Truites malades, algues envahissantes, pollution mortelle : la Loue agonise sous nos yeux. Une mobilisation tente d’alerter avant qu’il ne soit trop tard.

Les truites zébrées de la Loue sont malades. Des taches blanches envahissent leur peau, un symptôme de la saprolégniose, une infection fongique exacerbée par la pollution. Depuis plusieurs semaines, des vidéos montrant des poissons mourants et une rivière à l’agonie inondent les réseaux sociaux. À l’origine de cette médiatisation, trois passionnés de pêche qui, par colère et désespoir, ont voulu tirer la sonnette d’alarme.
Une rivière sinistrée sous l’œil des caméras
Les images sont sans appel : eaux troubles, tapis d’algues étouffant le fond de la Loue, truites agonisantes flottant à la surface. L’alerte a été donnée par Bastien Fournier, créateur de contenu, épaulé par Tanguy Grandmougin, fabricant de mouches artificielles, et Jean-Marc Bertacchi, garde-pêche. À travers deux vidéos publiées sur YouTube, ils dénoncent un « massacre écologique ».
Les truites de la Loue, naguère prisées des pêcheurs du monde entier, meurent à un rythme alarmant. Jean-Marc Bertacchi, témoin de cette catastrophe depuis plus de 35 ans, ne cache pas son désarroi :
« Tout va bientôt disparaître. L’économie locale en pâtit, et on regarde la Loue mourir sans rien faire. »
La pollution en cause
La saprolégniose, normalement bénigne, devient mortelle dans la Loue à cause de la mauvaise qualité de l’eau. Les truites, affaiblies par les polluants, n’ont plus les défenses nécessaires pour lutter contre l’infection. L’explication est tristement simple :
- Décharges agricoles et industrielles
- Produits chimiques lessivés par les pluies
- Appauvrissement de la biodiversité aquatique
Les algues, elles, prolifèrent en raison d’un excès de nitrates et de phosphates. Un phénomène bien documenté qui témoigne d’un déséquilibre profond du milieu.
Mobilisation et impuissance
Malgré les alertes, rien ne bouge. Chaque année, les passionnés de la Loue constatent la même lente agonie de la rivière. En 2010 déjà, la Loue avait perdu 80 % de ses salmonidés. Quinze ans plus tard, la situation est pire.
Une manifestation est prévue le 22 mars. L’objectif ? Forcer les autorités à agir. Mais la vraie question demeure : la Loue est-elle condamnée, ou reste-t-il une chance de la sauver ?
A voir en vidéo :
Quand nous aurons tué la dernière truite nous nous apercevrons que l’argent ne se mange pas !
J’ai regardé le reportage , ça fait peur , vraiment peur . On détruit cette planète à une vitesse effrayante . Les écolos feraient mieux de s’occuper de ces problèmes graves et importants plutôt que de taper en permanence sur les chasseurs et les pêcheurs qui eux protègent leur environnement . Ou sont Clément , Carront , Duflot , Tondelier , Rousseau , Rigaux et les autres ?
La Loue était une des plus belles rivières d’Europe mais vue du ciel comme le dirait Artus Bertrand qui sauf erreur n’a jamais pris de hauteur avec son hélicoptère sur ce sujet….c’est l’essentiel du patrimoine halieutique de la France qui a été massacré.
La Loue va rejoindre le statut d’égout de toutes les rivières de la région et d’ailleurs, aux eaux troubles couleur vidange de WC, sans aucune vie ni poisson visible. Plus un pêcheur sur les berges, plus une barque, plus un gobage, de la flotte dégueulasse qui rejoint le cours d’une autre rivière dégueulasse pour un fleuve encore pire….voilà, fini la vie tranquille et heureuse autour de la pêche ou de la simple contemplation de la vie aquatique, faune, flore…
Nos écolos pour qui la France n’est pas assez grande pour leur idéologie, qui veulent sauver la planète, nous exclure des ZFE des villes…ignorants de cette catastrophe…ah si par contre n’oubliez pas de tirer de l’acier au dessus des égouts.