L’épouvantail bientôt interdit ?

Antispécisme
date 23 avril 2024
author Thomas Drach

Chasse, pêche, élevage, équitation, régulation : l’animalisme n’en a jamais assez. Et quand il vous fait croire le contraire, il se fout de vous.

Un épouvantail dans un champs de maïs
Les épouvantails ça épouvante alors c’est bon quoi…

Dans les colonnes de Chasses Éternelles, nous vous parlons souvent de la tactique du salami choyée par les animalistes et les antispécistes. Que chacune de leurs revendications, même les plus modestes, en appelle une suivante plus radicale que la précédente, dans une suite qui ne semble jamais avoir de fin. 

Nous n’avons de cesse de tenter d’alerter ceux qui ne se sentent pas concernés aujourd’hui, mais qui seront concernés demain. 

D’aucuns pourraient invoquer le fait que nous sommes dans le sophisme de la pente glissante, qu’au-delà des antispécistes radicaux (du genre de ceux qui veulent apprendre au lion à ne pas manger la gazelle), il existe un animalisme « raisonnable », voire mesuré (genre).

PAZ (Paris Animaux Zoopolis) nous offre pourtant ces jours-ci deux exemples de ce phénomène sans fin de revendications à cliquets.

Le mois dernier, je vous parlais ici de la tactique du salami appliquée à la pêche : PAZ se réjouissait du vœu de la ville de Strasbourg d’interdire la pêche au vif avec des « vertébrés vivants comme appâts ».
Et je vous disais qu’on ne voyait pas bien ce qui allait retenir les animalistes d’en exiger l’extension aux invertébrés, puisque leur aiguillon, c’est la sentience.

A lire aussi : Pas de pêche aux vifs ? Pas de pêche du tout

C’est chose faite : le 15 avril dernier, c’est à Décathlon que PAZ s’est attaqué parce qu’ils vendent… des crabes vivants comme appâts. 

Qu’il soit question de sangliers, de pigeons ou de rats, les animalistes répètent à l’envi qu’il faut une régulation faite de méthodes non létales. Charge à nous de les penser, ces solutions non létales et efficaces (quand ils ne parlent pas de stériliser de force la moitié de la faune sauvage). Retour du coté de chez PAZ, qui poursuit sa croisade contre les méthodes « cruelles » de gestion des pigeons utilisées par les mairies.

Vous y découvrirez qu’au rayon des méthodes inacceptables, PAZ compte les méthodes létales évidemment, mais aussi la stérilisation chirurgicale (apparemment c’est moins bien que la contraception à base de pilules).

Et surtout les campagnes d’effarouchement, avec des rapaces notamment, parce que c’est STRESSANT POUR LES PIGEONS. 

Autant vous dire qu’à ce compte là, il n’y a aucune raison pour que PAZ n’exige pas la fin des épouvantails dans les potagers. Après tout il y a « épouvante » dans le nom, ce n’est pas vraiment dans le registre des câlins qui leur convient.

A voir en vidéo :

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2 Commentaires :
  1. Philippe
    23/04/24

    Comment se débarrasser de ces énergumènes ?

  2. serge
    24/04/24

    Prochainement le PAZ ira dire aux personnes qui cohabitent avec des « surmulots » de ne pas les empoisonner mais de les inviter à table pour déguster un steak végan. Et si il est végan pourquoi dire un steak ? Les locataires piqués par les punaises de lit ne doivent pas les traiter mais les câliner et apprendre à faire « chambre à part ».

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