Bon on a l’habitude, mais il est toujours savoureux de voir les anti-chasse ergoter sur la santé mentale des chasseurs en déroulant des raisonnements qui nous font franchement douter de la leur.
Texte : Richard sur Terre
Il s’agit de Twitter. Je ne vais donc pas afficher les pseudos, c’est pas la peine de leur donner une visibilité qu’ils n’ont pas. La seule chose que je peux vous dire, c’est que cet échange a lieu entre un énième machin de protection animale qui n’existe que sur les réseaux, et des végans. C’est bien suffisant pour comprendre qu’on frôle l’analyse scientifique.
Marie-Végane commence :
Je n’ai jamais compris comment on peut tuer des animaux, de plus qui ne nous mettent pas en danger… Pour moi, les chasseurs sont juste des psychopathes.
Prise de position courageuse et originale vous en conviendrez. Mais L’asso virtuelle tempère :
Je ne pense pas que la plupart des chasseurs soient des psychopathes. Le sens de la prédation fait partie de l’homme, et la chasse-loisirs est très très souvent affaire de reproduction sociale où, philosophiquement, l’animal libre est envisagé d’abord comme du « gibier ».
Bon là…je me suis dit que c’était pas complètement con. Pas juste non plus faut pas déconner, mais on sent frémir un début de quelque chose.
Mais Marie-Végane n’était pas convaincue :
Comme les femmes…Psychopathes, c’est une caricature évidemment mais tout de même, 32% des féminicides perpétrés par fusil de chasse. Nous sommes supposés avoir évolué. Quand on est habitué à donner la mort, on passe plus facilement à l’acte. Ce sentiment de toute puissance…
Voici venir l’amalgame débile qui suggèrerait que le fusil dit « de chasse » appartiendrait à un chasseur, donc que les chasseurs tuent les femmes plus que les autres bla bla. Là on approche du degré zéro de la pensée et des connaissances sociologiques des féminicides, mais je compte bien sur mon asso virtuelle pour redonner un peu de tenue à ce débat :
Exact, et cela facilite forcément le passage à l’assassinat d’humains. Ce n’est pas pour rien que l’écrasante majorité des serial killer se sont d’abord fait la main sur les animaux. Absence de compassion et d’empathie « chaude ».
Bon…j’y ai cru mais pas longtemps.
Face à cette révélation sur mon absence d’empathie chaude, je m’en vais à la chasse pour traquer un brocard sauvage et en faire mon repas. Espérons que cette appétence pour le sang (chaud évidemment), ne m’amène pas, dans mes pérégrinations forestières, à croiser un être humain. On ne sait jamais. Peut-être me viendra-t-il l’envie de l’occire (à chaque fois je lutte).
Et au diable les convenances après tout…ce serait con de revenir bredouille, non ?
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Je n’ai pas la prétention d’être expert en sociologie mais je fais le pari si une étude sérieuse se fesait que la proportion de psychopathe chez les chasseurs serait inférieure à celle de la population générale.
Absolument !
Et ce est pas une formulation mais un cas concret que je peux fournir : lors d’une discussion avec un de mes collègues de boulot. Ce dernier m’avait affirmé qu’il serait incapable pour lui de tuer un animal, mais par contre pour un être humain cela ne lui poserait aucun problème.
Comment peut-on inviter ces gens sur les plateaux télés c’est fou!
On peut évidemment les mettre sur un plateau télé après la chasse, à condition d’avoir laissé faisander quelques jours parce que le vegan même jeune est un peu dur à cuire.
Et les autres 78% de féminicides avec quoi !
Plus je lis ce genre de rapport et plus je me dis qu’on est pas sorti le cul des ronces… et dire qu’ils arrivent malgré tout à faire progresser leurs dogmes… çà me rend d’un scepticisme…