Pierre Rigaux a récemment multiplié les publications autour d’un événement anodin en forêt de Fontainebleau, illustrant sa stratégie récurrente de victimisation et de mise en scène.
Il faut bien le reconnaître : Pierre Rigaux maîtrise l’art de détourner des moments insignifiants pour en faire des outils médiatiques. Ces derniers jours, ses réseaux sociaux ont été le théâtre d’une nouvelle série de publications autour d’un épisode de chasse à courre en Seine-et-Marne. Trois publications, trois angles narratifs soigneusement calculés, et pourtant… rien. Rien d’autre que du vide, mis en scène pour alimenter un feuilleton militant dépourvu de sens véritable.
Acte 1 : La provocation déguisée en reportage
Dans une première vidéo, Pierre Rigaux se place ostensiblement au milieu d’une chasse à courre, une caméra en main et un ton faussement détaché. Il filme une scène où une femme veneur, visiblement excédée par sa présence intrusive, tourne autour de lui à cheval en le qualifiant de provocateur. L’activiste n’hésite pas à la qualifier « d’agressive », tout en omettant soigneusement de contextualiser la situation. Ce qu’il ne montre pas ? Sa propre posture provocatrice, destinée à déclencher des réactions qu’il pourra ensuite instrumentaliser.
Cette tactique est une constante dans ses interventions : créer la confrontation pour en devenir la victime visible. En s’invitant délibérément dans un espace réglementé et dédié à une activité légale, Rigaux ne cherche pas à « observer » mais bien à pousser les veneurs à la faute, sous l’œil attentif de sa caméra.
Acte 2 : La victimisation comme arme narrative
Dans une autre vidéo, Rigaux s’affiche en pleine forêt, ironisant sur « les gens de la haute » et leurs prétendus privilèges, tout en critiquant les véhicules autorisés des chasseurs sur les pistes forestières. Ce discours caricatural, visant à opposer « simples citoyens » et « élites cynégétiques », n’est qu’un écran de fumée. Il feint d’ignorer les raisons légales et pratiques de ces autorisations, préférant jouer sur les émotions et les clichés.
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Le but est de créer un récit manichéen où lui-même, dans le rôle du « citoyen opprimé », s’érige en justicier face à un système qu’il qualifie d’injuste. Là encore, le fond manque cruellement : aucune donnée, aucun argument, juste une anecdote gonflée pour susciter l’indignation.
Acte 3 : L’exploitation des forces de l’ordre
Enfin, Rigaux publie une dernière image montrant des gendarmes en intervention. Avec une légende accusatrice, il prétend que les forces de l’ordre ciblent systématiquement les activistes anti-chasse « pacifiques » tout en épargnant les veneurs « agressifs ». Une affirmation grave, mais une fois de plus, aucun élément concret ne vient l’appuyer. Il omet volontairement de rappeler que les contrôles d’identité sont une procédure normale dans ce type de contexte, et que les gendarmes sont présents pour garantir la sécurité de tous.
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En réalité, cette publication s’inscrit dans une stratégie plus large : accuser les institutions de partialité pour renforcer l’impression d’un combat courageux et solitaire contre un « système oppressif ». Une manipulation classique, qui masque une réalité beaucoup plus nuancée.
Feuilletonner le néant : une stratégie calculée
Ces trois publications illustrent parfaitement la stratégie du vide mise en œuvre par Pierre Rigaux. À défaut de faits substantiels, il produit des micro-événements qu’il déforme pour construire un récit émotionnel et polarisant. Ce feuilleton militant repose sur trois piliers : la provocation, la victimisation et l’exploitation de clichés sociaux. Ce faisant, il ne cherche pas à éclairer le débat public mais à attiser les divisions pour renforcer sa propre audience.
Réagir avec clarté et mesure
Face à ces attaques calculées, la communauté des veneurs et des chasseurs doit adopter une stratégie rigoureuse. Il ne s’agit pas de tomber dans le piège de la confrontation, mais de répondre avec des faits, des témoignages et des explications claires. Rappeler le cadre légal, diffuser des images contextuelles en filmant Rigaux en retour, et démontrer ses manipulations narratives : c’est absolument essentiel pour contrer cette stratégie du vide.
En définitive, le véritable combat se situe ailleurs : dans la défense d’une chasse moderne, transparente et respectueuse, loin des provocations stériles d’activistes en quête de buzz. Pierre Rigaux pourra continuer à feuilletonner le néant ; ce qui compte, c’est de ne jamais se laisser détourner de l’essentiel.
A voir en vidéo :
Il devrait essayer de rentrer sur un terrain de rugby en plein match ça changerait!
Pour commencer à désamorcer les méthodes de Rigaux, les équipages de vénerie devraient déléguer une ou deux personnes équipées de caméras chargées de filmer systématiquement la manière dont ce personnage se comporte sur le terrain.
Peut-être même faudrait-il que les équipages de vénerie qui sont fréquemment perturbés par Pierre Rigaux s’organisent pour mutualiser la ou les personnes chargées de filmer Pierre Rigaux perturbant la chasse.
Rigaux se fait le chantre d’Ava ? Il essaye de se convertir en « rouge » (a-t-il roullé une pelle à Stan??)?? Toujours est-il qu’il est tout là pour provoquer et rien d’autre.
Pierre Rigaux perturbe une chasse totalement légale caméra aux points en espérant que quelqu’un va déraper et l’agressé pour l’instant malgré toute ses tentatives désespérée sa ne marche pas donc il est obligé de faire des manipulations il faudrait faire comme lui le filmer pour montrer qui il est vraiment à tout ses personnes qui lui verse de l’argent comme sa il verrai qui est vraiment ce personnage
Le principe dans un combat, un affrontement, une confrontation, c’est au moins d’avoir les mêmes armes que l’adversaire.
Il est clair que les équipages doivent filmer Pierre Rigaux tout au long de sa présence lorsqu’il vient sur une partie de chasse.