Les chasseurs maltraitent-ils leurs chiens ? 

Anti-chasse
date 08 mars 2024
author Martin Le Noan

En Haute-Vienne, 66 chiens ainsi que d’autres animaux, ont été évacués de l’enfer dans lequel ils vivaient. Une occasion de plus pour One Voice d’instrumentaliser la souffrance animale afin d’attiser la haine anti-chasse. 

Le sauvetage a eu lieu dans un corps de ferme en Haute-Vienne le 4 mars 2024. Une soixantaine de chiens ainsi que des oies, des lapins et des chèvres, vivant dans des conditions effroyables ont été sauvés par la gendarmerie et des agents de la DDPP de Haute-Vienne. Le maire de la commune de rattachement de Richard Mandral, propriétaire des lieux,  était également sur place. L’association One Voice était également présente. 

A noter que Richard Mandral était déjà connu de la justice et condamné par le passé pour des faits similaires. 

Des histoires de ce genre, il en existe malheureusement des dizaines en France. Mais aucune autre n’a bénéficié du même traitement par les associations animalistes et anti-chasse. Pourquoi ? Eh bien parce que One Voice qualifie Richard Mandral “d’éleveur-chasseur” et que ce dernier élève des chiens “dits de chasse”. 

Dans les faits, la seule information pertinente est que cet individu est un éleveur clandestin. Sous-entendre qu’il est chasseur ou qu’il élève des races de chiens destinées à la chasse n’a aucune pertinence si ce n’est celle d’amener la chasse dans le débat. En témoigne les hashtags utilisés sur la publication de One Voice : 

La violence envers les animaux est un fléau bien réel en France. Violences physiques, abandons, privation de soins et de nourriture etc. Et chaque chien de chasse blessé est une occasion de  demander l’interdiction des chiens de chasse ou purement et simplement la chasse dans son ensemble. 

Ces injonctions sont tout aussi dénuées de sens que de s’interroger sur les auteurs des milliers d’actes de maltraitance restants, c’est-à-dire, ceux qui ne pratiquent pas la chasse. One Voice pointe-t-elle autant du doigt les groupes auxquels pourraient appartenir la majorité ? Est-ce vraiment pertinent ?

Aveuglés par leur haine anti-chasse, les associations animalistes en oublient que le plus important est de condamner l’acte en lui-même. Fondre sans la moindre hésitation sur la chasse dès qu’un chien de chasse est impliqué montre bien l’opportunisme dont ces activistes sont capables.

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8 Commentaires :
  1. Deuch
    08/03/24

    7 chiens de chasse tuer on a pas entendu one voice ni les autres défenseur d’animaux bientôt le procès on verra combien d’associations vas se porter parti civile s’est la que l’on reconnaîtra les vrais défenseur des animaux

    1. Philippe
      08/03/24

      Très juste. On reconnaît bien là leur malhonnêteté

  2. Xavier09
    08/03/24

    Des chiens malheureux !!! Moi je vois des chiens bien nourris. Les beagles sont même grassouillets. Les chiots sont avec leurs mères qui semblent en état et pas dénutries. Sûrement qu’il n’est pas en règle au regard de la loi qui oblige à avoir une fosse septique et autres aménagements. Sûrement que le bruit dérange le voisinage et qu’il commercialise des chiens sans trop être dans les règles. Mais les chiens même attachés semblent en forme. Il y en a qui sont attachés toutes l’année dans des jardins pavillonnaires ou ailleurs sans émouvoir personnes. Ils ont l’air d’être mieux là que dans un chenil bétonné au milieu de leurs excréments….

  3. mouchous
    08/03/24

    Une fois de plus les services de l’état se laisse berner par une minorité qui ne représente rien. Je suis d’accord sur le fait que cet personne ne devait peur être pas titulaire des toutes les autorisations nécessaire mais les chiens ont l’ai en forme. Il y a quelques années chez moi, un commerçant de chiens qui en achetait à des élevage européen et les vendait à des autres commerçants français s’est vu attaqué par ce genre d’organisation. Les autorités sont parties va-t’en guerre et on fait fermer l’exploitation pour diverses infractions. Résultat des courses, une quarantaine de chiots sont morts pendant le transport organisé par l’association et après 3 ans de procédure, non lieu pour le commerçant qui avait une structure qui marchait bien et qui a arrêté dégouté. Mais les chiots morts, personne n’en a parlé et aucune condamnation n’a été prononcé contre l’association pour mauvais traitement.

  4. GUILLAUME MARKUS
    09/03/24

    Merci MOUCHOUS pour votre témoignage et votre réflexion sur certains élevages et commerces d’animaux de compagnie qui, ne respectant pas de toutes les règles sanitaires ou administratives, sont fermés par les services de l’Etat après dénonciation par des associations écolos mal inspirées.

    Lorsqu’il n’y a pas maltraitance, j’y vois surtout des personnes en difficulté économique, sans doute avec un niveau d’études des plus moyens, qui essaient par le biais de l’élevage et la vente de chiens de se créer un revenu et de s’en sortir.

    On devrait aider ces personnes courageuses à se mettre en règles, leur donner des délais, plutôt que de les anéantir brutalement économiquement.

    Par contre, je ne supporte pas la maltraitance des animaux dans quelque élevage que ce soit ou chez les particuliers.

  5. GUILLAUME MARKUS
    09/03/24

    Excusez-moi, je corrige et complète.

    Je n’avais lu que les quatre commentaires précédents avant d’écrire le mien en pleine nuit, mal réveillé, sans lire le texte de présentation de Martin Le Noan. Quand on s’y prend de cette manière, on écrit des approximations et des conneries.

    Évidemment, le cas présenté de ce Monsieur Mandral, récidiviste, doit être sévèrement condamné.

    Ce n’est pas la même chose pour le cas exposé par MOUCHOUS qui ne fait pas état de maltraitances.

  6. Francoise Leygnac
    09/03/24

    De nos jours, les chiens de chasse ont gagné leur place sur les canapés mais il n’en a pas toujours été ainsi. Je me souviens de ceux qui étaient attachés à une misérable niche ou enfermés dans des clapiers et qui n’en sortaient que pour la chasse. J’espère que tout ça n’est qu’un lointain souvenir.

    1. GUILLAUME MARKUS
      09/03/24

      Vous avez raison, il fut une époque pas si lointaine où la majorité des Français est rurale, jusque dans les années 1930.

      En 1945, les paysans sont 10 millions, souvent bien pauvres, avec des petites maisons, pas de salle de bains.

      Le chien ou les chiens, de garde ou de chasse, n’ont que peu accès à l’intérieur et sont souvent au bout d’une corde attachés à une niche pour garder l’entrée de la maison et pour qu’ils ne vagabondent pas.

      Avec l’accroissement du confort et des revenus, la forte diminution du nombre des exploitations agricoles et la création de plus grandes mécanisées, les chiens ont très largement trouvé une place au chaud et pour certains jusqu’aux fauteuils.

      Il reste encore des chiens qui sont au bout d’une chaîne avec accès à une niche.

      Même au bout d’une chaîne, les chiens des fermes sont généralement bien traités, bien nourris.

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