Ou quand un militant de l’écologie médiatique raconte des conneries dans une émission de radio (j’y reviendrai), et qu’il se fait vertement alpaguer pour « absence de cœur ».
Il s’agit de notre bon Hugo Clément national, le gendre idéal de la verdure. Il a, sur France Inter, fait l’éloge du renard qui, selon ses dires (discutables), serait la solution miracle pour réguler les campagnols.
Au-delà de cette simplification grossière (c’est à ça qu’on le reconnait), Thomas Lepeltier, écrivain antispéciste, lui rappelle que laisser des renards tuer des rongeurs, « c’est abominable ».
Et notre ami, qui dans un de ses livres se pose (sérieusement) la question de savoir si on doit sauver les ours blancs en raison de leur qualité de prédateurs, d’en appeler à la stérilisation des campagnols.
Et même si, selon son propre aveu, il ne sait pas si ça marcherait, il rappelle que le principe même de prédation au sein de la nature pose un vrai problème éthique.
Voici la retranscription exacte de son dernier tweet sur le sujet : « Or il n’a pas eu un mot, une hésitation, une once d’effroi dans le ton qu’il a employé pour évoquer les massacres occasionnés par les renards. Sans cœur… »
S’il est sans cœur…je suis sans voix.