écrivez ‘’Car comment éduquer si on interdit ?’’

        C’est complètement idiot comme réflexion. Désolé de vous le dire.

        L’éducation c’est aussi poser des interdits.

        Quand on est parents, par exemple, on doit éduquer nos enfants et leur apprendre les bons comportements et les interdits, car au-delà des erreurs, des bêtises, il y a des actes graves qu’on ne peut tolérer. La loi en punit certains.

        En reprenant votre phrase, je vais faire un rapprochement qui certainement va vous parler même s’il ne s’agit pas du même domaine. Dans les relations amoureuses, pensez-vous possible de tout laisser libre dans les comportements sans éducation préalable au prétexte qu’il ne faudrait pas interdire ? Votre phrase c’est ’’Car comment éduquer si on interdit ?’’.

        En forêt, on adopte les bons comportements qui respectent les lois, les réglementations, la propriété des autres, la nature, la biodiversité. Par exemple, je piétine des champignons dans ma promenade et comment vais-je savoir si c’est bien ou pas pour la nature si je n’ai pas appris le bon comportement avant d’écraser ces champignons ?

        L’ONF donne sur son site un certain nombre de comportements à adopter et précise les interdits lors de balades en forêt. Lorsque votre enfant fait sa rentrée dans une nouvelle école, on vous fait signer pour adoption le règlement intérieur. En forêt, il n’y a pas de raison que ce soit sans règles. On les apprend avant de les fréquenter.

        Donc, ce monsieur, propriétaire de 120 hectares de forêt (parcelle ou partie de forêt ?) a décidé de ne plus en autoriser le libre accès. C’est son droit. La raison annoncée est le comportement de randonneurs qui ne respectaient pas les lieux. Les limitations d’accès aux forêts privées ont toutes les chances de devenir de plus en plus fréquentes.

        1. Sébastien
          29/11/24

          Bonjour, je suis propriétaire forestier dans le massif central d’un terrain qui me vient d au moins mon arrière grand père, il est longé aujourd hui par un piste forestière.
          Jamais eu de problèmes d incivilités. Je randonne beaucoup, jamais vu de comportements irrespectueux, sauf une fois un drone…
          Je pense qu il faut vraiment arrêter, pour les uns comme pour les autres, l adversité ecolo/chasseurs. Ca ne mène nulle part et c est ridicule, plus que caricatural.

      2. Jf BFT
        29/11/24

        Comment compteriez vous différencier ceux qui respecteront la nature des autres? Je serais curieux de le savoir. Quand a vouloir que les chasseurs « encadrent » des visiteurs… ceux qui travaillent, et ils sont nombreux, ne pourront sans doute pas et les retraités n’auront sans doute pas envie de perdre leur temps avecs des gens qui vont passer leur temps a critiquer la chasse et les chasseurs. Vous avez une vision de monde « bisounoursesque » …

      3. Ours polaire
        29/11/24

        J’aime me promener librement dans la nature. Sans fusil, puisque je ne suis pas chasseur. Dans le silence et en respectant les lieux Mais je suis contraint de voir que tout le monde n’a pas mon comportement. Aussi, bien que le regrettant, je déplore que le mauvais comportement de quelque uns pousse des propriétaires de parcelles privées à appliquer des mesures semblables. On devrait en faire autant pour certaines zones de parcelles naturel ou nationaux, en raison du comportement de certains hurluberlus.

      4. Ours polaire
        29/11/24

        J’aime me promener librement dans la nature. Sans fusil, puisque je ne suis pas chasseur. Dans le silence et en respectant les lieux Mais je suis contraint de voir que tout le monde n’a pas mon comportement. Aussi, bien que le regrettant, je déplore que le mauvais comportement de quelque uns pousse des propriétaires de parcelles privées à appliquer des mesures semblables. On devrait en faire autant pour certaines zones de parcelles naturel ou nationaux, en raison du comportement de certains hurluberlus.

    2. Pierrebb2
      29/11/24

      Je suis un méchant randonneur et je ne me reconnais pas dans ces descriptions.
      Un débat sectaire, de quel côté qu’il vienne n’arrivera que dans le mur (de clôture !)

      1. GUILLAUME MARKUS
        29/11/24

        Vous avez raison de vous défendre et de déclarer que vous êtes un randonneur respectueux de la nature et des autres usagers lorsque vous vous promenez en forêt. Il y en a bien d’autres comme vous et moi. Il y en a aussi qui, par leur comportement et leurs incivilités, font que des propriétaires cessent de permettre un accès libre à leur forêt.

