Depuis son introduction en Europe au XIXe siècle, le ragondin (Myocastor coypus) est devenu une véritable menace pour les écosystèmes français.
En France, il a été initialement introduit pour son pelage dans l’industrie de la fourrure, mais des individus se sont échappés ou ont été libérés, entraînant la formation de populations sauvages.
Les conséquences de cette présence croissante sont désastreuses. Les galeries creusées par le ragondin le long des berges favorisent l’érosion et la déstabilisation des habitats naturels. Sa voracité envers les végétaux aquatiques menace la biodiversité, mettant en péril les espèces d’oiseaux, de poissons et d’invertébrés.
Sur le plan économique, les dommages causés par le ragondin sont tout aussi graves. Dans le domaine agricole, il provoque des pertes significatives dans les cultures de céréales et de maraîchage, ainsi que dans l’écorçage des peupleraies. De plus, cette espèce peut véhiculer des maladies telles que la douve du foie et la leptospirose, constituant ainsi une menace pour la santé publique.
Un autre aspect préoccupant est sa consommation de plantes aquatiques, en particulier le roseau phragmite ou roseau à balais, qui constitue une ressource alimentaire importante pour le ragondin. Les études montrent que les ragondins se concentrent dans les roselières en été et jusqu’en début d’automne, ce qui peut entraîner un « faucardage » excessif, perturbant gravement cet habitat vital pour de nombreuses espèces d’oiseaux.
Les dégâts causés par la présence des ragondins en France sont multiples : envasement des cours d’eau et fossés, percement des digues, effondrement des berges, dérangement des espèces indigènes, destruction des frayères, dégâts aux cultures, pertes animales et transmission de maladies.
Face à cette menace croissante, des mesures de gestion et de contrôle de la population de ragondins sont nécessaires pour préserver l’équilibre fragile des écosystèmes français. Il est impératif de sensibiliser le public à cette problématique et d’encourager la mise en œuvre de stratégies de gestion efficaces pour limiter les impacts néfastes de cette espèce invasive.
Le pauvre vieux, il n’a pas grand chose pour lui… Il est classé ESOD, je suppose.
Si on peut dire deux choses, il est mignon et qu’il se mange… Mais oui ESOD et fort heureusement 😉
Tout à fait d’accord malheureusement est-ce vraiment la volonté quand on voit la réglementation plus que restrictions qui est mise en place pour sa destruction car oui à ce stade nous ne sommes plus sur de la régulation mais sur un devoir de destruction.
Sa ne s’appelle pas des ragondin mais plutôt des mio castors donné leurs vrais nom d’origine serait bien.
Sa? Bon après l’écriture, il faudra passer à la lecture, même les choses entre () parenthèses…
On l’appelle aussi le lièvre des marais, car sa chair à un goût similaire à celle du lièvre. Et in filet de cet animal, c’est délicieux!
À méditer, pour en faire un gibier apprécié…