Le business anti-chasse

Anti-chasse
date 30 octobre 2024
author Perro Salchicha

Les boutiques militantes exploitent la haine de la chasse : entre t-shirts provocateurs et badges hostiles, l’antichassisme devient un business lucratif et décomplexé.

La lutte contre la chasse ne se limite plus aux débats d’opinions ou aux actions de terrain. Désormais, elle s’affiche sur des t-shirts, badges, et autres accessoires. Dans certaines boutiques en ligne, on trouve même des produits à la provocation assumée, comme ce t-shirt « I ♥ hunting accidents » ou ce badge « Hunt Saboteurs ». Ces produits ne sont pas seulement des objets, mais des symboles d’une haine de plus en plus commerciale et normalisée.

Derrière le badge « Hunt Saboteurs », vendu à 1,80€, se cache un message clair : saboter, déranger, et parfois même nuire aux activités cynégétiques. Ce badge et ses homologues se vendent dans des boutiques en ligne où l’idéologie prime sur le bon sens. On y retrouve une rhétorique violente qui glorifie les actions de harcèlement envers les chasseurs, des actions souvent illégales mais toujours justifiées par leurs promoteurs comme une « protection animale ».

Quant au t-shirt « I ♥ hunting accidents », le message est encore plus inquiétant. Faut-il en déduire que l’accident de chasse, un drame pour toutes les parties, devient ici un objet de dérision ou, pire, un souhait ? En encourageant implicitement des accidents qui peuvent causer des traumatismes graves, voire la mort, ces produits montrent un visage décomplexé de l’antichassisme : le cynisme mercantile, où la mort devient un outil de provocation.

A lire aussi : L’antispécisme est profondément capitaliste

Plus troublant encore, le site invite ouvertement au sabotage des chasses organisées. « Les désobéissants organisent des stages de formation au sabotage de chasse sur simple demande, n’hésitez pas à les contacter. » Une incitation directe qui illustre une radicalisation des actions anti-chasse, transformant le militantisme en formation à la nuisance.

Il y a là un contraste saisissant avec le monde de la chasse, souvent diabolisé mais encadré par des règles de sécurité strictes et des valeurs de respect de la faune et des milieux. Alors que les chasseurs investissent dans des actions de sensibilisation et de sécurité, une part du militantisme animaliste cherche à exacerber la haine et l’incompréhension. Ces objets ne sont pas de simples accessoires : ils incarnent une vision extrême et binaire où le dialogue est remplacé par l’agression passive.

Difficile d’imaginer l’impact de ces produits sur l’opinion publique. Pour les chasseurs, ces accessoires sont des provocations supplémentaires, des attaques indirectes qui, sous couvert de militantisme, contribuent à alimenter une stigmatisation sans nuances. En se transformant en objets commerciaux, la haine de la chasse révèle ici son aspect le plus absurde : elle devient rentable.

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6 Commentaires :
  1. jacques
    30/10/24

    On se demande ce que foute nos instances ,il y a quand même la matière à déposer plainte Au portefeuille il faut toucher ,il y a que ça qui marche en France !!!

    1. Marc
      30/10/24

      Je suis tout à fait d’accord avec vous , c’est de l’incitation à la haine , et c’est puni par la loi . Nos dirigeants feraient bien de prendre ce problème au sérieux avant de se laisser submerger par des meutes d’anti-chasse incontrôlables qui se croiront tout autorisées parce qu’une partie de l’opinion publique est avec elles à force d’être abreuvée de mensonges .
      La FNC a des avocats , il serait temps de les mettre au boulot sur de vrais sujets .

      1. Christian
        01/11/24

        Est-ce qu’on ne pourrait pas faire comme les islamistes et autres stalino écologistes et porter systématiquement plainte dès qu’on est « attaqués ». La stratégie du dos rond a fait long feu, il est temps de changer de paradigme. On a vu ce que donnait le «  pas de vague » dans l’éducation nationale et dans la sphère publique.
        Pourquoi une Class Action permanente à l’Américaine. S’il faut payer des avocats à temps plein, avec un million de chasseurs + les détenteurs d’armes la charge financière devrait être légère pour chacun d’entre nous. Vous pouvez compter sur ma contribution.

  2. GUILLAUME MARKUS
    30/10/24

    Il existe tout un petit business de produits anti-chasse et pro-vegan en France et dans le monde.

    Nous découvrons de jour en jour que le phénomène se déploie.

    Ce t-shirt et ce badge anti-chasse sont des copies de produits vendus à l’étranger par des anglo-saxons.

    Il sera probablement difficile de faire cesser leur vente en France car on ne les trouve pas seulement sur des sites militants français mais aussi chez Amazon.

    Il y aurait peut-être des actions juridiques possibles lorsque des militants végans et anti-chasse porteront de tels t-shirts dans l’espace public pour incitation à…

  3. Deuch
    30/10/24

    Il faut porter plainte chaque fois q’un t-shirt ou qu’un badge sera porter dans un lieu public avec la photo comme preuves pour incitation à la haine et si les députés avaient voté pour l’amendement il n’y aurait plus de problème souvenez vous en aux prochaines élections

  4. mouchous
    30/10/24

    Article 23 du code pénal

    Modifié par Loi n°2004-575 du 21 juin 2004 – art. 2 () JORF 22 juin 2004

    Seront punis comme complices d’une action qualifiée crime ou délit ceux qui, soit par des discours, cris ou menaces proférés dans des lieux ou réunions publics, soit par des écrits, imprimés, dessins, gravures, peintures, emblèmes, images ou tout autre support de l’écrit, de la parole ou de l’image vendus ou distribués, mis en vente ou exposés dans des lieux ou réunions publics, soit par des placards ou des affiches exposés au regard du public, soit par tout moyen de communication au public par voie électronique, auront directement provoqué l’auteur ou les auteurs à commettre ladite action, si la provocation a été suivie d’effet.

    Cette disposition sera également applicable lorsque la provocation n’aura été suivie que d’une tentative de crime prévue par l’article 2 du code pénal.
    malheureusement il faut que le délit est été tenté ou commis et le relier aux vendeurs de ce genre de chose

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