      2. Cordeboeuf
        02/12/24

        Malheureusement, nous n’avons pas toujours des gens respectueux de la propriété privée. En effet, de plus en plus de propriétaires opteront pour la clôture ou l’interdiction de rentrer dans leurs bois.

    3. Barrau
      29/11/24

      Bonjour, je suis propriétaire depuis bientôt 50 ans de parcellles de bois et bois-taillis étant à la retraite depuis peu j’ai entamé le nettoyage de chemins ruraux devenus impraticables par manque d’entretien des propriétaires riverains car il est de leur responsabilité de le faire or depuis les années 70-80 plus aucun ne le fait des assos de randonneurs peinent ça et là à se frayer un passage car en milieu rural bon nombre d’agriculteurs sont partis décédés ou ont vendu or les notaires se doivent d’informer le nouveau propriétaire de ses droits et devoirs afférant à l’achat de terrains boisés ou non et de respecter les coutumes locales il faudrait qu’à l’école les professeurs des écoles (instituteurs-trices) sensibilisent les jeunes à ce respect du bien commun ou de voisinage cela permettrait de partager le paysage et le passage sur des lieux tant privés que publics car chaque mètre carré de terrain appartient à un propriétaire qui paie des impôts sur ces terres il n’existe pas de terres qui n’appartienne à personne nommément le respect des terres quelles qu’elles soient est le respect de soi-même merci à celles et ceux qui changeront leur opinion en la matière

    4. Barrau
      29/11/24

      Bonjour, je suis propriétaire depuis bientôt 50 ans de parcellles de bois et bois-taillis étant à la retraite depuis peu j’ai entamé le nettoyage de chemins ruraux devenus impraticables par manque d’entretien des propriétaires riverains car il est de leur responsabilité de le faire or depuis les années 70-80 plus aucun ne le fait des assos de randonneurs peinent ça et là à se frayer un passage car en milieu rural bon nombre d’agriculteurs sont partis décédés ou ont vendu or les notaires se doivent d’informer le nouveau propriétaire de ses droits et devoirs afférant à l’achat de terrains boisés ou non et de respecter les coutumes locales il faudrait qu’à l’école les professeurs des écoles (instituteurs-trices) sensibilisent les jeunes à ce respect du bien commun ou de voisinage cela permettrait de partager le paysage et le passage sur des lieux tant privés que publics car chaque mètre carré de terrain appartient à un propriétaire qui paie des impôts sur ces terres il n’existe pas de terres qui n’appartienne à personne nommément le respect des terres quelles qu’elles soient est le respect de soi-même merci à celles et ceux qui changeront leur opinion en la matière

      1. Hervé
        29/11/24

        Bonjour Barrau , vous dites , les randonneurs peinent à se frayer un passage ???? , c est là que le bas blesse , les chasseurs entretiennent les chemins et sentiers pour pouvoir pratiquer leur passion .
        Les randonneurs , eux , peinent à se frayer un passage ?? qu attendent ils pour entretenir leurs lieux de ballades ??? A
        oui , que d autres comme les chasseurs le fassent à leur place peut être .

    5. Van Dyck
      29/11/24

      L’accès à la nature doit rester
      Un droit.
      Ceux qui peuvent en profiter doivent la respecter
      Et être lourdement sanctionnée en cas de dégradation ou pollutions.

      1. Codevelle
        29/11/24

        L accès à la nature ne doit pas être un droit le propriétaire a mes yeux restera toujours propriétaire de ce qu il a acheté souvent avec des privations de l argent mis de côté des prêts pour pouvoir acheter et profiter de ce bien malheureusement les certains promeneurs arrivent chez vous en pays conquis et ne respectent rien ni la flore ni la faune s installent pour manger hurlent alors qu il faut respecter et l aider la nature tranquille il y a une certaine éducation et connaissance de la nature que beaucoup de promeneurs n ont pas avant de pouvoir profiter de cette flore et de cette faune qu il ne voit même pas en la dérangeant sans cesse que les propriétaires restent maître de ce qu ils ont réussi acheté souvent avec des privations et personne n’aimerait voir quelqu un dans sa piscine ou son jardin alors qu il ne n ont aucune autorisation de la part du propriétaire

