L214, le bon et le mauvais rural

Chasse Actu
date 30 novembre 2023
author Martin Le Noan

Selon L214, 53% des personnes vivant en milieu rural seraient opposés à la chasse et à l’exploitation animale (sûrement dans la petite commune d’Ipsos composée de pas moins de 1000 habitants mais passons).

Outre le manque de sources dans ce tweet et la confusion entre exploitation animale et chasse, il convient ici de rappeler une chose.

Non, tous ceux qui habitent en dehors des villes ne sont pas des ruraux. Être rural ne signifie pas habiter à la campagne mais embrasser nos terroirs, nos différentes cultures. Il s’agit également de soutenir tous ceux qui vivent de la nature. Agriculteurs, éleveurs, chasseurs, pêcheurs mais aussi toutes les familles qui peuplent nos campagnes et qui vivent de ce qu’elles produisent.

Et au passage, si ce n’est pas trop demandé, L214 serait-elle en mesure de nous expliquer le lien entre “manger une côte de bœuf sur un barbecue” et les chasseurs ? Car jusqu’à preuve du contraire, ce ne sont pas uniquement  les chasseurs qui mangent de la viande mais bel et bien une majorité de français qui ont même augmenté leur consommation ces deux dernières années. 

Mais que les 53% des ruraux auxquels L214 fait allusion ne s’inquiètent pas d’être associés à ce que nous appelons ruralité, car ils n’en font finalement pas partie.

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8 Commentaires :
  1. LEXOU
    30/11/23

    Sans doute les 53 % de bobos qui « vivent » à la campagne , mais qui supportent mal l’environnement , qui va du son de cloches à l’odeur du fumier ou du coq qui fait son job …..

  2. Giraud Ludovic
    01/12/23

    Bonjour,
    Je suis toujours surpris par le résultat des sondage. À 40 ans je n ai jamais été sonder. Au vu du nombre de sondage de toute sorte, on devrait tous l’avoir été au moins une fois.

    1. Morand
      01/12/23

      Les 53% , c’est quoi comme individu ?? Les copains d’L214 et autres ? Qui a été sondé ?? c’est surprenant car quasi personne n’a entendu parler de ce sondage !!

  3. OLGA
    01/12/23

    Il faut faire attention à ces évolutions dans les zones rurales qui voient arriver des gens des villes et s’installer des petites zones pavillonnaires alors que dans le même temps les jeunes ont tendance à quitter.

    La chasse est de moins connue et les efforts que font certains pour lui redonner une bonne image sont insuffisants pour contrer l’ignorance et les attaques.

    Je plaide pour que dans les villages et les petites villes soient organisées une ou deux fois par an des fêtes, genre cochon grillé, avec consommation de viandes de gibiers, charcuteries, bons pains de campagne, etc…

    Ce serait une occasion de rencontres entre personnes qui se connaissent peu et d’échanger sur la nature, les animaux, la chasse.

  4. Walter
    01/12/23

    Mais tout le mon de à un bracelet côte de boeuf à son plan de chasse , non?

  5. Calila
    03/12/23

    Demander leurs avis sur la la ruralité aux « ruraux » géographiques occupant les zones pavillonnaires des villages dortoirs de plus en plus nombreux revient à demander à Fernand, au fin fond de la Creuse ce qu’il faudrait améliorer sur la ligne 7 du métro parisien… ça n’a aucun sens.

    1. OLGA
      04/12/23

      Vous êtes sérieux quand vous écrivez ce commentaire ?

      Nous sommes d’accord que les personnes qui viennent habiter à la campagne doivent respecter ceux qui vivent sur ce même territoire et ne pas vouloir effacer leurs manières, leurs traditions.

      S’il y a des zones pavillonnaires dans les villages c’est qu’elles ont été décidées avec la commune, que des zones ont été déclarées constructibles, que les terrains ont été vendus aux promoteurs.

      On a même accepté de défigurer les villages avec ces zones qui n’ont aucun style, aucun charme parce qu’on n’a pas élaboré un plan d’urbanisme qui aurait intégré correctement ces nouvelles maisons à l’habitat existant.

      1. Hervé
        07/12/23

        Vous avez parfaitement raison , mais n oublions pas non plus que certaines petites communes comme la mienne , moins de 700 habitants à été obligé de vendre des parcelles de terrains communaux pour pouvoir répondre financièrement à l obligation de l’état de créer un réseau d’assainissement . Tout le village fonctionnait en fosse septique individuel . Quand vous êtes maire de ce genre de petite commune rurale , quels autres choix avez vous pour faire face à ce genre de projet titanesque de plus de 700 000 € ?? Vous vendez des terrains communaux , pour y voir pousser un lotissement et son lot de néo ruraux qui vous amènent des problèmes que vous n auriez jamais soupçonné avoir un jour . Les cloches , le coq , les odeurs , les tracteurs, la chasse etc etc ..
        Ces gens là habitent à la campagne mais ne serons jamais ruraux.

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