Originaire d’Extrême-Orient, ce petit cerf a été largement introduit en Europe. Notamment en Irlande, pays qui héberge désormais les plus fortes densités au monde, et où vous pouvez le chasser à moindre coût.
Texte : Pascal Durantel / Photos : Pascal Durantel et Serge Lardos
Introduit dans de nombreux pays
Un petit cerf portant 8 cors maximum
Elle est du reste très appréciée pour cette particularité, s’adaptant aux grands massifs boisés européens comme aux régions de plaine ou de bocage, et même aux milieux méditerranéens. « Le sika ne craint pas de s’aventurer sur des parois rocheuses qu’il escalade avec aisance précisait Son Excellence M. Yogaro Sugimara dans un courrier rédigé à l’attention de M. François Vidron, chef du Service des Chasses présidentielles à la même époque, et auteur de la seule monographie en Français consacrée à l’espèce, parue en 1939.
Comportements utiles pour la chasse : observations irlandaises
De féroces combats peuvent alors opposer les mâles pour la conquête d’un harpail. La femelle met généralement bas un seul faon, plus rarement deux, de mai-juin à la fin-août après une gestation de 31 à 33 semaines. Les vieux mâles adultes sont souvent solitaires, les plus jeunes formant parfois de petits groupes instables. Les femelles se regroupent en hardes qui peuvent comporter une cinquantaine d’animaux en milieu ouvert, moins en forêt.
Venons-en à sa chasse maintenant, qui fut très prisée au Japon, ceci depuis des temps immémoriaux. On fait même état de trophées records récoltés en l’an 1100. « Jusqu’au XVI ième siècle, écrit M Yogaro Sugimara, on le chassait à la lance : c’était une chasse à l’approche pleine d’attraits et d’émotions, qui exigeait beaucoup de prudence et une grande adresse ». Avant la seconde guerre mondiale, l’auteur précise que 200 à 300 cerfs sikas étaient prélevés chaque année au Japon, à tir, lors de battue aux chiens courants.
A la chasse du sika en Irlande
Ceci malgré sa réputation flatteuse dans nos anciennes chasses présidentielles mise en avant par François Vindron qui ne tarissait pas d’éloges pour le sika « S’il n’a ni la gracilité du chevreuil, ni la majesté du cerf, il constitue le plus bel attrait des battues en même temps que l’ornement incomparable des tableaux affirmait ce passionné de l’espèce.
Sans le savoir, ils se privent d’un sacré plaisir car le sika figure sans aucun doute parmi les gibiers dont l’approche est la plus délicate, et la plus passionnante. Une chasse plus difficile sans doute, plus exigeante aussi que celle du chevreuil ou de n’importe quel autre cervidé. Méfiant, l’animal ne relâche jamais sa vigilance, aidé en cela par une vue de lynx et un nez de parfumeur. Si l’on ajoute à la difficulté du déduit les prix très raisonnables pratiqués pour cette chasse, cela fait autant de bonnes raisons de partir en quête du petit cerf nippon au joli panache.
Nous vous suggérons donc de boucler vos valises pour rejoindre le comté irlandais du Kerry, du côté de Killarney.
Là où les populations de sikas, pléthoriques, offrent la promesse de chasses fabuleuses qui se déroulent dans des paysages somptueux. Le rêve à un jet de pierre de chez nous. Chasser le sika en Irlande, en tout cas si vous vous rendez chez John Mangan, dans le Kerry, c’est d’abord goutter une ambiance et s’émerveiller d’un décor. Celui de la Black Valley et de ses hauts sommets, qui vous donnent le sentiment de vous trouver en pleine montagne alors que la mer se trouve à quelques kilomètres à peine. Personne ne peut rester insensible à ce spectacle dont la sauvagerie primitive est rehaussée par les nuages noirs qui s’effilochent sur les crêtes, et qui comblera tous les amoureux d’une vraie chasse naturelle. Certains défilés sont si accidentés, si minéraux, si austères parfois qu’on pourrait se croire quelque part en Afghanistan. Mais rassurez-vous, vous ne courez aucun risque de faire ici une mauvaise rencontre. Et si vous pouvez effectivement croiser la route d’un barbu, ce sera juste celle, plus sympathique et inoffensive d’un grand bouc sauvage ! Ici, c’est un concentré d’Irlande qui se livre au regard avec ses profondes sapinières, ses pentes abruptes molletonnées de bruyère et ses lacs secrets.