      2. Codevelle
        29/11/24

        L accès à la nature ne doit pas être un droit le propriétaire a mes yeux restera toujours propriétaire de ce qu il a acheté souvent avec des privations de l argent mis de côté des prêts pour pouvoir acheter et profiter de ce bien malheureusement les certains promeneurs arrivent chez vous en pays conquis et ne respectent rien ni la flore ni la faune s installent pour manger hurlent alors qu il faut respecter et l aider la nature tranquille il y a une certaine éducation et connaissance de la nature que beaucoup de promeneurs n ont pas avant de pouvoir profiter de cette flore et de cette faune qu il ne voit même pas en la dérangeant sans cesse que les propriétaires restent maître de ce qu ils ont réussi acheté souvent avec des privations et personne n’aimerait voir quelqu un dans sa piscine ou son jardin alors qu il ne n ont aucune autorisation de la part du propriétaire

      3. Michel Devars
        07/12/24

        Bonjour,
        Je suis propriétaire d’un petit bois dans la Nièvre ouvert à tous. J’ai 7 petits enfants. Il est pourtant simple d’expliquer aux plus jeunes que c’est dangereux de jouer à cache-cache les weekends de chasse et qu’ils doivent rester à la maison.
        Qu’il ne faut pas jouer avec les cartouches usagers et qu’une cabane de guet n’est pas un jeu .
        Je trouve qu’on ne responsabilise pas assez nos jeunes. Le premier respect est celui des anciens et la chasse est une affaire d’homme.

    6. Jacky Gironde
      29/11/24

      Je ne suis pas chasseur,comme fut mon père, président de la chasse pendant 39 ans, . FILS de petit paysans et actuellement proprietaire de 20 hectares de bois en Mo ntagne Bourbonnaise ( ce ne sont pas 120 ha !!!!!!). Je suis randonneur,guide de rando et accompagnateur en montagne nous participons à la réouverture des chemins abandonnés les gens du pays apprécient !!! J n’est jamais vu de vrais randonneurs salirent sur leur passages…. les promeneurs du dimanche oui! …. bien entendu les chasseurs passent et chassent dessus . Mais 120 ha c’est enorme… il n’y en a pas chez nous! Ce monsieur est aisé!!!!…..

  2. Jean Remy Veral
    28/11/24

    Waouh ça fait du bien aux yeux !! comme ses expliquer Celui qui comprend pas a un sacré problème. Et se monsieur a pas a s’excuser,si ont avait commencé par la ,on en serait pas là !

    1. Didier
      28/11/24

      Et oui contrairement à une idée que certains tarés essaye de faire croire les chasseurs sont loin d’être des destructeurs, et oui ne vous en déplaise les chasseurs premiers écolos de France.

      1. Johan
        28/11/24

        Bijour Didier…y’a ti d’ la galipette cendrée dans tes boués ?
        Et après les coups d’ pétard y’a ti un coup à bouaire ?

        1. Ajh
          29/11/24

          Réponse genre  » caca boudin » de la par d’un anti avec au départ un sujet sérieux.

        2. Denis
          29/11/24

          Tu a des problèmes d’élocution à ce que je peux voir tu devrais peut-être penser à consulter un orthophoniste

          1. Alain
            29/11/24

            Bonjour à tous, au moins ce post a le mérite de faire réfléchir à nos comportements de randonneurs ou de chasseurs. Au-delà de la sémantique et des querelles pour telle ou telle phrase, la nature à besoin d’être respectée et protégée. Nous devrions simplement la traverser sans la perturber. Alors marcheurs , randonneurs, touristes , amoureux des bois et forêts montagnes. Nous devons avoir une action et un respect en accord avec nos aspirations. Respecter pour être respectés.

        3. 0676781046
          29/11/24

          Déjà quand on veut faire une réflexion … on utilise les bons termes … dans le sketch des inconnus on parle de galinettes… les galipettes se sont les joyeusetés de vos parties fines …

  3. Deuch
    28/11/24

    S’est ce qui risque d’arriver partout si les personnes continuent à se croire tout permis et ne respecte plus rien contrairement à ce que disent les anti tout la nature n’appartient pas à tout le monde

  4. Philippe
    28/11/24

    Très bon texte. Ça fait plaisir à lire.

