Ma première sarcelle !

Hier, j’ai répondu à l’invitation de mon ami manadier de Camargue ; je suis allé chasser sur ses terres ; celles qu’il entretient de ses mains avec l’aide de ses gardians. Une terre encore sèche par endroits, mais qui plonge sans prévenir dans le marais saumâtre. C’est sous le regard vigilant des taureaux braves que nous avons attendu les canards ; les bottes plantées dans cette terre qu’il aime plus que tout, et qu’il connaît par cœur.

Texte : Richard sur Terre

Le spectacle merveilleux qui s’est offert à moi, et que vous voyez là en photo (non retouchée d’ailleurs, la photo), m’a empli d’une joie intense. Cadre fantastique, et quête d’un gibier auquel je n’avais jamais eu la chance de me mesurer : la sarcelle.

Et là, dans l’attente de l’heure parfaite, et jouant en vain à cache-cache avec une formidable armée de moustiques, j’ai repensé à cette question qu’on me pose souvent : est-ce que j’ai besoin de tuer un animal pour ressentir cette parfaite communion avec la nature ?

Je ne sais pas en vérité. Ce que je sais, c’est que cette attente fébrile, ce moment où le bruissement d’aile nous fait tourner la tête dans tous les sens, ce moment-là ! « Mais où est-il passé ? Est-ce qu’il est passé ? Est-ce qu’il va revenir ? » Et ce bruit de pose dans les dernière lueurs du crépuscule ! Ce moment-là, je ne l’échangerais contre rien au monde tant il m’emplit d’une joie simple et profonde.

Est-ce que je ressentirais la même chose avec un appareil photo ? L’oiseau encore chaud dans la main, je me la pose, cette question.

Mais une chose est sûre : contrairement à ce que veulent faire croire les ignorants et ennemis de la chasse (qui bien souvent sont les mêmes), je ressens de l’amour. De la gratitude aussi. Et l’impérieux besoin de prendre soin de ce petit canard jusque dans son dernier voyage vers les assiettes des gens que j’aime.

Le sens de ma vie est là : dans la simplicité absolue d’une partie de chasse entre amis, et dans le plaisir de manger une nourriture saine et sauvage que j’ai cueillie de mes mains.

Je me sens à ma place.

Les Nouveaux Prédateurs

Comment ils menacent les hommes sans protéger les animaux ?

Un essai engagé qui met en évidence les dérives de l’écologie radicale et des militants antispécistes. Protéger les animaux, leur assurer des conditions de vie décentes, consommer autrement en respectant notre environnement… Qui serait en désaccord avec ces principes fondamentaux ? Mais, on le sait, l’enfer est souvent pavé de bonnes intentions. Aujourd’hui, les activistes antispécistes et les militants écologistes les plus radicaux détournent ces idées partagées par le plus grand nombre. Animés par une idéologie radicale, convaincus que l’intimidation peut remplacer l’échange démocratique, ils imposent, peu à peu, leur vision du “meilleur des mondes”.