Les japonais s’équipent de robots pour dissuader les animaux sauvages de s’approcher des humains et de leurs cultures.
Texte : Richard sur Terre
Un robot-loup !
Ce qui est assez cocasse dans cette histoire, au-delà du fait qu’on a encore fait appel aux chasseurs français agraineurs fous pour faire exploser les populations d’animaux sauvages sans l’archipel nippon, c’est qu’on ne nous raconte pas du tout la même histoire suivant qu’on est français ou japonais.
Dans cet article de Conso Globe, on peut lire ceci :
Le plus facile aurait été de faire appel à des chasseurs pour abattre les ours qui se rapprocheraient trop des habitations et les contraindre à reculer vers les zones sauvages. D’autant plus que le Japon compte près de 30.000 ours sur son territoire, contre une petite centaine en France. Mais les Japonais ont décidé d’agir autrement.
Afin d’éviter d’abattre les ours tout en protégeant la population, la ville de Takikawa, au nord de l’île d’Hokkaïdo, a opté pour un système qui n’implique pas de tuer les ours.
Là, vous devinez le fond du propos : les japonais sont gentils, eux. Ils préfèrent effaroucher les animaux plutôt que les tuer. La chasse c’est mal, heureusement il existe des gens civilisés. On retrouve bien la patte française ; ce besoin impérieux de repentance, d’accusations et de morosité. Sans parler de la tentative d’enfumage permanent, bref.
Mais quand on va chercher dans la presse nippone, et dans le deuxième journal le plus lu au monde avec un tirage de 4 millions d’exemplaires (isahi.com) là, les choses prennent une tout autre tournure :
Des robots qui chassent automatiquement les sangliers et les cerfs, et des pièges à intelligence artificielle qui surveillent leur capture. Les dernières technologies jouent un rôle actif dans la lutte contre les dommages causés par les animaux en milieu rural. Les autorités locales et les coopératives agricoles utilisent les dernières technologies pour réduire la charge des chasseurs vieillissants et protéger les cultures.
D’un côté on manipule, on contorsionne la vérité pour la faire entrer dans la bonne case. De l’autre, on relate les choses comme elles sont, factuellement et sans parti-pris idéologique : La population de chasseurs est vieillissante. Face à l’explosion du nombre d’animaux, les autorités locales et les agriculteurs testent des solutions pour tenter d’épauler les services que rendent les chasseurs à la collectivité.
On n’a pas fini de se battre contre les pisse-froid menteurs et leurs tentatives de désinformation perpétuelle.
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