Mon premier est une icône, une image d’Epinal à lui tout seul de la chasse devant soi à la française. Mon second est une des plus belles choses que le sud-ouest ait offert au monde, avec le canard gras et le cassoulet. Les deux sont probablement les races de chiens d’arrêt les plus compacts qui existent. Alors ? Qui remporte le match ?
Si on se réfère aux statistiques du LOF de la centrale canine, la messe est dite, avec 7 fois plus d’épagneuls bretons que de braques français type Pyrénées inscrits (le type Gascogne est lui très confidentiel). Mais on ne va pas s’arrêter là.
Gabarits très similaires – le braque français est légèrement plus grand et massif que l’épagneul breton, ce qu’il compense par un côté « escamotable » extraordinaire. Ils partagent tous les deux de nombreuses caractéristiques typiques des chiens français : une grande polyvalence, comparée aux anglais, sans toutefois pousser aussi loin que les races germaniques, jusqu’à en faire des chiens de garde.
Ce sont des crèmes, heureux en famille, gentils avec les enfants, voir violemment pots de colle… Ils sont même à ma connaissance tous les deux capables de s’accommoder d’une vie assez citadine.
Et à la chasse ça donne quoi ?
Le breton est une star du petit gibier, bécasse en tête évidemment, mais tout aussi à l’aise dans les plaines en quête de grise. On ne peut pas lui ôter ça.
Si je prends comme exemple le braque que je connais le mieux, la bécasse c’est moins ça… mais je ne voudrais pas parler pour les autres ! J’ai en revanche plus connaissance de braque français très à l’aise dans le rabat au grand gibier. PO-LY-VA-LENCE on a dit.
Les braques français ont aussi une résistance à la chaleur supérieure à nombre d’autres races de chasse, ce qui n’est pas anodin quand désormais l’été se fait sentir longtemps en début de saison.
Et pour finir, les braques sont beaux ! tous beaux. Des bombes, le port altier, le regard fier, dans la pose de statue du chien à l’arrêt comme en déco Louis XV au pied de la cheminée. Le style !
Les épagneuls bretons… Bon, c’est mignon. C’est choupi. Mais voilà, c’est choupi. Et puis bonjour l’hétérogénéité – prendre un chiot de breton c’est quand même jouer à la loterie esthétique. (Bon, évidemment, les chiens moches, on les aime aussi. Pas vrai Richard ?) Alors, qui gagne ce premier match ?
Ce que je sais, c’est que si on se réfère de nouveau aux stats du LOF, le setter anglais regarde ce duel du coin de l’œil et se marre !
Pour l esthétique rien ne vaut un pointer
Bonjour, j ai eu un braque d’auvergne, 2 epagneuls et maintenant un braque de l’ariége. Les braques sont bien plus facile a dresser, l épagneul étant plus cabochard, mais quand les amène chasser régulièrement, tous les chiens sont performants. Le petit problème des braques se sont le manque de poil donc de protection dans la broussaille. Mais si on chasse régulièrement le chien se passionne et vas dans les ronces, plus difficilement pour le braque de l’ariége qui n’a pas de sous poil et d’une stature plus grande. Mais comme je l’ai di, tous les chiens qui sortent régulièrement deviennent chasseurs (Ps je suis bécassier)
Il existe des chiens de chasse autres que les Drahthaars ??
Tu m’étonne qu’il se marre le setter anglais!
❤️ setter anglais❤️
les barbus tcheques
Salut à tous , ok avec vous sauf pour le setter les arrêts papillons et les ronces qui piques ces stats sont sur la masse de naissance et je sais de quoi je parle désolé les britanques. Tous les chiens sont bon pour votre classement c est juste la masse de reproduction.
Désolé, j’ai des Drathaars, je ne peux pas vous aider…:-))
Drathars et korthals, à mes yeux ce sont les meilleurs, mais j’ai un breton…
J’ai eu 3 épagneuls français, un braque français type gascogne et maintenant un braque d’Auvergne.
Le premier ( épagneul français)avait un train de sénateur, pas rapide mais efficace.
Le second (ép français) incroyable, chasse, arrêt, rapport sur terre et à l’eau, rapide, efficace.
Le troisième (br français), il m’a fallut 3 ans pour le comprendre et me faire comprendre, mais un régal après, arrêt, rapport terre et eau, volontaire.
Le quatrième, ép français, arrêt peu longtemps, par manque sorties au début, rapport terre et eau.
Le cinquième, br d’Auvergne, facile à éduquer, arrêt incroyable, rapport s’il faut sortir un animal de l’eau ou des ronces, un peu moins si ça tombe dans le clair.
Tous différents, mais tous adorables en famille.
Le chien a ses aptitudes, selon la race et l’individu, selon les opportunités qui lui sont offertes et le temps que l’on lui accorde.
Le choix n’est dicté que par le cœur, et un peu d’adaptation l’un à l’autre.
j’ai eu plusieurs épagneuls français. J’ai adoré cette race.