Le mépris de Guillaume meurice

Chasse Actu
date 12 décembre 2023
author Richard sur Terre

Je vous ai déjà parlé de Guillaume Meurice, vous savez le trublion de la France Inter néo-parisien qui se retourne avec mépris sur ses origines campagnardes. Eh bien aujourd’hui, il a décidé d’aller parler véganisme dans le Périgord. Voilà bien matière à bonne poilade déconstruite, et toujours une bonne occasion, aux frais du contribuable, de rappeler à quel point on est L214 compatible. D’autant plus quand on crève de se débarrasser des dernières traces de bouse qui collent encore aux Stan Smith.

Bah oui, évidemment. Sarlat était la cible parfaite. Cette ville magnifique, coincée dans un paysage de carte-postale, et capitale de la bonne bouffe à la française. Tout ce que le végan parisien ne peut pas encadrer, sauf à la limite pendant trois semaines de vacances au mois d’aout, où il aura l’occasion de louer l’esthétique de l’ensemble tout en regrettant la présence des « locaux », un peu rustres et vaguement odorants, selon lui.

Mais sous couvert d’humour, et à son corps défendant cela va sans dire, Guillaume Meurice manie le mépris de classe comme personne. Arpenter la ville quelques jours avant les fêtes, trouver « un gars du cru », et lui demander s’il prévoit un Noël Végan cette année. De quoi recevoir un accent chantant dans la gueule, et s’en délecter entre amis de la Maison de la Radio.

Mais ce qu’il ne réalise pas, ce bon Guillaume, c’est que ces gens-là, dont je fais partie, ont une sale envie, à l’écoute de cette diatribe qui ne dit pas son nom, de se fédérer pour exister. Revendiquer ça. Exactement ce qui le fait tant rire : la chasse, la cochonnaille, les grandes tablées, le pinard de nos terroirs, la nature et la famille. Une manière d’être heureux et qui vous emmerde…quoi.

Il n’est décidément rien de plus détestable que le rire pointu du « seigneur » aux dépens du « serf ». Et même si le principal intéressé niera tout en bloc pour se planquer comme un couard derrière sa conception de « l’humour », il n’en reste pas moins dans sa prose comme un vague relent colonial qui file la nausée.

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8 Commentaires :
  1. Philippe
    12/12/23

    Ce type est puant. Il se croit malin en se moquant des gens

  2. François
    12/12/23

    Ce chroniqueur, pas humoriste a une réparti, mais toujours l’idéologie.

  3. MARKK
    13/12/23

    C’est un Gugusse qui se revendique de gauche et qui vit de sa morgue vis-à-vis de gens plus simples, plus pauvres certainement, en ayant comme fonds de commerce ses interviews micro-trottoirs.

    Évidemment, il construit ses micro-trottoirs pour faire rire au détriment des personnes interviewées qui sont les boucs émissaires de son mépris.

    C’est une attitude lamentable, lâche.

  4. LEXOU
    13/12/23

    Inutile de tergiverser , de tourner autour du pot : ce type est un gros con .

  5. Erig
    13/12/23

    Je ne te suis pas sur la métaphore « seigneur/serf », les aristocrates de château, les nobles qui ont défendu l’épée à la main le pays pendant mille ans étaient plus proches de leur peuple que n’importe quel député. Et ils n’étaient pas parisiens avant que Louis XIV ne commence à creuser la tombe de la monarchie en limant les dents de sa noblesse et en l’attachant à la cour. Meurice est ce qu’il y a de pire: un bourgeois et de la’pire espèce de ceux ci, un bourgeois de gauche. Les seigneurs, les vrai, ont l’accent de la terre qu’ils ont protégée et pour laquelle leurs aïeux sont morts.

  6. Pascal
    18/12/23

    Un pauvre type même pas drôle…

  7. Domi
    26/12/23

    Décidément vous, les chasseurs, vous ne comprenez rien à l’humour..du moins dès qu’ elle dépasse le 1 er degré. Je suis un rural assumé

  8. Raoul Dupneu
    28/12/23

    Micro trottoir très drôle !

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