Quand la chasse rassemble, elle rayonne. La finale des JSH 2024 l’a prouvé, et lance une ambition : fédérer partout en France grâce au nouveau Challenge National des Chasseurs.
Il y a des rendez-vous qui ne trompent pas : ceux où l’on sent battre le cœur authentique de la chasse française. La finale nationale des Journées Saint Hubert 2024, organisée en Ardèche le 14 décembre dernier, en fut un. Une journée placée sous le signe de la convivialité, du mérite et de la passion, qui a rassemblé 64 concurrents venus des quatre coins de France pour faire briller leurs chiens — et leur art.
Organisée avec efficacité et générosité par la Fédération Nationale des Chasseurs, la Fédération des Chasseurs de l’Ardèche et l’Association Ardéchoise des chasseurs aux chiens d’arrêt, cette épreuve populaire a fédéré autour d’elle près de 200 personnes. Dès 7 heures du matin, le petit déjeuner partagé donnait le ton : celui d’une chasse humaine, ancrée, bienveillante, où le respect du gibier et du chien est aussi important que le coup de fusil.
Une diversité de profils qui fait honneur à la chasse
Ce sont huit catégories qui ont été représentées, des jeunes de moins de 20 ans aux archers, en passant par les chasseresses avec chiens d’arrêt ou leveurs de gibier. Loin des clichés, les Journées Saint Hubert rappellent que la chasse, lorsqu’elle est bien vécue et bien transmise, s’adresse à tous. L’ambiance sur les 8 communes ardéchoises mobilisées (Villeneuve de Berg, Lussas, Lavilledieu, Saint-Maurice-d’Ibie, etc.) témoignait d’un ancrage territorial fort et d’un lien intact entre les chasseurs et leurs territoires.
31 juges ont sillonné le terrain pour évaluer les prestations, avant de remettre en fin de journée les prix bien mérités : bons d’achat allant jusqu’à 1000 €, abonnements à Bécasse Passion, et surtout, une grande reconnaissance entre pairs.
Une nouvelle ère s’ouvre : le Challenge National des Chasseurs de France
Mais cette édition 2024 marque aussi un tournant historique. Avec le soutien du président Willy Schraen, va naître dans les prochains mois une structure nationale dédiée à l’épreuve : le Challenge National des Chasseurs de France (CNCF).
À l’initiative de Dominique Rigaud, délégué national des Journées Saint Hubert, le CNCF sera composé des 13 présidents régionaux (FRC) ou de leurs représentants. Son objectif est clair : encadrer, organiser et faire rayonner cette épreuve unique sur l’ensemble du territoire national, en harmonisant les épreuves locales et en portant la grande finale à son plus haut niveau.
L’idée n’est pas de faire de la compétition pour la compétition, mais de cultiver l’esprit populaire, convivial, méritant de cette journée. Transmettre, éduquer, encourager les jeunes, les femmes, les passionnés de chiens : tel est le moteur de cette démarche.
Une fierté partagée
Les résultats parlent d’eux-mêmes : Frédéric Clisson en chien d’arrêt, Emelyne Robin chez les chasseresses, Luc Corbière chez les archers, ou encore Baptiste Merten chez les juniors, ont chacun, à leur manière, incarné l’excellence. Mais au-delà des podiums, ce sont les valeurs communes — respect, tradition, fraternité — qui ressortent de cette édition.
Alors que la chasse traverse une époque souvent marquée par les caricatures et les attaques, des initiatives comme celle-ci rappellent ce que nous sommes : des passionnés de nature, de chiens, de territoires, et de transmission. Et cela, aucune polémique ne pourra nous l’enlever.
Longue vie au CNCF, et rendez-vous en 2025 pour écrire ensemble la suite de cette belle aventure.
Comment peut-on dire que les chasseurs aiment la nature puisqu’ils la tuent et la saccagent. Réguler pour eux c’est tuer des animaux souvent d’élevage afin de satisfaire leur instinct sanguinaire.
