Il existe un réel décalage entre ce que nous vivons sur les réseaux sociaux et la réalité. Combien d’entre vous ont déjà été pris à parti par des anti-chasse ?
Il n’y a guère que les veneurs en Compiègne qui expérimentent l’hostilité de terrain tous les jours. Nous, ici, dans nos campagnes, rien. Pas une ride sur le lac tranquille de nos pratiques. On sort les chiens, on chasse, on partage, on rigole et on recommence le weekend d’après. Sur les millions de parties de chasse partout en France, il y aura un incident/accident quelque part. Un évènement qui sera raconté, amplifié, déformé. Mais en réalité…dans la vraie vie des gens et mis à part les aléas inhérents au fait de sortir de chez soi, rien ne se passe.
J’ai toujours partagé mes prises avec mes voisins, dont aucun n’a jamais craché sur le gigot. Ni moins encore émis le moindre réserve quant à mon mode de vie. Tout au plus ai-je eu droit à des « j’aime pas trop la chasse mais je mange de la viande alors bon… ».
L’effet loupe, c’est la tentation de croire que la vie ressemble aux réseaux sociaux. Que la vie c’est Sandrine Rousseau, Pierre Rigaux, Hugo Clément, et que les français sont d’accord avec les verts.
Mais en vrai les gens : la France n’est pas même au courant du centième de ce qui nous émeut ! La France a d’autres chats à fouetter que de nous écouter nous écharper entre chasseurs et menteurs antispécistes !
Mais tout en gardant ça à l’esprit, il faut continuer. Ne pas céder un millimètre de terrain et leur mettre le nez dans la bouse dès que l’occasion se présente.
D’abord parce que ça fait du bien, et ensuite parce qu’on doit faire notre part pour préserver ce qui doit l’être. Même si parfois on a l’impression d’éteindre des feux avec un dé à coudre.