L’humain comme être de second rang

Les plumes de Richard
date 26 septembre 2022
author Richard sur Terre

En ce début de semaine, je me suis réveillé au rythme des inepties animalistes sur Twitter. Faut bien se faire du mal vous comprenez.

Texte : Charles-Henri Bachelier

Un tweet de l’association PETA, que l’on peut ranger dans la catégorie « Ligue des Champions » des associations antispécistes, a retenu mon attention.

Sur le dos d’un éléphant d’Asie, une jeune femme pose armée d’un grand sourire. La photo est assortie d’un : « Les éléphants n’ont jamais consenti à ça ! »

Passons sur le fait qu’en Asie, malgré une population très dense, les éléphants ont plutôt été préservés car ils ont toujours été utilisés pour les déplacements, la chasse, les travaux forestiers et les événements touristiques.

Ce qui m’intéresse dans ce tweet, c’est la logique à deux vitesses utilisée par les antispécistes qui, au final, la rend inepte.

Si les hommes et les animaux sont égaux, ils doivent par définition jouir des mêmes droits. Non ?!

Si le non consentement de l’éléphant impose que cette femme ne puisse pas poser sur son dos pour une photo souvenir : qu’en est-il des êtres humains qui, à un coup de Tesla de nos villes ou à l’autre bout de la planète, ne consentent pas à voir leurs modes de vie et leurs cultures anéanties par un relent néocolonialiste sur fond d’antispécisme ?!

Pourquoi un cornac dont la fierté de la famille est depuis des siècles le dressage d’éléphant devrait arrêter cela pour trois gugusses perdus dans des métropoles ?

Pourquoi le grand Sud devrait se priver de ses fêtes taurines qui ont fait des ses habitants un peuple avant que nous devenions nation ?!

Pourquoi ne plus utiliser nos appelants, nos chevaux, nos chiens dans l’accomplissement de notre vie de chasseurs ?!

Dans la logique développée par PETA, un seul d’entre nous, qui ne consentirait pas à voir sa culture disparaître, devrait suffire à la préserver. Mais comme nous sommes des êtres humains, nous n’avons pas les mêmes supposés droits que les animaux… Pourquoi ce traitement au final spéciste en se voulant antispéciste ?

Une seule réponse : pour servir la détestation radicale de l’humain qui anime les antispécistes. Et faire de cet humain un être de second rang. Un être relatif… comme tous les totalitarismes avant lui !

Les Nouveaux Prédateurs

Comment ils menacent les hommes sans protéger les animaux ?

Un essai engagé qui met en évidence les dérives de l’écologie radicale et des militants antispécistes. Protéger les animaux, leur assurer des conditions de vie décentes, consommer autrement en respectant notre environnement… Qui serait en désaccord avec ces principes fondamentaux ? Mais, on le sait, l’enfer est souvent pavé de bonnes intentions. Aujourd’hui, les activistes antispécistes et les militants écologistes les plus radicaux détournent ces idées partagées par le plus grand nombre. Animés par une idéologie radicale, convaincus que l’intimidation peut remplacer l’échange démocratique, ils imposent, peu à peu, leur vision du « meilleur des mondes ».

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