Entièrement d’accord avec vous.
Affirmer que les chasseurs aiment la nature alors qu’ils la ‘tuent et la saccagent’ révèle surtout une ignorance profonde du sujet, alimentée par des influenceurs urbains qui n’ont jamais mis un pied dans un bois autrement que pour faire une story.
La nature ne se gère pas avec des hashtags ou des slogans creux. Elle se connaît, se comprend, s’observe, se régule. Et ça, les chasseurs le font depuis des générations. Ce sont eux qui entretiennent les territoires, qui restaurent les milieux, qui connaissent les espèces, qui alertent sur les déséquilibres. Pas ceux qui la regardent à travers un écran.
Quant à la ‘régulation’ que vous caricaturez comme un défouloir sanguinaire, elle est encadrée, suivie, validée par les services de l’État, les agriculteurs, les forestiers. Elle est nécessaire. Et si certains animaux proviennent d’élevages (ce qui est extrêmement marginal), c’est aussi pour répondre aux exigences de prélèvement fixées par les autorités – pas pour ‘s’amuser’.
C’est facile de condamner depuis un canapé, gavé d’idéologie, sans jamais affronter la réalité du terrain. La vraie nature, elle ne ressemble pas à une série Netflix. Elle est cruelle, déséquilibrée, fragile, et elle demande qu’on s’en occupe. La vraie écologie ne se fait pas avec des incantations mais avec des bottes aux pieds et les mains dans la terre.
Renseignez-vous sérieusement avant de répéter ce que d’autres ignorants vous servent en boucle.
absolument parfait.
Merci pour cet article Richard
Une belle brochette de salopards.
Camus,kerbrat,aucun argument hormis des insultes,on voit bien le degré d intelligence et surtout de tolérance.surtout que ces épreuves se font sans arme,assistez a une de ces rencontres,d abord vous y serez bien accueilli et après vous pourrez en parler.
Encore un rassemblement de tueurs d’animaux. La nature n’a pas besoin de vous. Les animaux n’ont pas besoin de vous pour se réguler. La chasse n’est qu’un attroupement de cretins sanguinaire, de viandard,. Abolissons la chasse!
Arnaud,ouvrez les yeux au lieu de répéter des idioties,in seul exemple,lorsqu il y a trop d’accidents routiers (130 par jour dont certains mortels)de dégâts sur les cultures,sur les végétaux(certaines forêts n arrivent plus à se régénérer/les préfets ordonnent des battues administratives ou tout est tiré,peut être qu une chasse raisonnable est préférable.
Idéaliser « la campagne » où l’ont va 3 semaines en été autour de la piscine et de tonton Eugène qui grille les saucisses en descendant un petit rosé dont il faudra donner des nouvelles ce n’est pas pareille que d’aller au petit jour en automne et en hiver pour donner des gains aux faisans aux perdrix et autres oiseaux qui profitent largement des mangeoires c’est également différent que de rencontrer des agriculteurs énervés par un champ de maïs dévoré ou un brave jardinier qui déplore la perte de son œuvre (courgettes dévorés, carottes arrachées…) mais là je parle à des personnes qui vivent dans la nature et avec la nature, pas à des citadins qui n’ont d’autres ambitions le dimanche que de bruncher ou passer la journée dans un canapé. Oui certains ont des chiens mais ils sont seuls la journée et ne connaissent que le trottoir bitumé. Alors venez à la campagne, la vraie les jours de pluie de gel de vent venez faire le tour des cages des miradors apprenez ce que vous combattez. Vous ne changerez pas d’avis pour la plus part mais au moins vous saurez de quoi vous parlez et c’est déjà beaucoup.
Pourrait-on rappeler aux détracteurs que là ou il n’y a plus de chasse, il y a, bizarrement, disparition du gibier. Les perdrix grises ont disparu du canton de Genève et pourtant la chasse y est interdite !!!
Alors, toujours aussi persuadé que la chasse est la cause de la disparition des espèces ?