  5. Moulin
    28/11/24

    Il y a la propriété privée et la proximité immédiate de la propriété privée. La confusion est vite arrivé.
    La chasse est une activité dont je peux comprendre l’intérêt personnel.
    Mais que la fédération de chasse est comme slogan l’écologie et la sauvegarde de la nature … On ne peut pas prendre les gens pour des cons sans que ça revienne dans les dents…

  6. Fram
    28/11/24

    Bonsoir Richard
    Que ce texte est rempli de bon sens.
    Et, qu’hélas, la mauvaise éducation des gens est triste.
    Mais, si pour préserver cet espace, il est nécessaire de le fermer, il n’y a rien à dire.
    Ensuite, que la société de chasse y fasse une gestion de la faune (et empêchant celle-ci d’y trouver un refuge), c’est un échange de services réciproques.
    Et puis mieux vaut cela que le contrat pourri de l’ASPAS…
    Fram

  7. Benj
    28/11/24

    Malheureusement notre équipe de chasse va fermer des chemins barrières + cadenas grâce a certains a bruits qui n ont rien compris a la propriété privée.rondoneurs ramasseur de champignons !ont est où locataire ou propriétaire ! Je ne permet pas de ramasser les roses de maman dans son jardin !

    1. Moi
      29/11/24

      Bravo monsieur et j’espère que cela va continuer

      1. Denis
        29/11/24

        Le problème aujourd’hui c’est que tout ceux qui pratique randonnée, vélo,est…se croient tout permis ils ont l’impression d’être chez eux par tout mais en France il y a presque 90% des forêts qui sont privés alors en plus de ne rien respecter dans la nature ces gens ce croient tout permis remettons comme à l’ancien temps des gardes particuliers des gardes, champêtres pour faire respecter la nature et la peut être qu’il y aura du changement

  8. Jeannot68
    29/11/24

    On a bien interdit l’accès aux motos, 4×4 , quads et parfois même aux VTT. Donc maintenant ils comprendront se que cela fait quand on interdit aux piétons et marcheurs du dimanche qui ne respectent rien. Vivant en montagne je peux vous en raconter en long et en large quand ont voit parfois ce que laisse derrière eux ses soit disant vertueux de la nature il y a de quoi se poser des questions, alors les donneurs de leçons des grandes villes sont priés de rester chez eux, merci.

    1. K.
      29/11/24

      C’est quand même assez cocasse se voir des gens mettre tous les randonneurs dans le même panier, celui de ceux qui se croient tout permis. Vous voulez qu’on parle des chasseur qui font n’importe quoi? Entre les cartouches et les déchets variés, y aurait bien des choses à dire sur certains… et ceux qui se croient chez eux partout… que chacun balaye devant sa porte.

  9. serge
    29/11/24

    Encore une fois c’est une question d’éducation de respect et de dialogue et à chaque fois une minorité entraine des désagréments pour l’ensemble. Les extrémistes écologistes, chasseurs, citadins etc… font le jeu de la discorde. Un peu de tolérance de retenue et en principe il est possible de s’entendre surtout que notre intérêt est commun. Je suis chasseur, pécheur, ramasseur de champignons et d’escargots et pourtant j’ai de bons copains et copines qui ne partagent pas mes loisirs mais jamais nous oublions de nous écouter.

    1. Jean
      01/12/24

      👍tout est dit

  10. DIDELET
    29/11/24

    Bonjour à tous,
    Je comprends votre initiative et qu il est dommageable d en arriver la .
    Mesdames Messieurs les contestataires vous avez la possibilité d acheter des parcelles de fôret à votre guise pour en profiter en toute liberté. Mais voilà, que feriez vous si de tels comportements arrivaient chez vous ?
    Alors il serait de temps de se ressaisir, savez vous que trop de liberté sans devoir tue la liberté.
    Prenez simplement conscience qu’il ne s agit pas la, d interdire pour interdire mais de protéger cette fôret qui vous permettra de vivre encore demain…
    Un anonyme.

  11. Christophe CHINI
    29/11/24

    Bonjour,
    Les randonneurs respectent les sites, ils aiment la nature.
    Les autres ne s’éloignent pas de la voiture…
    Le gros problème: les incivilités, les vols ne sont pas sanctionnées.
    La ville avance, les propriétaires clôturent, c’est vraiment dommage pour les enfants…
    Je comprends toutefois les propriétaires seuls face aux dégradations.

  12. Janeiro rio
    29/11/24

    Lorsque les ecolos achètent des propriétés rurales ils les sanctuarises et tout est interdits
    Mais là pour eux c’est normal.

    1. MARKK
      29/11/24

      Bonne remarque !

  13. seb
    29/11/24

    Ça n’empêchera pas certaines intrusions. La nature n’appartient à personne, il ne faut pas l’oublier. Je pense qu’il y a des moyens plus intelligents d’agir.

