L’ASPAS s’oppose à des tirs de régulation dans un cimetière

Anti-chasse
date 28 mars 2024
author Martin Le Noan

Dans cet énième épisode de “l’ASPAS s’indigne mais ne propose pas d’alternative”, des tirs de destruction de pigeons ramiers et d’étourneaux dans un cimetière provoquent la colère des animalistes.

Face aux dégâts occasionnés par une importante population de pigeons ramiers et d’étourneaux dans un cimetière, le maire de Blois a fait appel à un lieutenant de louveterie afin d’organiser des tirs de destruction. 

Les fientes déposées quotidiennement par les oiseaux représentent un risque notable pour la salubrité des lieux et participent à la dégradation des pierres tombales. Aller déposer des fleurs sur la tombe de mamie et découvrir qu’elle est ensevelie sous une montagne de guano au nom du bien-être animal, l’ASPAS à de quoi vous faire pleurer deux fois. 

Afin d’éviter que les familles ne viennent se recueillir dans un lieu insalubre, la ville s’est donc vu dans l’obligation d’intervenir. 

A noter que l’intervention préalable d’un fauconnier n’a pas permis d’effaroucher les oiseaux, la destruction s’est donc avérée être la seule solution pour endiguer leur prolifération.

Un commentaire de l’ASPAS sur l’inefficacité de cette solution non létale ? Rien. C’est à se demander si l’ASPAS a réellement lu l’arrêté affiché à l’entrée du cimetière. Des oiseaux de proie élevés et dressés pour terroriser de pauvres oiseaux sauvages sans défense ? Voilà une méthode qui devrait pourtant hérisser le poil de n’importe quel animaliste ! 

Fidèles à eux-mêmes, nos militants anti-chasse favoris préfèrent crier au scandale plutôt que de proposer leurs fameuses alternatives révolutionnaires à la régulation. Que voulez-vous, avec l’ASPAS, le respect des animaux semble primer sur celui des défunts.

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