L’onanisme militant rend sourd

Les plumes de Richard
date 04 octobre 2022
author Richard sur Terre

Ah quelle joyeuse régalade de voir la mouvance animaliste se vautrer dans l’onanisme militant ! Mais mettez-vous à leur place ! Des manifs qui ne prennent pas, une viande en carton qui ne séduit pas les consommateurs, et un logiciel qui peine à se renouveler. Quoi de mieux que l’autocongratulation ? Quoi de mieux que d’inventer de toutes pièces un classement des villes les plus « animal friendly » ?

Texte : Richard sur Terre

Episode hilarant mes amis :

voyez Eric Piole, le maire EELV de Grenoble se féliciter de voir sa ville en tête du classement. Et voyez le parti animaliste (présent au conseil municipal) lui emboîter le pas en louant une action politique efficace sur le terrain. Le tout pour recueillir une palme décernée par L214, l’antispéciste vendue à ceux qui veulent nous faire avaler de la fausse viande. C’est un peu comme si mon poignet gauche félicitait mon poignet droit pour ses performances hors du commun : ça force le respect.

Ça me rappelle le prestigieux prix Jules Michelet, décerné par 30 millions d’amis à ses « étudiants » qui ont cravaché 60 heures sur une thèse à deux sesterces. Tout ça dans le but avoué de créer l’évènement là où il devrait ne subsister que la honte devant la vacuité de l’ensemble.

Ils sont là, entre eux, dans un travail de mutuelle légitimation des luttes, sous l’œil absolument indifférent du monde qui les entoure. C’en est presque émouvant de mignonnerie.

Moi je vous le dis, on devrait faire pareil. Imaginez un classement des villes les plus écolo, mais avec la FNC en maitresse des palmes. Ça aurait une sacrée gueule non ?

Chaque asso sert la soupe à sa copine, dans le but de créer un faux effet de masse. Je te partage tu me partages on se partage, on relaye nos manifs, on invente des prix, on se passe nos contacts de sympathisants infiltrés dans les rédacs, et on enfume le public qui n’y voit que du feu.

L’onanisme disais-je, mais bruyant et sale. Reflet de son époque.

 

Les Nouveaux Prédateurs

Comment ils menacent les hommes sans protéger les animaux ?

Un essai engagé qui met en évidence les dérives de l’écologie radicale et des militants antispécistes. Protéger les animaux, leur assurer des conditions de vie décentes, consommer autrement en respectant notre environnement… Qui serait en désaccord avec ces principes fondamentaux ? Mais, on le sait, l’enfer est souvent pavé de bonnes intentions. Aujourd’hui, les activistes antispécistes et les militants écologistes les plus radicaux détournent ces idées partagées par le plus grand nombre. Animés par une idéologie radicale, convaincus que l’intimidation peut remplacer l’échange démocratique, ils imposent, peu à peu, leur vision du « meilleur des mondes ».

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2 Commentaires :
  1. Stéphane
    06/10/22

    Je suis bien d’accord avec toi,quoi de plus facile que de ce décerner des prix entre soi,l’animalisme,le spécimen et toutes ces associations écologistes commencent vraiment à me taper sur le système,a nous expliquer ce qui est bien pour nous et qui va totalement a l’encontre de ce que pense la majorité des gens. Comme me disait un tonton disparu depuis peu: » je ne me reconnais plus dans ce siècle « . Merci encore pour ton excellent travail Richard.

  2. Edouard
    07/10/22

    Quand je vois le maire de ma ville qui commence à petits pas à nous faire du « animal friendly », j’attends la suite avec impatience.
    Il faut dire que sa capacité à placer « écologie » à toutes les sauces me chagrine actuellement. Il nous fait même de la bétonisation écolo !!! Et pourtant c’est un gars qui à l’origine n’est pas dénué de bon sens.

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