Le tribunal judiciaire de Privas était prêt à accueillir l’audience ce mardi 19 mars. Mais face à la complexité de l’affaire, les parties impliquées ont convenu d’un report.
L’affaire en question implique Manuel Merlhiot, âgé de 51 ans et membre éminent de l’association Longo Maï, établie dans la communauté ardéchoise de Chanéac. Les événements remontent au 20 décembre dernier, lorsque Merlhiot a admis avoir abattu sept chiens de chasse qui s’en prenaient à ses cochons domestiques.
Ce geste a entraîné une mobilisation sans précédent du monde de la chasse, avec la participation des propriétaires des chiens, de la Fédération départementale de chasse de l’Ardèche, de l’association communale des chasseurs d’Arcens, ainsi que de la Fédération des associations de chasse aux chiens courants. À cette coalition se sont joints des noms plus surprenants comme la Fondation Brigitte Bardot et la SPA Paris.
Interrogé sur cette alliance insolite, Manuel Merlhiot a ironiquement commenté : « J’ai réussi à m’attirer les foudres des chasseurs et de Brigitte Bardot ». Cette remarque témoigne de la tension et de la polarisation autour de cette affaire, qui promet d’être longue et complexe, étant donné le nombre élevé de parties civiles impliquées et les nouveaux éléments que la défense prévoit de présenter.
Le report de l’audience vise à garantir un processus judiciaire juste et équilibré, tenant compte de toutes les parties impliquées et des enjeux complexes de cette affaire.
Rien de surprenant à mon sens que se soient jointes aux chasseurs, en tant que parties civiles, les associations SPA Paris et la Fondation Brigitte Bardot.
La SPA est habituellement sensible aux animaux domestiques, même si les chiens de chasse ne sont sans doute pas leur tasse de thé.
La Fondation Brigitte Bardot s’est invitée à ce procès peut-être en raison du profil particulier et politique de cette communauté Longo Maï.
Il y a le massacre de ces chiens. Une question me taraude toujours c’est de savoir si l‘enquête a pu déterminer s’ils avaient été abattus par une ou plusieurs armes. J’ignore si l’enquête a cherché dans cette direction.
J’ai cru comprendre à la lecture de plusieurs articles de presse que l’occupation des terres et propriétés par la communauté Longo Maï. était pour partie illégale.
Il serait bien que la puissance publique mette de l’ordre dans cette affaire d’occupation illégale s’il y a lieu de le faire.
Si ces associations se portent partie civile, c’est tout simplement pour encaisser du pognon et rien d’autre, ils en ont rien à cirer des chiens de chasse et de leurs maîtres
Peu de chance que la Fondation Brigitte Bardot et la SPA Paris se soient portées parties civiles pour l’argent auquel pourrait être condamné l’auteur de ce massacre.
A priori, il semble que seul pourrait être reconnu coupable Manuel Merlhiot, fils de Pierre Conty, appelé dans les années 80 « le tueur fou de l’Ardèche ».
Vivant dans cette communauté auto-gérée et communautaire Longo Maï, il y a peu de chance que si des condamnations financières sont prononcées elles puissent être recouvrées.
Si Longo Maï était aussi condamnée financièrement cela pourrait être différent.
Et dire que si l’enclos à cochons de l’association avait été aux normes, rien de tout ça ne serait arrivé…
Rien n’est moins sûr.
Cette communauté a bien mauvaise réputation dans la région.
Une mauvaise réputation au point que Richard, qui s’est rendu sur place pour essayer d’avoir des informations complémentaires, a été prudent avec tout de même une petite trouille pour approcher cette communauté.