Lettre ouverte aux rageux

Par cette petite bafouille qui n’a d’autre prétention que de, potentiellement, interpeller une personne censée qui passerait par-là et qui se tient éloignée des rageux de notre époque, je voudrais rappeler deux ou trois minuscules évidences qu’il serait bon de garder à l’esprit.

Texte : Richard sur Terre

Le combat contre la chasse, c’est D’ABORD le combat contre la viande.

Parce que oui mes petits lutins, celui qui se tape un Bacon Domac et qui vient nous chatouiller les rotules parce qu’il trouve que la chasse c’est mal « à cause que les animaux il faut les laisser courir dans la belle nature qu’elle est bien pour marcher dedans », je lui dénie carrément le droit de l’ouvrir. Oui soyons logiques une seconde : 98% des français mangent des protéines issues d’un animal qui fut vivant, et qu’il a fallu occire (je vous avais prévenu pour les évidences). Donc la vertu du viandard en plein déni, c’est non. Qu’il aille se faire cuire un steak de soja.

Et si d’aventure vous venait l’idée de prendre l’angle des accidents de chasse en mode « oui mais j’ai peur dans la nature toussa », allez gueuler au bureau des légendes de l’animalisme qui a fait de l’instrumentalisation de la peur en forêt son fond de commerce. La sécurité c’est l’affaire de tous, et principalement la nôtre. Les accidents de chasse ont baissé de manière significative depuis 20 ans, alors que la chasse est infiniment plus accidentogène (allez faire un tour sur le site de l’OFB pour en savoir plus).

Le sentiment d’insécurité en revanche, proportionnel à la putasserie médiatico-animaliste, ce n’est pas de notre ressort. Si je vous braille toute la journée qu’il y a des requins mangeurs d’hommes dans la flotte, il y a des chances pour que vous hésitiez un brin avant d’y coller un orteil. Et tout ça indépendamment du danger réel. Instrumentalisation des peurs, ça ne vous rappelle rien ? Allez…faites un effort…

Et si vous êtes végan et dépositaire de la nouvelle religion écologiste, je vous laisse vous prosterner aux pieds de vos idoles en carton recyclé bio, pleurer sur l’apocalypse à venir en psalmodiant des versets de la sainte Greta (le cul perdu dans des sarouels éthiques garantis sans appropriation culturelle), et vous pâmer d’amour à la vue d’une brebis égorgée par un loup. Vous êtes à ranger à côté du schyzo-viandard sur l’étagère des « minorités complètement perdues ».

Donc vous, là, qui passez par-là et qui ne vous reconnaissez dans aucune de ces catégories : ça vous dit pas qu’on commence à causer autour d’un godet histoire de se raconter nos vies ?

Les Nouveaux Prédateurs

Comment ils menacent les hommes sans protéger les animaux ?

Un essai engagé qui met en évidence les dérives de l’écologie radicale et des militants antispécistes. Protéger les animaux, leur assurer des conditions de vie décentes, consommer autrement en respectant notre environnement… Qui serait en désaccord avec ces principes fondamentaux ? Mais, on le sait, l’enfer est souvent pavé de bonnes intentions. Aujourd’hui, les activistes antispécistes et les militants écologistes les plus radicaux détournent ces idées partagées par le plus grand nombre. Animés par une idéologie radicale, convaincus que l’intimidation peut remplacer l’échange démocratique, ils imposent, peu à peu, leur vision du “meilleur des mondes”.