  14. GUILLAUME MARKUS
    30/11/24

    Les animaux sauvages n’appartiennent à personne, mais la nature, le territoire appartient soit à des collectivités ou à l’Etat ou bien à des particuliers ou à des sociétés et il s’agit de propriétés privées.

  15. Zaza
    30/11/24

    Respecter la nature= tuer ? Je n’ose pas imaginer une seule seconde ce que vous avez fait de vos femmes messieurs les chasseurs…….

    1. MARKK
      30/11/24

      Avec ZAZA, nous avons la remarque la plus intelligente !!

      Une crétine.

    2. OLGA
      01/12/24

      La nature = tuer ? Oui, la nature = tuer.

      Les petits oiseaux, c’est tellement joli, ça chante, ça volette mais ça mange des papillons, des insectes, des vers… les grenouilles ça attrape des insectes, les araignées ça piège des insectes avant de les manger, etc, etc…

      Tout ce petit monde animal tue. Ça tue pour se nourrir et nourrir sa progéniture. C’est la nature.

      Il est temps de sortir de la petite enfance et de regarder la nature en face.

      Avec ZAZA et son attaque concernant les messieurs chasseurs, nous avons une petite Sandrine Rousseau.

  16. Juriste
    02/12/24

    La loi rappelle que les forêts privées appartiennent à quelqu’un qui entretient cette forêt que ce doit une personne publique (Etat collectivités territoriales), soit des personnes privées. Si vous pénétrez sur une forêt privée sans autorisation vous êtes en infraction (amende de 4ème classe) et si vous vous blessez vous ne serez plus jamais indemnisé par le propriétaire. Cueillir des produits (champignons, fleurs etc.) c’est du vol comme si vous étiez dans le champ d’un agriculteur, le jardin de vos voisins ou leur maison. Ces mesures ont été adoptées en raison du comportements de promeneurs sans respect pour la nature et la propriété privée alors qu’ils hurleraient s’ils étaient victime. Enfin les promeneurs ont la possibilité de demander le droit de pénétrer au propriétaire ou aller dans les forêts domaniales. La nature n’appartient pas à tout le monde y compris l’eau que vous buvez…

  17. bruno LAGUIDE
    03/12/24

    la propriété privée date de la révolution française elle a été érigée
    comme un droit « Sacré et inviolable » point final.
    il se passerait quoi si nous rentrions chez ces gens qui se croient tout
    permis ? en plus il y a assez de forêt domaniale pour se promener
    le dimanche en famille

  18. St
    05/12/24

    Bien parlé.
    Je vis dans une région magnifique où malheureusement tout devient interdit soit par les propriétaires de centaines d hectar qui ferment les accès, même si ce sont des endroits qu’ils ne connaissent que sur leurs plans! Sans parler des dangers que les chaînes, barbelés ou autres clous peuvent représenter….interdiction aussi par naturel l été à cause du risque incendie, l hiver car réservé aux chasseurs et à leur gros 4×4…donc nous, il nous reste la bonne vieille route goudronnée pour promener chiens et enfants ! Tout le monde ne peut pas s’offrir une forêt !
    En tout cas, certains randonneurs sont peut-être irrespectueux, malheureusement il y aura toujours de tout, mais quid des douilles des chasseurs laissées par centaines à même le sol, ou de ceux qui , malgré les centaines d hectars à leur disposition, viennent tirer un dimanche matin le long de votre mur ? J avais pas vu la maison me dit-il…et il tire donc à vue…

  19. Olga
    06/12/24

    Dans toutes les catégories de la population il peut y avoir des personnes plus ou moins respectueuses de règles de civilité.
    Les propriétaires de parcelles de forêt ou autres peuvent barrer les chemins d’accès de leurs propriétés par différents moyens. Il reste au moins les forêts domaniales pour les promeneurs et randonneurs.

  20. Michel Devars
    07/12/24

    Bonjour,
    Je suis propriétaire d’un petit bois dans la Nièvre ouvert à tous. J’ai 7 petits enfants. Il est pourtant simple d’expliquer aux plus jeunes que c’est dangereux de jouer à cache-cache les weekends de chasse et qu’ils doivent rester à la maison.
    Qu’il ne faut pas jouer avec les cartouches usagers et qu’une cabane de guet n’est pas un jeu .
    Je trouve qu’on ne responsabilise pas assez nos jeunes. Le premier respect est celui des anciens et la chasse est une affaire d’homme

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