Pendant le rut
Si la destination partage – et partagera – toujours les chasseurs, c’est qu’ici, qu’il s’agisse de bécasses, de bécassines ou de cerfs sikas, la conception du déduit repose sur l’effort physique, l’abnégation, en bref des gibiers qui se méritent, sans oublier le compagnonnage et la joie de vivre. Il faut être obligatoirement passionné pour affronter avec bonne humeur la bourrasque, le relief escarpé ou le sol instable qui s’effondre et vous absorbe dans d’inquiétants gargouillis. Mais pour celui qui ne baisse jamais les bras, la récompense se trouve toujours au bout des efforts consentis.
La partie se joue surtout à la fin de l’été, au moment du rut qui se déroule en septembre. A l’époque du brame, le cerf fait entendre un étrange sifflement, qui rappelle un peu celui du wapiti. D’un naturel extrêmement prudent, l’animal relâche alors un peu sa vigilance et se fait moins discret. Cela dit il continue à aimer les forêts profondes, ce qui ne facilite pas son repérage. Il faut donc attendre les heures propices, généralement l’aube et le crépuscule pour qu’il se livre au regard, à découvert.
Il continue à aimer les forêts profondes, ce qui ne facilite pas son repérage. Il faut donc attendre les heures propices, généralement l’aube et le crépuscule pour qu’il se livre au regard, à découvert.
En action de chasse
L’affût sur les places de brame
Vous le guettez alors à l’affût en vous embusquant généralement près de cette fameuse place signalée par une large excavation circulaire et humide que l’animal a l’habitude de creuser dans la tourbe, avant de se rouler dedans et d’y pisser pour se signaler à ses congénères.
Cette chasse aussi est magique même si l’attente, parfois, est un peu longue. Les moustiques vous harcèlent sans que vous puissiez vous en débarrasser, le simple mouvement d’une main qui chasse les insectes suffisant à trahir votre présence.
L’empreinte ressemble à celle du daim, en plus large. Assez écartées, les pinces sont plus arrondies. Longue de 5,5 cm pour une largeur de 3,7 cm chez les mâles, elle mesure 5 cm pour une largeur de 3,4 cm chez la biche. Les os débordent et s’éloignent du talon avec l’âge. En langage de vénerie, on dit que les vieux cerfs sikas sont toujours longs jointés, tandis que chez les vieux cerfs européens, les os du talon se rapprochent avec l’âge : on dit qu’ils sont courts jointés. Ils appuient autour du talon quand les pinces sont tenues ouvertes, même au pas. Cette particularité s’explique par la démarche bondissante de l’espèce.
Noires et brillantes, les crottes présentent un côté plat ou légèrement creusé, l’autre plutôt pointu. D’un diamètre qui n’excède guère 1 cm, on les observe surtout sur les lieux de gagnage et de repos.
L’équipement recommandé
Blessé, il s’enfuit dans une végétation très dense où sa recherche est délicate et aléatoire. Bonne optique de rigueur, suffisamment lumineuse et étanche.
Chasser le sika en Irlande
Avion Paris-Cork, puis véhicule de location jusqu’à Killorglin (1h30-2h00). Notez qu’une ligne intérieure dessert Killarney.
Meilleure époque :
Lors du rut, de septembre à début octobre
Saison :
1er septembre au 31 décembre pour les mâles.
Préparation des trophées :
50 €
Location d’une arme sur place :
20 €
Taxe d’abattage :
Autour de 400 € quelle que soit la taille du trophée. Sur un séjour de 3 jours, vous êtes sûr de tirer, les chasseurs enregistrant généralement 100% de réussite.
Contact :
JMM Organisation, John Mangan. Mail : info@jmmhunting.com
Tel :
00 353 66 976 1393 ou 00 353 87 241 8018
Les plus fortes populations de cerfs sika sont observées en Irlande, pays considéré aujourd’hui comme la toute première destination mondiale pour chasser ce gibier.
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