Les provocations de Pierre Rigaux contre la chasse à courre, relayées dans une récente interview de Raphaël Lardeur, masquent des arguments simplistes et un débat inexistant.
Dans une récente interview publiée par Raphaël Lardeur sur actu.fr, Pierre Rigaux, militant anti-chasse notoire, qualifie la chasse à courre de « pratique archaïque de racailles en redingote ». Une formule choc, évidemment pensée pour frapper l’opinion publique, mais qui illustre surtout une méthode délibérément provocatrice et éloignée de tout débat sérieux. Cette stratégie, où la caricature remplace l’argumentation, mérite d’être dénoncée.
La provocation comme outil de polarisation
Pierre Rigaux n’en est pas à son premier coup d’éclat. Depuis des années, il s’est imposé dans les médias et sur les réseaux sociaux avec des déclarations outrancières et des montages émotionnels destinés à diaboliser les chasseurs. L’interview de Raphaël Lardeur en est un exemple parfait : à aucun moment Rigaux n’approfondit les enjeux complexes de la chasse à courre, préférant se réfugier dans des simplifications grossières.
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Dire que la chasse à courre « monopolise une forêt entière » ou que les veneurs sont des « racailles en redingote », c’est nier l’essence même de cette pratique et sa dimension culturelle. Rigaux choisit délibérément le terrain de l’invective pour masquer une méconnaissance flagrante des réalités cynégétiques et des dynamiques rurales. Ces attaques gratuites ne sont pas seulement insultantes ; elles sont aussi destructrices pour un débat déjà miné par les passions.
Une méthode qui détourne des vraies questions
Plutôt que de s’attarder sur l’impact écologique ou le rôle des chasseurs dans la préservation des territoires, Pierre Rigaux construit un discours binaire et manichéen : d’un côté, les chasseurs, forcément coupables ; de l’autre, lui, autoproclamé défenseur des animaux. Mais où sont les faits ? Où est l’analyse des conséquences qu’aurait l’interdiction de la chasse sur la gestion de la faune ou sur les territoires ruraux ? Ces questions, cruciales, sont volontairement évitées.
Lardeur cite également Rigaux sur le prétendu « privilège » que représenterait la chasse à courre, soutenu par un « lobby puissant ». Encore une fois, nous sommes face à un discours populiste et simplificateur, bien éloigné de la réalité. Car la chasse, dans ses différentes formes, n’est pas un privilège : c’est une responsabilité. Et elle est exercée par des passionnés qui investissent temps, argent et énergie.
Une réponse nécessaire aux provocations
Il est temps de déconstruire les provocations de Pierre Rigaux et de les replacer dans leur contexte. Oui, la chasse à courre est une pratique ancestrale, mais elle s’inscrit dans une gestion moderne et raisonnée des écosystèmes. Elle ne se réduit pas à des costumes ou à des trompes, comme Rigaux aime à le caricaturer. Elle repose sur une connaissance fine des territoires, des espèces et des dynamiques naturelles.
Pour un débat constructif
Si Pierre Rigaux souhaite réellement défendre la nature, qu’il accepte le débat. Je suis prêt à répondre à ses accusations et à expliquer pourquoi ses provocations sont non seulement infondées, mais aussi nuisibles à une discussion sérieuse sur la gestion des territoires et de la biodiversité. Ce n’est pas par l’insulte que nous construirons un avenir durable, mais par des échanges ouverts et argumentés.
Voici un florilège des égarements de Pierre Rigaux :
Les lecteurs méritent mieux que des slogans. Ils méritent des faits. Vos journaux donnent la parole à des idéologues malhonnêtes, sans contrepoint ni remise en contexte. Si j’avais loué cet article pour sa mesure, il est peut-être temps que les médias comprennent que les militants anti-chasse sont des déformateurs de réalité, quand ils ne se vautrent pas carrément dans le mensonge éhonté. Alors Monsieur Lardeur, si vous avez une once de respect pour vos lecteurs, laissez-moi remettre deux ou trois choses en perspective.
Vous proposition part du principe qu’il est de bonne foi, vous savez bien que ce n’est pas le cas
rien qu’à sa tête et sa voix mielleuse , on a envie de le tarter …
Il ne cesse de mentir , provoquer et insinuer à longueur d’année espérant être bousculer (mais pas trop fort quand même) pour se victimiser et surtout pouvoir porter plainte …
La chasse une activité de nantis et quoi encore, je ne suis pas spécialement riche et avec des amis ouvriers, retraités enseignants, chauffeurs routiers etc nous entretenons toute l’année des points de nourriture pour les animaux, des passages dans des bois empruntés par tous où nous sommes les seuls à nettoyer couper aménagés. La nature est une richesse et M Rigaux l’idéalise et non les bois de haute Marne ne sont pas le bois de Boulogne ou le bois de Vincennes. Chez nous pas de grosses voitures de dames qui promènent le caniche blanc. M Rigaux venez un peu en dehors des chemins aménagés et parlez avez ceux qui sont nés quelque part.
Monsieur « Richard sur Terre »,
Rigaud ne se cache pas derrière un pseudo et, contrairement à ce que vous avancez, il montre des images explicites, prises dans leur contexte, qui dénoncent les comportements inadmissibles d’un certain nombre de chasseurs.
Vous n’avez aucun argument solide et vous vous contentez de dénigrer alors que l’impact de la chasse sur les équilibres naturels reste largement à démontrer (incapacité des chasseurs à réguler le sanglier dont ils ont, eux mêmes, favorisé la prolifération, massacre des renards qui régulent les rongeurs, éradication des blaireaux qui ne gênent personne, etc)
que dire, si vous trouvez que rigaulo est crédible vous n’avez rien compris à la nature. Toutes ces légendes sur les lâchers de sangliers etc…. dont sont responsables les chasseurs français sont fausses, ou alors on est trés fort puisque la population de sanglier a une croissance exponentielle dans le monde entier, c’est vrai que l’on fait des charters de sangliers pour le japon, la chine et autres pays. Voyons soyez réaliste les renards pullulent dans les campagnes et envahissent la ville. Personnellement chez moi il y a toujours des rongeurs et des poules mangées par goupil. Quand aux blaireaux savez vous exactement à quoi cela ressemble et aux différentes maladies dont ils peuvent être porteur. En tout cas merci de votre avis qui appelle à une discution sur l’action de Rigaulo sur la nature ??????? a part bien sur s’assurer un revenu mensuel. Citez moi une action envers la nature ou les animaux de cette personne, à t’elle été sur les incendies des landes aider les animaux ……